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De la trinité
CHAPITRE XVIII.
FAUT-IL, D’APRÈS LES PAROLES DE SAINT JEAN, VOIR AUSSI DANS L’IMMORTALITÉ DU CORPS, NOTRE FUTURE RESSEMBLANCE AVEC LE FILS DE DIEU?
- L’apôtre Jean dit: « Mes bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu; mais on ne voit pas encore ce que nous serons; nous savons que lorsqu’il apparaîtra nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est (I Jean, III, 2 ) ». D’après ce texte, on voit que la ressemblance avec Dieu sera parfaite dans son image, quand celle-ci aura reçu la pleine vision de la divinité. Du reste, ces paroles de l’apôtre Jean semblent s’appliquer même à l’immortalité du corps. Car ici aussi nous serons semblables à Dieu, mais à Dieu le Fils seulement, puisque seul entre les personnes de la Trinité, il a pris un corps, dans lequel il est mort et ressuscité et qu’il a introduit dans le séjour éternel. Ce (539) sera donc encore l’image de Dieu quand nous aurons comme lui un corps immortel et que nous serons, sous ce point de vue conformes à l’image, non du Père ou du Saint Esprit, mais du Fils seulement, puisque c’es de lui seul qu’il est dit : « Le Verbe a été fait chair (Jean, I, 14 ) », comme le maintient la foi orthodoxe. De là ces paroles de l’Apôtre : « Ceux qu’il a connus par sa prescience, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin qu’il fût lui-même le premier-né entre beaucoup de frères (Rom., VIII, 29 ) », c’est-à-dire « premier-né d’entre les morts», comme le dit le même Apôtre (Col., I, 18) ; parla mort, la chair a été semée dans l’abjection, et est ressuscitée dans la gloire. Selon cette image du Fils, à laquelle nous devenons conformes par l’immortalité de notre corps, nous faisons ce que conseille encore l’Apôtre : « Comme donc nous avons porté l’image du terrestre, portons aussi l’image du céleste (I Cor., XV, 43-49 )»; afin de croire véritablement et d’espérer inébranlablement qu’après avoir été mortels selon Adam, nous serons immortels selon le Christ. C’est ainsi que nous pouvons porter la même image que lui, non encore dans la vision, mais dans la foi, non encore en réalité, mais en espérance; car c’était de la résurrection que l’Apôtre parlait en disant cela.
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Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit
18. Kapitel. Versteht der Apostel Johannes die Ähnlichkeit mit Gott von unserem Leibe oder von unserem Geiste?
24. Der Apostel Johannes aber sagt: „Geliebteste, jetzt sind wir Kinder Gottes, und es ist noch nicht offenbar, was wir sein werden; wir wissen aber, daß wir, wenn es offenbar sein wird, ihm ähnlich sein werden, weil wir ihn sehen werden, wie er ist.“1 Hier wird deutlich, daß in diesem Bilde Gottes sich die volle Ähnlichkeit mit ihm verwirklichen wird, wenn es zu seiner vollen Schau kommen wird. Freilich könnte es auch scheinen, als ob dies Wort vom Apostel Johannes von der Unsterblichkeit des Leibes gemeint sei. Auch in dieser werden wir ja Gott ähnlich sein, aber nur dem Sohne, weil er allein in der Dreieinigkeit einen Leib annahm, in welchem er starb, auferstand und dieses Leibliche zum Höheren hinführte. Es ist nämlich auch von jenem Bilde des Sohnes Gottes die Rede, in dem wir wie er einen unsterblichen Leib haben werden, die wir in diesem Bereiche gleichförmig geworden sind nicht dem Bilde des Vaters oder Heiligen Geistes, sondern nur des Sohnes — von ihm allein liest man ja und versteht man in durchaus gesundem Glauben das Schriftwort: „Das Wort ist Fleisch geworden.“2 Deshalb sagt der Apostel: „Die er vorher erkannte, hat erS. 246auch vorher bestimmt, dem Bilde seines Sohnes gleichförmig zu werden, auf daß er selbst der Erstgeborene unter vielen Brüdern sei.“3 „Als Erstgeborener“ ist er sicherlich nach demselben Apostel „von den Toten“4 — im Tode ist sein Fleisch gesät worden in Unehre — auferstanden in Herrlichkeit.5 Nach diesem Bilde des Sohnes, dem wir durch die Unsterblichkeit im Leibe gleichförmig werden, tun wir auch das, was der gleiche Apostel so ausdrückt: „Wie wir das Bild des irdischen Menschen tragen, so werden wir auch das Bild dessen tragen, der vom Himmel ist,“6 daß wir nämlich, wie wir in Adam sterblich waren, so in wahrem Glauben und sicherer und fester Hoffnung daran festhalten, daß wir in Christus unsterblich sein werden. So nämlich können wir jetzt dieses Bild tragen: nicht im Schauen, sondern im Glauben, nicht in Wirklichkeit, sondern in Hoffnung. Von der Auferstehung des Leibes sprach ja damals der Apostel, als er dies sagte.