• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Trinitate

Übersetzung ausblenden
De la trinité

CHAPITRE XV.

CONTRE LA RÉMINISCENCE DE PLATON ET DE PYTHAGORE. PYTHAGORE DE SAMOS. COMMENT IL FAUT CHERCHER LA TRINITÉ DANS LA SCIENCE DES CHOSES TEMPORELLES.

  1. Platon, cet illustre philosophe, est parti de ce point pour établir en principe que les âmes des hommes ont vécu ici-bas avant même (504) d’être unies à leurs corps; d’où il concluait qu’apprendre était moins acquérir une connaissance nouvelle que d’en rappeler une ancienne, Il apporte en preuve l’exemple de je ne sais quel enfant, qui, interrogé sur la géométrie, répondit comme un homme consommé dans cette science. Questionné graduellement et d’une manière capricieuse, il voyait ce qu’il fallait voir et disait ce qu’il avait vu. Mais si ce n’était là qu’une réminiscence de choses autrefois connues, tous ni même le plus grand nombre ne seraient pas capables de répondre à des interrogations de ce genre; car tous n’ont pas été géomètres dans leur vie antérieure, puisqu’il y a si peu de géomètres parmi les hommes qu’en trouver un est une rareté. Il faut plutôt croire que la nature de l’âme intelligente est telle que, d’après le dessein du Créateur, elle découvre tout ce qui se rattache naturellement aux choses intellectuelles, au moyen d’une certaine lumière immatérielle spéciale, sui generis, de la même manière que l’oeil de la chair voit ce qui l’entoure à l’aide de cette lumière matérielle qu’il peut recevoir et pour laquelle il a été organisé. Car s’il n’a pas besoin de maître pour distinguer le blanc et le noir, ce n’est pas parce qu’il les a connus avant d’être créé dans le corps. En outre, pourquoi est-ce seulement dans les choses intellectuelles qu’il arrive de voir quelqu’un répondre conformément à une science qu’il ignore? Pourquoi personne ne le peut-il pour les choses sensibles, à moins de les avoir vues de ses propres yeux, ou de s’en rapporter à ceux qui les ont connues et en ont écrit ou parlé?

Car il ne faut pas en croire ceux qui racontent que Pythagore de Samos se rappelait certaines choses qu’il aurait éprouvées, lorsqu’il habitait un autre corps sur cette terre: ce qu’on rapporte aussi de quelques autres qui auraient fait la même expérience. Ce sont là de fausses réminiscences, telles que nous en éprouvons dans les songes, quand il nous semble nous souvenir d’avoir fait ou vu ce que nous n’avons jamais fait ni vu. Ces sortes d’affections se produisent aussi, même en dehors du sommeil, sous l’influence des esprits méchants et trompeurs, qui s’attachent à affermir ou à créer des idées fausses sur les émigrations des âmes, afin de tromper les hommes. Et la preuve est que si c’étaient là de vrais souvenirs se rattachant à des sensations éprouvées dans d’autres corps, tous, ou à peu près tous, les auraient, puisque, dans cette opinion, on suppose un passage perpétuel de la vie à la mort et de la mort à la vie, comme de la veille au sommeil et du sommeil à la veille.

