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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Trinitate

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De la trinité

CHAPITRE VI.

IL FAUT REJETER CETTE OPINION.

  1. Si nous rejetons cette opinion, ce n’est donc pas parce que nous craignons de regarder la sainte, incorruptible et immuable charité comme l’épouse du Père, et procédant de lui, et non comme une fille destinée à engendrer le Verbe par qui tout a été fait; mais parce qu’elle est formellement démontrée fausse par l’Ecriture. Dieu dit en effet: « Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance»; et ensuite peu après on lit: « Et Dieu fit l’homme à l’image de Dieu (Gen., I, 26, 27. ) » Evidemment le mot « notre », se rapportant à un pluriel, ne serait plus juste si l’homme était fait à l’image d’une seule personne, soit le Père, soit le Fils, soit le Saint-Esprit; mais comme il est fait à l’image de la Trinité, voilà pourquoi on dit : « A notre image ». D’autre part, de peur qu’on ne croie à trois dieux dans la Trinité, quand la Trinité n’est qu’un seul Dieu, on ajoute : « Et Dieu fit l’homme à l’image de Dieu », ce qui équivaut à dire : à son image.

  2. Il y a, dans les saintes lettres, certaines locutions auxquelles quelques-uns, quoique catholiques sincères, ne font pas assez attention. Ils pensent, par exemple, que ces mots

« Dieu fit à l’image de Dieu », signifient : le Père fit à l’image du Fils. Par là ils veulent prouver que dans les saintes Ecritures, le Fils est aussi appelé Dieu, comme s’il n’existait pas des passages très-solides et très-clairs où le Fils est appelé non-seulement Dieu, mais vrai Dieu. En cherchant dans ce texte une autre solution, ils se jettent dans un embarras inextricable. En effet, si le Père a créé à l’image du Fils, tellement que l’homme ne soit pas l’image du Père, mais du Fils, le Fils n’est donc pas semblable au Père. Si au contraire la vraie foi enseigne — et elle l’enseigne — que le Fils est semblable au Père jusqu’à l’égalité d’essence, ce qui est fait à la ressemblance du Fils est nécessairement fait à la ressemblance du Père. Enfin, si le Père a fait l’homme, non à son image, mais à l’image de son Fils, pourquoi n’a-t-il pas dit : Faisons l’homme à ton image et à ta ressemblance, mais à la « nôtre? » N’est-ce pas parce que l’image de la Trinité se faisait dans l’homme, de manière à ce que l’homme fût l’image du seul vrai Dieu, parce que la Trinité elle-même est le seul vrai Dieu? Il y a une multitude de locutions de ce genre dans les Ecritures; il nous suffira de citer les suivantes.

On lit dans les Psaumes: « Le salut appartient au Seigneur, et votre bénédiction se répand sur votre peuple (Ps., III, 9) »; comme si on parlait à un autre, et non à Celui dont on

vient de dire: « Le salut appartient au Seigneur ». Et ailleurs : « C’est vous qui me sauverez de la tentation et, plein d’espérance en mon Dieu, je franchirai la muraille (Ps., XVII, 30 ) », comme si ces paroles : « C’est vous qui me sauverez de la tentation », s’adressaient à un autre. Puis: « Les peuples tomberont à vos pieds, contre le coeur des ennemis du Roi (Ps., XLIV, 6 ) », ce qui équivaut à dire: contre le coeur de vos ennemis. En effet, le Prophète avait dit au Roi, c’est-à-dire à Notre-Seigneur Jésus-Christ : « Les peuples tomberont à vos pieds », et c’est ce roi qu’il entend, quand il ajoute : « Contre le coeur des ennemis du Roi ».

