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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Trinitate

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De la trinité

CHAPITRE IX.

TOUTES LES CAUSES ONT LEUR PRINCIPE EN DIEU.

  1. Et en effet, autre est le pouvoir de créer et de régir une créature quelconque, comme cause première et efficace de toute existence : or, ce pouvoir n’appartient qu’au Dieu qui a créé toutes choses; et autre est la faculté d’agir au dehors dans la limite des forces et des moyens qu’il nous donne, en sorte que nous fassions à notre gré paraître ou disparaître cet être que le Seigneur aura créé et que nous en changions la forme et les qualités. Et en effet, cet être existe originairement et primitivement dans l’ensemble des éléments, et il lui suffit de rencontrer un milieu favorable pour qu’il se produise soudain. Ne disons-nous pas qu’une mère est enceinte de son enfant? et de même, l’univers est plein d’embryons qui ne demandent qu’à se développer, et dont la création est l’oeuvre de cette essence suprême sans laquelle rien ne saurait ni naître, ni mourir, ni venir à l’existence, ni disparaître. Mais il faut raisonner autrement de l’emploi extérieur des causes secondes. Quoique souvent miraculeuses, elles n’en suivent pas moins les lois de la nature, en ce sens qu’elles favorisent le développement rapide et soudain de certains êtres qui reposaient cachés et inconnus dans le sein de la nature. Or, nous disons que ces êtres sont créés, parce qu’ils s’épanouissent au dehors par l’extension des (395) forces vitales que leur a secrètement distribuée avec poids, nombre et mesure, Celui qui dis pose de toutes choses avec sagesse, justice et équité. Au reste, un tel emploi des cause; secondes peut appartenir aux mauvais ange; et aux pécheurs, ainsi que je l’ai prouvé par l’exemple de l’agriculture.

  2. Quant aux animaux, il nous semblerait tout d’abord assez difficile d’expliquer comment ils recherchent instinctivement ce qui peut leur plaire, et évitent ce qui peut leur déplaire. Mais combien de savants ont étudié cette question , et peuvent nous dire quelles plantes, quelles viandes, quelles combinaisons, et quelles affinités ou répulsions des fluides et des éléments donnent naissance aux animaux? Et néanmoins, qui a jamais considéré ces savants comme les créateurs du règne animal? Au reste, si l’homme, même le plus impie, peut expliquer la formation des vers et des mouches, est-il étonnant que les mauvais anges aient connu, en raison de la subtilité de leur esprit, en quels lieux et en quels éléments reposaient les embryons des grenouilles et des serpents. Ce sont ces embryons qu’ils placèrent, il est vrai, dans des conditions si favorables qu’ils en accélérèrent le développement ; mais en réalité, ils ne les créèrent pas. Toutefois, cette oeuvre parut un véritable prodige, parce qu’elle était extraordinaire, car nous n’admirons point ce que nous faisons habituellement.

Peut-être aussi vous étonnerez-vous d’un développement si prompt, et de ces éclosions spontanées; mais observez que même avec des moyens purement humains, nous obtenons de semblables résultats. D’où vient, en effet, que les vers s’engendrent plus facilement dans les cadavres l’été que l’hiver, et à une température chaude qu’à une exposition froide? Mais ici, la puissance de l’homme est d’autant plus faible que son intelligence est moins étendue, et que l’engourdissement de ses membres se prête plus difficilement au rapide mouvement des corps. Au contraire, plus il est facile aux anges, bons ou mauvais, d’agir sur les éléments et les causes secondes, plus aussi la célérité de leurs opérations nous paraît merveilleuse.

  1. Cependant le seul et unique Créateur est le Dieu qui forme le germe de tous ces différents êtres, et qui ne partage avec personne sa puissance créatrice. Car c’est en lui seul que reposent dès le commencement l’ordre de la création, la sagesse de ses plans et l’équilibre de ses forces. C’est encore lui seul qui veut bien communiquer aux anges quelque extension de son ineffable pouvoir; en sorte qu’ils ne font que ce qu’il daigne leur permettre de faire, et qu’ils deviennent impuissants, dès qu’il leur retire cette permission. Comment, en effet, expliquer autrement, que les magiciens de Pharaon n’aient pu rassembler des moucherons, après avoir produit des grenouilles et des serpents? Certes, il faut ici reconnaître la défense absolue de Dieu et l’action immédiate de l’Esprit-Saint. Au reste, ils l’avouèrent eux-mêmes, quand ils dirent: «Le doigt de Dieu est là ( Exod., VII, 12 ) ». Mais que peuvent faire les anges en vertu même de leur nature? De quoi sont-ils incapables sans une permission expresse? et quelles opérations sont incompatibles avec leur condition d’êtres spirituels? ce sont autant de questions qu’il est impossible à l’homme de résoudre, à moins qu’il n’ait reçu de Dieu ce don spécial que l’Apôtre nomme « le discernement des esprits (I Cor., XII, 10 ) ». Nous savons en effet que l’homme possède la faculté de marcher, et qu’on peut lui en ôter l’exercice : mais nous n’ignorons point qu’il ne pourrait voler, quand même on lui en donnerait la permission. Et de même les anges inférieurs peuvent faire certaines choses, si Dieu le leur permet par l’intermédiaire des anges supérieurs, et ils ne peuvent en faire quelques autres, même avec l’autorisation de ceux-ci, parce que le Seigneur a voulu limiter l’exercice de leur puissance. C’est que souvent il ne permet pas aux esprits angéliques de faire tout ce qui serait dans le droit et les attributions de leur nature.