  1. Si donc la vraie différence entre la sagesse et la science consiste en ce que la connaissance des choses éternelles appartient à la première, tandis que la connaissance rationnelle des choses temporelles est du domaine de la seconde, il n’est pas difficile de juger à laquelle des deux il faut donner ou refuser la préférence. Mais s’il faut chercher un autre signe caractéristique pour discerner ces deux choses, entre lesquelles l’Apôtre reconnaît évidemment une différence, quand il dit: « A l’un est donnée par l’Esprit la parole de sa-« gesse; à un autre la parole de science par le même Esprit »; tout au moins entre les deux qui nous occupent la différence est parfaitement claire: l’une est la connaissance intellectuelle des choses éternelles; l’autre, la connaissance rationnelle des choses temporelles, et personne n’hésitera à mettre celle-là au-dessus de celle-ci. Ainsi donc quand, laissant de côté ce qui appartient à l’homme extérieur, nous aspirons à nous élever intérieurement au-dessus de tout ce qui nous est commun avec les animaux: avant de parvenir à la connaissance des choses intellectuelles et supérieures, qui sont éternelles, nous rencontrons la connaissance rationnelle des choses temporelles. Trouvons donc en celle-ci, si cela est possible, une espèce de trinité, comme nous en avons trouvé une dans les sens de notre corps et dans les images qui s’introduisent par leur entremise dans notre âme ou dans notre esprit : ainsi, en place des objets matériels perçus au dehors par le sens corporel, nous aurons intérieurement des ressemblances de corps imprimées dans la mémoire, desquelles la pensée se formera à l’aide d’un tiers, de la volonté qui saura les unir; tout comme le regard des yeux est aussi formé par la volonté qui l’applique à l’objet visible pour produire la vision, et les unit l’un à l’autre, en se posant elle-même en tiers.

Mais ne rattachons point à ce livre des idées trop succinctes sur ce sujet. Réservons-nous, si Dieu nous aide, de donner à ces recherches une étendue suffisante dans le livre suivant, et d’exposer le résultat de nos découvertes. (505)

Übersetzung ausblenden
Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit

15. Kapitel. Die platonische Wiedererinnerungs- und die Erleuchtungslehre.

S. 153 24. Das war ja auch der Grund, warum der edle Philosoph Plato1 davon zu überzeugen suchte, daß die Seelen der Menschen hier schon gelebt hätten, bevor sie ihre Körper mit sich führten; daher komme es, so sagt er, daß man sich an das, was man lerne, als an etwas Bekanntes eher erinnere, als daß es neu erkannt werde. Er berichtete nämlich, daß irgendein Knabe, dem er eine Frage über Geometrie stellte, so geantwortet habe, als wäre er in diesem Wissenszweige ganz zu Hause. Als man ihn nämlich nach und nach und methodisch fragte, sah er, was zu sehen war, und sagte, was er sah. Wenn indes das eine Erinnerung an vorher erkannte Dinge wäre, dann könnten doch nicht alle oder fast alle, wenn man sie so befragt, dieselben Antworten geben. Es waren ja nicht alle im früheren Leben Mathematiker, da doch diese unter den Menschen so selten sind, daß man kaum einen Mathematiker finden kann.2 Man muß vielmehr glauben, daß Gott die Natur S. 154 des erkennenden Geistes so schuf, daß er mit den geistig einsehbaren Dingen in natürlicher Ordnung infolge der Anordnung des Schöpfers verbunden und ihnen unterworfen ist und so in einem gewissen unkörperlichen Licht eigener Art3 jene Dinge sieht, wie das leibliche Auge sieht, was im körperlichen Lichte in seinem Umkreis liegt — für dieses Licht empfänglich und ihm angepaßt ist es, weil es so geschaffen ist. Auch dies vermag ja weiß und schwarz ohne Lehrer nicht deshalb zu unterscheiden, weil es diese Farben schon kannte, bevor es in diesem Fleische geschaffen wurde. Letztlich warum kommt es nur bei geistig einsichtigen Dingen vor, daß jemand, der gut gefragt wird, Antworten zu geben vermag, die jeweils zu dem betreffenden Wissensfach gehören, auch wenn er darin unbewandert ist? Warum kann das niemand bei sinnfälligen Dingen tun, außer wenn er sie, da er in diesem Körper erschaffen ist, sieht oder denen, die sie kennen, glaubt, mögen sie in Schrift oder Wort hiervon erzählen? Man darf sich nämlich nicht mit jenen beruhigen, welche erzählen, Pythagoras S. 155 aus Samos habe sich an einiges Derartiges erinnert, das er erfahren habe, da er hier schon einmal in einem anderen Leibe gewesen sei. Andere erzählen wieder von anderen, daß sie etwas dieser Art in ihrem Geiste erlebt hätten. Daß es sich jedoch hierbei um irrige Erinnerungen handelte, wie wir sie vielfach im Schlafe erleben, wenn es uns vorkommt, als ob wir uns erinnerten, etwas getan oder gesehen zu haben, was wir nicht getan und nicht gesehen haben, und daß in diesen Zustand der Geist jener Männer auch im Wachen versetzt wurde, und zwar durch die Eingebungen bösartiger und trügerischer Geister, die alle Sorge darauf verwenden, über das Werden der Seelen zur Täuschung der Menschen falsche Meinungen zu befestigen oder zu verbreiten: das kann daraus erschlossen werden, daß, wenn sich jene Männer an die Dinge wirklich erinnerten, die sie früher einmal hier in anderen Leibern sahen, dies vielen oder fast allen Leuten widerfahren würde, wo man doch vermutet, daß unaufhörlich aus Lebenden Tote, aus Toten Lebende werden, wie aus Wachenden Schlafende und aus Schlafenden Wache.

