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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Contra Faustum Manichaeum

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Reply to Faustus the Manichaean

7.

The believer in the true doctrine of the gospel will understand that Christ is not reproached by Moses when he speaks of Him as cursed, not in His divine majesty, but as hanging on the tree as our substitute, bearing our punishment, any more than He is praised by the Manichaeans when they deny that He had a mortal body, so as to suffer real death. In the curse of the prophet there is praise of Christ's humility, while in the pretended regard of the heretics there is a charge of falsehood. If, then, you deny that Christ was cursed, you must deny that He died; and then you have to meet, not Moses, but the apostles. Confess that He died, and you may also confess that He, without taking our sin, took its punishment. Now the punishment of sin cannot be blessed, or else it would be a thing to be desired. The curse is pronounced by divine justice, and it will be well for us if we are redeemed from it. Confess then that Christ died, and you may confess that He bore the curse for us; and that when Moses said, "Cursed is every one that hangeth on a tree," he said in fact, To hang on a tree is to be mortal, or actually to die. He might have said, "Cursed is every one that is mortal," or "Cursed is every one dying;" but the prophet knew that Christ would suffer on the cross, and that heretics would say that He hung on the tree only in appearance, without really dying. So he exclaims, Cursed; meaning that He really died. He knew that the death of sinful man, which Christ though sinless bore, came from that curse, "If ye touch it, ye shall surely die." Thus also, the serpent hung on the pole was intended to show that Christ did not feign death, but that the real death into which the serpent by his fatal counsel cast mankind was hung on the cross of Christ's passion. The Manichaeans turn away from the view of this real death, and so they are not healed of the poison of the serpent, as we read that in the wilderness as many as looked were healed.

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Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE VII. LE CHRIST VRAIMENT MAUDIT, PARCE QU'IL EST VRAIMENT MORT.

Mais celui qui est fidèle selon la vérité évangélique, comprend que la bouche de Moïse ne fait pas plus injure au Christ en le déclarant maudit (non dans sa majesté divine, mais selon la condition de notre nature punie, dans laquelle il a été suspendu au bois), que la bouche des Manichéens ne : fait son éloge quand ils nient qu'il ait revêtu une chair capable de subir une mort véritable. En effet, l'oracle prophétique fait ressortir la gloire de son humilité, et le prétendu respect que lui témoignent les hérétiques, fait peser sur lui l'accusation de fausseté. Si tu nies la malédiction, nie donc qu'il soit mort; et si tu nies qu'il soit mort, ce n'est plus Moïse, mais les Apôtres que tu combats. Si, au contraire, tu confesses que le Christ est mort, avoue qu'il s'est chargé de la peine de notre péché, sans avoir péché avec nous. Et quand tu entends parler de la peine du péché, crois qu'elle provient ou de bénédiction ou de malédiction ; dans le premier cas, désire d'y rester toujours; mais si tu souhaites d'en être délivré, pense qu'elle est le fruit de la malédiction par un arrêt de la divine justice. Confesse donc que celui que tu reconnais être mort pour nos péchés, a aussi accepté la malédiction pour nous, et que ces paroles de Moïse : « Maudit quiconque est suspendu au bois », n'ont pas d'autre sens que celui-ci : Tout homme est mortel et tout homme est mourant quand il est suspendu au bois. Le Prophète pouvait dire en effet : Maudit tout mortel, ou maudit tout homme qui meurt; mais voilà ce qu'il a voulu enseigner: parce qu'il savait que le Christ devait mourir suspendu à la croix, et qu'un jour des hérétiques diraient : Il a été suspendu à la croix, il est vrai, mais seulement en apparence, et non pour subir une mort véritable. En criant donc : « Maudit », il n'a pas voulu proclamer autre chose, sinon que le Christ est vraiment mort, sachant que la mort de l'homme coupable, qu'il a subie sans avoir péché, provient de cette malédiction : « Si vous en mangez, vous mourrez de mort[^1] ». C'est encore à cela que se rapporte le serpent suspendu au bois, pour signifier que le Christ n'a pas subi une mort apparente, mais qu'il a suspendu au bois de sa passion la véritable mort, dans laquelle le serpent avait précipité l'homme par ses perfides conseils. Et c'est cette véritable mort que les Manichéens ne veulent pas voir; et voilà pourquoi ils ne sont pas guéris du venin du serpent, comme l'étaient tous ceux qui jetaient sur lui un regard dans le désert[^2].

  1. Gen. II, 17.

  2. Num. XXI, 9.

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