Ces exemples sont plus rares dans les livres du Nouveau Testament. Cependant l’Apôtre écrit aux Romains : « Touchant son Fils, qui lui est né de la race de David selon la chair, qui a été prédestiné Fils de Dieu en puissance selon l’Esprit de sanctification, par la résurrection d’entre les morts, de Jésus-Christ Notre-Seigneur (Rom., I, 3, 4 )» : comme s’il se fût agi d’un autre plus haut. Qu’est-ce en effet que le Fils de Dieu prédestiné par la résurrection d’entre les morts de Jésus-Christ, sinon le même Jésus-Christ qui a été prédestiné Fils de Dieu en puissance? Par conséquent, quand nous entendons dire: « Fils de Dieu en puissance de Jésus-Christ», ou (497) encore : « Fils de Dieu par la résurrection d’entre les morts de Jésus-Christ », alors que l’Apôtre aurait pu dire, selon le langage ordinaire : En sa puissance, ou : selon l’Esprit de sa sanctification, ou: par sa résurrection d’entre les morts, ou d’entre ses morts; quand nous lisons cela, dis-je, nous ne nous croyons point du tout obligés de supposer une autre personne, mais bien la seule et même, à savoir celle du Fils de Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ. De même quand nous entendons dire: «Dieu fit l’homme à l’image de Dieu », bien qu’on aurait pu dire en termes plus conformes à l’usage : à son image, nous ne sommes point obligés de chercher une autre personne dans la Trinité, mais nous n’y voyons que la seule et même Trinité, qui est un seul Dieu et à l’image de laquelle l’homme a été fait.

  1. Cela établi, si nous devons chercher l’image de la Trinité , non dans un seul homme, mais dans trois, Père, Mère et Fils, l’homme n’était donc pas fait à l’image de Dieu avant que sa femme fût formée et qu’ils eussent un fils, puisqu’il n’y avait pas trinité jusqu’alors. Dira-t-on qu’il y avait déjà Trinité, puisque la femme, quoique encore privée de sa forme propre, était cependant contenue virtuellement dans le flanc de son mari, comme le fils dans les entrailles du père? Pourquoi alors l’Ecriture, après avoir dit . « Dieu fit l’homme à l’image de Dieu», ajoute-t-elle aussitôt : « Dieu le créa; il les créa mâle et femelle et il les bénit (Gen., I, 27, 28 )?» Ou bien faudrait-il distinguer et dire en premier lieu: « Et Dieu fit l’homme»; puis en second lieu : « Il le fit à l’image de Dieu »; et en troisième lieu : « il les créa mâle et femelle? » Car quelques-uns ont eu peur de dire : Il le fit mâle et femelle, pour ne pas donner lieu de croire à quelque chose de monstrueux comme sont les hermaphrodites : bien qu’on puisse en toute vérité comprendre les deux sexes en un seul mot singulier, puisqu’il est dit: « Deux dans une seule chair ». Pourquoi donc, comme je le disais d’abord, dans la nature humaine faite à l’image de Dieu, l’Ecriture ne mentionne-t-elle que mâle et femelle? Il semble que pour compléter l’image de la Trinité, il aurait fallu parler aussi du fils quoique encore renfermé dans les entrailles du père, comme la femme l’était dans le flanc du mari. Ou bien la femme était-elle déjà créée, et l’Ecriture a-t-elle dit en très-peu de mots ce qu’elle devait dire ensuite plus au long en expliquant la formation de la femme, tandis que le fils n’aurait pu être mentionné, puisqu’il n’était pas encore né? Comme si l’Esprit-Saint n’aurait pas pu renfermer aussi l’idée du fils dans ce peu de mots, en se réservant de raconter plus tard sa naissance, ainsi qu’il a raconté un peu plus bas la manière dont la femme a été tirée de l’homme (Gen., II, 24, 22 ), bien qu’il n’ait pas omis de donner ici son nom!

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Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit

6. Kapitel. Zurückweisung dieser Anschauung.

S. 132 6. Nicht also deshalb lehnen wir diese Anschauung ab, weil wir die Vorstellung scheuen, daß die heilige, unverletzliche und unwandelbare Liebe gleichsam die Gattin Gottes des Vaters ist, die von ihm ihr Dasein hat, nicht freilich wie sein Sproß, damit er mit ihr das Wort zeuge, durch das alles geworden ist;1 wir lehnen sie vielmehr ab, weil sie die Schrift offenkundig als falsch erweist. Gott sagte nämlich: „Laßt uns den Menschen machen nach unserem Bild und Gleichnis“;2 ein wenig später aber heißt es: „Und es schuf Gott den Menschen nach dem Bilde Gottes.“3 „Unser“ würde es, da es eine Mehrzahl besagt, sicherlich nicht mit Recht heißen, wenn der Mensch nach dem Bilde einer einzigen Person geschaffen würde, sei es nach der Person des Vaters oder nach jener des Sohnes oder nach jener des Heiligen Geistes. Vielmehr heißt es „nach unserem Bilde“, weil er nach dem Bilde der Dreieinigkeit geschaffen wurde. Damit wir hinwieder nicht meinen, man dürfe bei der Dreieinigkeit an drei Götter glauben, während doch eben diese Dreieinigkeit der eine Gott ist, heißt es: „Und es schuf Gott den Menschen nach dem Bilde Gottes“, gerade so wie wenn es hieße: nach seinem Bilde.