25. Wenn also die rechte Unterscheidung zwischen Weisheit und Wissenschaft4 die ist, daß zur Weisheit die schauende Erkenntnis der ewigen Dinge gehört, zur S. 156 Wissenschaft aber die Verstandeserkenntnis der zeitlichen Dinge, so ist es nicht schwer, zu entscheiden, was dem einen vorzuziehen, was nachzusetzen ist. Wenn man aber eine andere Unterscheidung machen muß, durch welche diese beiden auseinandergehalten werden können — daß sie unbezweifelbar verschieden sind, lehrt der Apostel, wenn er sagt: „Dem einen wird durch den Geist die Rede der Weisheit gegeben, dem anderen die Rede der Wissenschaft nach demselben Geist“5 —, so ist doch der Unterschied auch zwischen diesen beiden Sachverhalten, die wir angenommen haben, ganz offensichtlich, daß nämlich die eine die schauende Erkenntnis der ewigen Dinge ist, die andere die Verstandeserkenntnis der zeitlichen, und niemand bezweifelt, daß die erstere der zweiten vorzuziehen ist. Wenn wir das, was zum äußeren Menschen gehört, verlassen und von dem, was wir mit den Tieren gemeinsam haben, nach innen aufzusteigen verlangen, so begegnet uns, bevor wir zur Erkenntnis der geistig einsichtigen und höchsten Dinge, die ein immerwährendes Sein haben, gelangen, die Verstandeserkenntnis der zeitlichen Dinge. Auch in ihr wollen wir, wenn wir können, irgendeine Dreiheit finden, wie wir sie in den Leibessinnen fanden und in dem, was in unsere Seele oder in unseren Geist bildhaft eintrat, so daß wir entsprechend den körperlichen Dingen, welche draußen stehen, und die wir mit dem Leibessinn berühren, drinnen Bilder der Körper S. 157 haben, die dem Gedächtnis eingeprägt sind und aus denen das Denken geformt wird, wenn der Wille als drittes beides verbindet — so wurde ja auch von draußen die Sehkraft der Augen geformt, welche der Wille, auf daß eine Schau geschehe, an das sichtbare Ding hintrug; er vereinigte sie dann beide, indem er auch hier sich selbst als drittes hinzugesellte. Die Erörterung hierüber soll jedoch nicht mehr in dieses Buch hineingezwängt werden, so daß in dem folgenden, wenn Gott hilft, die Untersuchung passend weitergeführt und, was gefunden ist, erklärt werden kann.


