• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Trinitate

Übersetzung ausblenden
De la trinité

CHAPITRE X.

ON NE DESCEND QUE PAR DEGRÉS DANS L’ABÎME DU VICE.

  1. Quand l’âme, dans son intérêt ou dans celui des autres, cherche avec bonne volonté les biens intérieurs et supérieurs, qui ne sont point le lot de quelques-uns, mais la propriété commune de tous ceux qui les aiment, et dont on jouit avec un chaste amour, sans sollicitude et sans jalousie; s’il lui arrive alors de se tromper par ignorance dans quelque opération relative aux choses passagères qu’elle administre dans le temps, et où elle n’a pas su garder la juste mesure, c’est là une tentation qui tient à l’humanité. Et c’est une grande chose de passer cette vie, qui n’est pour ainsi dire qu’une voie de retour, sans qu’il nous survienne autre chose que des tentations qui tiennent à l’humanité (I Cor., X, 13 ). Car c’est là une faute hors du corps, qui n’est point réputée fornication et par là même se pardonne très-facilement. Mais quand l’âme fait quelque chose pour acquérir ce qui excite les sensations du corps, dans le désir de les expérimenter, d’y exceller, de les toucher et d’y trouver comme le terme de son bonheur, quoi qu’elle fasse alors, elle pèche et se déshonore; elle commet la fornication en péchant contre son propre corps (Id., VI, 18 ); puis important au dedans d’elle-même les simulacres trompeurs des objets corporels et bâtissant sur eux des rêves au point de ne plus rien voir de divin hors d’eux, avare égoïste elle se remplit d’erreurs, et prodigue égoïste elle se dépouille des vertus (Rétract., liv. II, ch. XV, n. 3 ). Elle ne tombe pas tout d’un coup, il est vrai, dans une si honteuse et si misérable fornication, mais il est écrit : « Celui qui méprise les petites choses, tombera peu à peu (Eccli. XIX, 1 ) ».

Edition ausblenden
De Trinitate

X.

[X 15] Cum ergo bona voluntate ad interiora ac superiora percipienda quae non privatim sed communiter ab omnibus qui talia diligunt sine ulla angustia vel invidia casto possidentur amplexu vel sibi vel aliis consulit, etsi fallatur in aliquo per ignorantiam temporalium quia et hoc temporaliter gerit et modum agendi non teneat quem debebat, humana temptatio est. Et magnum est hanc vitam sic degere quam velut viam redeuntes carpimus ut temptatio nos non apprehendat nisi humana. Hoc enim peccatum extra corpus est nec fornicationi deputatur, et propterea facillime ignoscitur. Cum vero propter adipiscenda ea quae per corpus sentiuntur propter experiendi vel excellendi vel contrectandi cupiditatem ut in his finem boni sui ponat aliquid agit, quidquid agit turpiter agit, et fornicatur in corpus proprium peccans, et corporearum rerum fallacia simulacra introrsus rapiens et vana meditatione componens ut ei nec divinum aliquid nisi tale videatur, privatim avara fetatur erroribus et privatim prodiga inanitur viribus. Nec ad tam turpem et miserabilem fornicationem semel ab exordio prosiliret, sed sicut scriptum est: Qui modica spernit paulatim decidet.

  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Editionen dieses Werks
De Trinitate
Übersetzungen dieses Werks
De la trinité
Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit vergleichen
The Fifteen Books of Aurelius Augustinus, Bishop of Hippo, on the Trinity vergleichen
Kommentare zu diesem Werk
Einleitung
On the Trinity - Introductory Essay

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung