CHAPITRE XL. OPINION DES PAÏENS SUR CE SUJET.
Là-dessus les païens ne nous inquiètent pas; ils n'osent s'opposer à ce que nous entendions comme figures du Christ, non-seulement les paroles, mais les faits, surtout quand nous démontrons que ce que nous regardons comme prophéties, a eu son accomplissement; tandis que, de leur côté, pour faire accepter leurs fables, ils tâchent de les ramener par interprétation à je ne sais quelle physiologie ou théologie, c'est-à-dire à des raisons naturelles ou divines : laissant, d'une part, assez voir ce qu'elles sont, et de l'autre, les tenant dans l'ombre, puisqu'ils se moquent sur leurs théâtres de ce qu'ils honorent dans leurs temples, tout à la fois trop libres en fait de vices, et trop serviles en fait de superstitions.