7. Solche Ausdrucksweisen sind in den heiligen Büchern üblich. Einige jedoch geben, auch wenn sie den katholischen Glauben für sich in Anspruch nehmen, so wenig sorgfältig auf sie acht, daß sie das Wort: „Gott schuf nach dem Bilde Gottes“ so verstehen, als ob es hieße: Es schuf der Vater nach dem Bilde des Sohnes;4 sie wollen damit behaupten, daß in der Heiligen Schrift Gott auch der Sohn heißt, gleich als ob andere, ganz wahre und klare Zeugnisse fehlten, in denen der Sohn S. 133 nicht nur Gott, sondern auch wahrer Gott heißt. Indem sie nämlich mit diesem Schriftzeugnis einige Schwierigkeiten zu lösen sich anstrengen, verwickeln sie sich so sehr in andere, daß sie keinen Ausweg mehr haben. Wenn nämlich der Vater nach dem Bilde des Sohnes schuf, so daß der Mensch nicht Bild des Vaters, sondern nur des Sohnes ist, dann ist der Sohn dem Vater unähnlich. Wenn aber der fromme Glaube lehrt, wie er tatsächlich lehrt, daß der Sohn bis zur Gleichheit des Wesens dem Vater ähnlich ist, dann muß, was nach der Ähnlichkeit des Sohnes geschaffen ist, auch nach der Ähnlichkeit des Vaters geschaffen sein. Ferner wenn der Vater den Menschen nicht nach seinem, sondern nach des Sohnes Bild schuf, warum sagt er dann nicht: Lasset uns den Menschen machen nach deinem Bilde und Gleichnisse, sondern: nach unserem? Doch nur deshalb, weil das Bild der Dreieinigkeit im Menschen entstand, damit auf diese Weise der Mensch das Bild des einen, wahren Gottes sei; die Dreieinigkeit ist ja selbst der eine wahre Gott. Es gibt aber zahllose derartige Aussprüche in der Schrift. Die angeführten mögen genügen. In den Psalmen heißt es so: „Des Herrn ist das Heil, und in deinem Volke ist dein Preis“,5 gleich als ob zu einem anderen gesprochen würde, nicht mit dem, von dem es hieß: „Des Herrn ist das Heil.“ Und wiederum heißt es: „Von dir werde ich der Prüfung entrissen, und auf meinen Gott hoffend, überschreite ich die Mauer“,6 gleich als ob zu einem anderen gesagt würde: „Von dir werde ich der Prüfung entrissen.“ Und wiederum: „Völker fallen unter dir, im Herzen der Königsfeinde“,7 wie wenn es hieße: Im Herzen deiner Feinde. Eben zum Könige, das heißt zu unserem Herrn Jesus Christus, hatte er ja gesagt: „Völker fallen vor S. 134 dir.“ Dieser König ist zu verstehen, wenn es heißt: „im Herzen der Königsfeinde“. Seltener findet man solche Ausdrucksweise in den Schriften des Neuen Testamentes. Aber im Briefe an die Römer spricht der Apostel „von seinem Sohne, der dem Fleische nach aus dem Geschlechte Davids stammte, der vorherbestimmt ist als Sohn Gottes in Macht, gemäß dem Geiste der Heiligung auf Grund der Totenauferstehung unseres Herrn Jesus Christus“,8 gleich als hätte er anfangs von einem anderen gesprochen. Was ist nämlich der Sohn Gottes, der vorherbestimmt wurde auf Grund der Totenauferstehung unseres Herrn Jesus Christus, anderes als eben dieser Jesus Christus, der als Sohn Gottes in Macht vorherbestimmt wurde? Wie wir also, wenn wir hören: „der Sohn Gottes in der Kraft Jesu Christi“, oder: „der Sohn Gottes gemäß dem Geiste der Heiligung Jesu Christi“, oder: „der Sohn Gottes auf Grund der Totenauferstehung Jesu Christi“, während er doch in gebräuchlicher Weise hätte sagen können: in seiner Kraft, oder: gemäß dem Geiste seiner Heiligung, oder: auf Grund seiner Auferstehung von den Toten, wie wir da nicht gezwungen sind, an eine andere Person zu denken, sondern an ein und dieselbe, nämlich an die Person des Sohnes Gottes, unseres Herrn Jesu Christi, so sind wir, wenn wir hören: „Gott schuf den Menschen nach dem Bilde Gottes“, obgleich in gebräuchlicherer Weise gesagt werden könnte: nach seinem Bilde, doch nicht gezwungen, an eine andere Person in der Dreieinigkeit zu denken, sondern an ein und dieselbe Dreieinigkeit, die der eine Gott ist und nach deren Bild der Mensch erschaffen ist, müssen wir denken.