  1. Vgl. über Plato etwa H. Meyer, Geschichte der alten Philosophie. München 1925, 139—142. ↩

  2. Was Augustins Verhältnis zur platonischen Wiedererinnerungslehre betrifft, so sucht Gilson a. a. O. S. 134 f., 141 f. zu zeigen, daß Augustinus nie die platonische Lehre von der Präexistenz der Seele rückhaltlos vertritt, wenngleich er ihr in seinen ersten Schriften nahegestanden ist. Vgl. auch J. Hessen, Die Begründung der Erkenntnis nach dem heiligen Augustinus. Münster 1916, 55—62. In den Retractationes verwirft er die platonische Lehre entschieden (l. I c. 4 n. 4; c. 8 n. 2). Wenn er auch die platonische Formel von der Wiedererinnerung in jeder Periode seiner schriftstellerischen Tätigkeit beharrlich wiederholt, so bedeutet sie doch in späteren Schriften nicht mehr, was sie zu Anfang seiner schriftstellerischen Tätigkeit bedeutet, nicht mehr nämlich Erinnerung an Vergangenes, sondern an Gegenwärtiges. Sich erinnern wird soviel wie: erleuchtet werden. ↩

  3. Man könnte vielleicht auch übersetzen: von der gleichen Art wie der Geist (quadam luce sui generis incorporea). Gilson a. a. O. S. 485 f. macht darauf aufmerksam, daß im Mittelalter Matthäus von Aquasparta (Quaestiones disputatae, ed. Quaracchi 1903, Bd. 1, S. 243 und 264) die Stelle in dem im Texte dieser Übersetzung gebotenen Sinne erklärte, Thomas von Aquin hingegen (De spiritualibus creaturis X) die Stelle in dem vorhin genannten Sinne verstand. Selbst wenn die letzte Erklärung richtig wäre, so würde Augustinus damit nur sagen, daß dieses Licht zur Seinsart der Seele gehört, also unstofflich ist, nicht aber, daß es geschaffen ist wie die Seele. Wie die Leibesaugen die körperlichen Dinge in einem Lichte schauen, das körperlich ist wie die Augen, so schaut der Geist die geistigen Dinge in einem Lichte, das unkörperlich ist wie der Geist. Ch. Boyer, L’idée de Vérité dans la philosophie de saint Augustin, Paris 1921, hat Augustinus mit thomistischen Augen gesehen. Für Matthäus von Aquasparta siehe M. Grabmann, Die philosophische und theologische Erkenntnislehre des Kardinals Matthäus von Aquasparta, Wien 1916. ↩

  4. Die Weisheit vollzieht sich im Bereiche der höheren Vernunft durch die Schau der unwandelbaren Wahrheit, in der Unterwerfung unter die Ideen, d. h. unter Gottes Wahrheit; sie schließt in sich und begründet die Seligkeit. Die Wissenschaft vollzieht sich im Bereiche der niederen Vernunft durch die zergliedernde Erkenntnis der sinnfälligen Dinge. Ihr ist das Tun zugeordnet, die Leitung und Ordnung der irdischen Gebiete. Sie ist von der Gefahr bedroht, daß sie in der Körperwelt stehenbleibt, in den Dingen ausruht, sie um ihrer selbst willen kennen will und so, indem sie nicht mehr über das Reich der Sinne hinauskommt, deren Sklave wird. Das rechte Verständnis ist dies, daß die Wissenschaft sich der Weisheit unterordnet, deren Werkzeug sein will und ein Weg zu ihr. Augustinus lehnt eine wissenschaftsimmanente, d. h. eine in sich selbst stehende und sich aus sich selbst verstehende Wissenschaft ab. Vgl. für die Unterscheidung und gegenseitige Zuordnung von Weisheit und Wissenschaft: Gilson a. a. O. 193—214; Schmaus a. a. O. 285―291. Wie die augustinische Anschauung im Mittelalter weiterlebt, kann man zum Beispiel ersehen in dem sehr aufschlußreichen Buche: Theophora Schneider O. S. B., Der intellektuelle Wortschatz Meister Eckeharts. (Neue Deutsche Forschungen. Abteilung Deutsche Philologie, hrsg. von Jost Trier.) Berlin 1935. ↩

  5. 1 Kor. 12, 8. ↩

  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Editionen dieses Werks
De Trinitate vergleichen
Übersetzungen dieses Werks
De la trinité
Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit
The Fifteen Books of Aurelius Augustinus, Bishop of Hippo, on the Trinity vergleichen
Kommentare zu diesem Werk
Einleitung
On the Trinity - Introductory Essay

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung