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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De natura boni

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Concerning the Nature of Good, Against the Manichaeans

Chapter 20.--Pain Only in Good Natures.

But pain which some suppose to be in an especial manner an evil, whether it be in mind or in body, cannot exist except in good natures. For the very fact of resistance in any being leading to pain, involves a refusal not to be what it was, because it was something good; but when a being is compelled to something better, the pain is useful, when to something worse, it is useless. Therefore in the case of the mind, the will resisting a greater power causes pain; in the case of the body, sensation resisting a more powerful body causes pain. But evils without pain are worse: for it is worse to rejoice iniquity than to bewail corruption; yet even such rejoicing cannot exist save from the attainment of inferior good things. But iniquity is the desertion of better things. Likewise in a body, a wound with pain is better than painless putrescence, which is especially called the corruption which the dead flesh of the Lord did not see, that is, did not suffer, as was predicted in prophecy: "Thou shall not suffer Thy Holy one to see corruption." 1 For who denies that He was wounded by the piercing of the nails, and that He was stabbed with the lance? 2 But even what is properly called by men corporeal corruption, that is, putrescence itself, if as yet there is anything left to consume, increases by the diminution of the good. But if corruption shall have absolutely consumed it, so that there is no good, no nature will remain, for there will be nothing that corruption may corrupt; and so there will not even be putrescence, for there will be nowhere at all for it to be.


  1. Ps. xvi. 10. ↩

  2. John xix. 18, 34. ↩

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De la nature du bien

CHAPITRE XX. LA DOULEUR DANS LES NATURES BONNES.

La douleur, que certains hommes regardent comme le plus grand de tous les maux, qu'il s'agisse de la douleur de l'esprit ou de la douleur du corps, ne peut se rencontrer que dans les natures bonnes. En effet, ce qui résiste jusqu'à la douleur affirme à sa manière qu'il refuse de ne pas être ce qu'il était, parce qu'il était bien. Quand c'est pour devenir meilleur que l'on souffre, la douleur est utile; quand c'est pour devenir pire, la douleur est inutile. La douleur dans l'esprit n'est donc, à proprement parler, que l'effort de la volonté pour résister à une puissance supérieure; dans le corps, ce qui constitue la douleur, c'est la résistance opposée par les sens à un corps plus puissant. Les plus grands maux sont ceux qui sont sans douleur; ainsi, se réjouir de l'iniquité est un mal bien plus grand que de s'attrister de la corruption. Toutefois cette joie, même dans l'iniquité, ne peut venir que de l'acquisition de biens d'un ordre inférieur, tandis que l'iniquité est un acte de renoncement aux biens supérieurs. De même, quand il s'agit du corps, une plaie accompagnée de douleur est préférable à une putréfaction sans douleur : ce qui constitue proprement la corruption. Cette corruption n'a pas été goûtée par le corps du Sauveur, et ainsi fut accomplie la prophétie : « Vous ne permettrez pas que votre saint voie la corruption1 ». Ne sait-on pas que ce corps a été perforé par les clous et transpercé par une lance? Du reste, la corruption même du corps n'est possible qu'autant qu'il y a quelque bien à détruire. Si toute espèce de bien a disparu, la nature même a cessé d'être, et la corruption, par le fait, devient impossible.


  1. Ps. XV, 10. ↩

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Concerning the Nature of Good, Against the Manichaeans
De la nature du bien

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