8. Wenn es anders wäre, wenn wir nämlich eben das Bild der Dreieinigkeit nicht in einem, sondern bloß in drei Menschen annehmen, in Vater, Mutter und Sohn, so war also der Mensch, bevor er eine Gattin hatte und bevor sie einen Sohn zeugten, nicht nach dem Bilde S. 135 Gottes geschaffen, weil es noch keine Dreiheit war. Oder will etwa jemand sagen: Es war schon eine Dreiheit, wenn auch noch nicht in fertiger Gestalt, so doch ursprunghaft durch die Natur; die Frau war ja schon in der Seite des Mannes und der Sohn in den Lenden des Vaters? Warum fuhr dann die Schrift, als sie gesagt hatte: „Gott schuf den Menschen nach dem Bilde Gottes“, fort: „Gott schuf ihn, als Mann und Frau schuf er sie und segnete sie?“9 Vielleicht muß man auch so abteilen: „Und Gott schuf den Menschen“, dann ginge es weiter: „Nach dem Bilde Gottes schuf er ihn“, und dann käme die dritte Beifügung: „Als Mann und Frau schuf er sie“; manche scheuten sich nämlich zu sagen: als Mann und Frau schuf er ihn, damit man nicht gleichsam an eine Art Ungetüm denke, wie es die sogenannten Mannweiber sind; man könnte aber auch so ohne Künstelei verstehen, daß von beiden die Einzahl gebraucht wird, es heißt ja: „zwei in einem Fleische“;10 warum also ― so begann ich vorhin zu fragen ― erwähnt die Schrift, wo sie von der nach dem Bilde Gottes geschaffenen menschlichen Natur spricht, außer Mann und Frau nichts weiter? Zur Vollendung des Bildes der Dreieinigkeit hätte sie doch auch den Sohn hinzufügen müssen, wenngleich er noch in den Lenden des Vaters ruhte wie die Frau in seiner Seite. Oder war etwa die Frau schon geschaffen, und hat die Schrift nur in kurzer Rede zusammengefaßt, wovon sie nachher sorgfältiger erklärte, wie es geschah, und hat deshalb der Sohn nicht erwähnt werden können, weil er noch nicht geboren war? Als ob der Heilige Geist dies nicht auch kurz zusammenfassend hätte darstellen können, um nachher am gehörigen Ort von der Geburt des Sohnes zu erzählen, wie er von der Erschaffung des Weibes aus der Seite des Mannes nachher an der gehörigen Stelle erzählte und doch nicht unterließ, das Weib hier zu nennen.


  1. Joh. 1, 3. ↩

  2. Gen. 1, 26. ↩

  3. Gen. 1, 27. ↩

  4. Vgl. zu dieser von Augustinus in seiner früheren schriftstellerischen Tätigkeit gleichfalls vertretenen Anschauung Bd. 1, Einleitung S. XXXXIV. ↩

  5. Ps. 3, 9 [hebr. Ps. 3, 9]. ↩

  6. Ps. 17, 30 [hebr. Ps. 18, 30]. ↩

  7. Ps. 44, 6 [hebr. Ps. 45, 6]. Augustinus liest: populi sub te cadent in corde (nicht corda) inimicorum regis. Vgl. seine Erklärung zu Ps. 44, 6 [hebr. Ps. 45, 6]. ↩

  8. Röm. 1, 3 f. ↩

  9. Gen. 1, 27 f. ↩

  10. Gen. 2, 24. ↩

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Einleitung
On the Trinity - Introductory Essay

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