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De la trinité
CHAPITRE II.
TOUTE TRANSFORMATION CORPORELLE A POUR PREMIER PRINCIPE LA VOLONTÉ DE DIEU. EXEMPLE.
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Au reste nous trouvons d’abord dans le changement et le mouvement des corps un certain ordre naturel que nous rapportons sans doute à la volonté de Dieu, mais que nous cessons d’admirer parce que lui-même ne cesse de le reproduire. Je range en cette catégorie les divers phénomènes qui se succèdent rapidement, ou du moins à de courts intervalles, au ciel, sur la terre et sur la mer. Tels sont la naissance et la mort des plantes et des animaux, et l’aspect si varié et si mobile des astres et de l’océan. Mais il est d’autres phénomènes qui sont soumis au même principe d’ordre, et qui néanmoins ne se produisent qu’assez rarement. Le vulgaire s’en étonne, mais les savants les expliquent, et leur successive répétition fait qu’on les admire d’autant moins qu’on les connaît mieux. Tels sont les éclipses, l’apparition des comètes, les tremblements de terre, la naissance des monstres et autres accidents semblables, qui tous arrivent par la seule volonté de Dieu, mais dans lesquels le commun des hommes n’aperçoit pas cette volonté. C’est pourquoi d’orgueilleux philosophes ont bien pu les rapporter à d’autres cames. Quant à leurs théories, quelquefois elles sont vraies, parce que, même à leur insu, elles se rapprochent de cette cause première et souveraine qu’ils ne découvraient pas, et qui n’est autre que la volonté de Dieu, et quelquefois aussi elles sont fausses, parce qu’elles reposent bien plus sur leurs préjugés personnels et leurs erreurs, que sur une étude approfondie des corps et du mouvement.
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J’explique ma pensée par un exemple. Le corps de l’homme nous présente d’abord une certaine masse de chair, et une certaine forme de beauté; puis il nous offre des membres distincts et coordonnés entre eux, et différentes humeurs dont le juste équilibre constitue l’état de santé. Mais ce corps est régi par une âme qui lui a été adjointe, et qui est douée de raison. En outre cette âme, quoique soumise au changement, peut entrer en participation de la sagesse immuable et divine. C’est de cette sagesse que le psalmiste a dit, « que toutes ses parties sont dans une parfaite union entre elles »; parce que les saints, comme autant de pierres vivantes, entrent dans la construction de cette Jérusalem céleste qui est notre mère immortelle. Aussi le psalmiste s’écrie-t-il: « O Jérusalem ! toi qui es bâtie comme une ville dont toutes les parties sont dans une parfaite union entre elles ( Ps., CXXI, 3 )». (390) Cette parfaite union désigne ici le bien souverain et immuable, c’est-à-dire Dieu, sa sagesse et sa volonté; et c’est du même Dieu que le même psalmiste a dit dans un autre endroit « Seigneur, vous les changerez, et ils seront changés, mais pour vous, vous êtes éternellement le même ( Ps., CI, 27, 28). »
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Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit
2. Kapitel. Der göttliche Wille ist die höchste Ursache alles Geschehens in der Körperwelt.
7. Anders äußert sich jedoch die Ordnung der Natur bei der Umwandlung und Veränderung der Körper, wo sie, zwar auch dem Winke Gottes dienstbar, jedoch durch die gewohnte beharrliche Wiederkehr das Auffallende verloren hat — so ist es bei den Veränderungen, die in ganz kurzen oder jedenfalls in nicht langen Zwischenpausen am Himmel, auf der Erde oder im Meere sich begeben, mag es sich um Geburten oder Untergänge oder sonst irgendwie in Erscheinung tretende Vorgänge handeln —, anders bei den durch die gleiche Ordnung bedingten Ereignissen, die sich in längeren Zwischenpausen wiederholen und uns daher weniger gewohnt sind. Mögen viele über sie in Staunen geraten, von den Erforschern dieser Welt werden sie begriffen, und je häufiger sie sich im Fortgang der Geschlechter wiederholen und je öfter man von ihnen erfährt, um so weniger fallen sie auf. So ist es mit der Verfinsterung der Himmelskörper, mit manchen seltenen Sterngebilden, mit den Erdbeben, Mißgeburten und ähnlichen S. 108 derartigen Vorkommnissen, von denen keines eintritt, es sei denn auf Grund des göttlichen Willens, was freilich viele nicht durchschauen. Es blieb daher dem nichtigen Gerede der Philosophen vorbehalten, sie auch anderen Ursachen zuzuschreiben, sei es wahren, aber dann eben nur den nächsten, während sie für die alle anderen überragende Ursache, das ist den Willen Gottes, gar keinen Blick hatten, sei es falschen, auf die sie nicht eine sachliche Prüfung der stofflichen Dinge und Vorgänge, sondern nur ihr eigenes Vorurteil und irriges Denken gebracht hat.
8. Ich will, so gut ich kann, das Gesagte durch ein Beispiel erläutern, damit es verständlich wird. Zweifellos besitzt der menschliche Körper eine bestimmte Menge Fleisch, eine bestimmte äußere Gestalt, ein Unterschieden- und Zueinandergeordnetsein der Glieder, eine bestimmte gesundheitliche Beschaffenheit. Diesen Körper lenkt die ihm eingehauchte Seele, und zwar die Geistseele, Wenn diese auch wandelbar ist, so kann sie doch jener unwandelbaren Weisheit teilhaft werden, auf daß sie „Teilnahme sei an ihm selbst“,1 wie es im Psalm von allen Heiligen heißt, aus denen wie aus lebendigen Steinen jenes Jerusalem aufgebaut wird, unsere ewige Mutter im Himmel. So singen wir ja: „Jerusalem ist aufgebaut als Stadt, ist Teilnahme an ihm selbst,“2 Unter „an ihm selbst“ ist an dieser Stelle jenes höchste, unwandelbare Gut zu verstehen, das Gott ist, und seine Weisheit und sein Wille. Ihm singen wir an einer anderen Stelle: „Du veränderst sie, und sie werden verändert werden; du aber bleibst derselbe.“3