  2. Au reste nous devons reconnaître l’action des anges dans les divers phénomènes qui accompagnent ordinairement le cours des saisons et l’ordre de la nature. Tels sont le lever et le coucher des astres, la naissance et la mort des hommes et des animaux, la reproduction si variée des plantes et des arbres, les nuées et les nuages, la neige et la pluie, la foudre et le tonnerre, les éclairs et la grêle, le vent et le feu, le froid et le chaud. Tels sont encore quelques autres phénomènes qui ne se montrent que plus rarement, comme les éclipses, les comètes, les tremblements de terre, la naissance des monstres, et autres (396) prodiges de ce genre. J’observe néanmoins que la cause première et souveraine de to us ces phénomènes est la volonté de Dieu. Aussi le psalmiste, après en avoir énuméré plusieurs, « le feu, la grêle, la neige, la gelée et le souffle des tempêtes » a-t-il soin d’ajouter « qu’ils obéissent à la parole du Seigneur ( Ps., CXLVIII, 8 )». Il prévient ainsi l’erreur de ceux qui, en dehors de la volonté divine, les attribueraient soit au hasard, soit à des causes purement physiques, ou même à l’action unique des anges.

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Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit

9. Kapitel. Die erste Ursache aller Dinge ist Gott.

16. Es ist nämlich etwas anderes, aus dem innersten und höchsten Angelpunkte der Ursachen heraus die Schöpfung zu begründen und zu regieren — der das kann, ist allein der Schöpfer Gott —, etwas anderes aber, nach den von ihm geschenkten Kräften und Fähigkeiten eine Tätigkeit von außen her an ein Ding heranzubringen, auf daß, was geschaffen wird, jetzt oder später, so oder anders hervorgehe. Dieses so entstehende Sein ist ursprünglich und keimhaft im Gefüge der Elemente schon ganz erschaffen; aber erst wenn seine Stunde kommt, tritt es hervor. Denn wie die Mütter schwanger sind des jungen Lebens, so ist die Welt schwanger der Ursachen des Werdenden; diese werden in ihr nur geschaffen von jenem höchsten Sein, das kein Entstehen und kein Vergehen, kein Anfangen und kein Aufhören kennt. Von außen her jedoch an die Dinge herankommende Ursachen anwenden, welche zwar nicht naturnotwendig wirken, aber doch naturgemäß angewendet werden, damit die Dinge, welche im geheimen Schoße der Natur ein verborgenes Dasein führen, hervorbrechen, nach außen geschaffen werden und in einer bestimmten Weise sich nach Maß, Zahl und Gewicht entfalten, wie es ihnen im Verborgenen verliehen wurde von jenem, der alles nach Maß, Zahl und Gewicht ordnete:1 das können nicht nur die bösen Engel, sondern S. 121 auch die bösen Menschen, wie ich an dem Beispiel vom Ackerbau vorhin zeigte.

17. Damit jedoch nicht in bezug auf die Tiere, weil sie doch einen Lebensgeist haben, zugleich mit dem sinnlichen Vermögen nach dem ihrer Natur Gemäßen zu streben, das ihr Widersprechende zu vermeiden, gleichsam andersartige Vorstellungsweisen Platz greifen, so ist auch noch zu beachten, daß viele Menschen wissen, aus welchen Pflanzen, aus welchem Fleisch, aus welchen Säften und Flüssigkeiten bestimmte Tiere zu entstehen pflegen, wie man alle diese Dinge stellen, zudecken, zerreiben und mischen muß: Wer von ihnen wäre so töricht, um es zu wagen, sich deshalb Schöpfer zu nennen? Wenn nun auch der schlechteste Mensch wissen kann, wie diese und jene Würmer und Fliegen entstehen, was nimmt da wunder, wenn die bösen Engel infolge der Feinheit ihrer Sinne die in den Elementen verborgenen Keime kennen, aus denen die Frösche und Schlangen entstehen, und sich bestimmter, ihnen wohl bekannter günstiger Mischungsverhältnisse mit geheimen Bewegungen bedienen und so Anlaß geben zu ihrer Erschaffung, nicht jedoch sie selber erschaffen? An dem jedoch, was die Menschen zu tun pflegen, finden die Menschen nichts Verwunderliches. Wenn sich jemand wundern sollte über die Schnelligkeit des Wachsens, weil jene Tiere so rasch zum Vorschein kamen, dann beachte er, wie auch das nach dem kleinen Maß der menschlichen Kraft von Menschen besorgt wird. Woher kommt es denn, daß dieselben Körper schneller im Sommer als im Winter, schneller an warmen als an kalten Orten vergehen? Doch macht es den Menschen um so größere Schwierigkeiten, diese Kraft auszunützen, als ihnen die Feinheit der Sinne und die Beweglichkeit des Körpers infolge der erdenschweren, trägen Glieder fehlten. Je leichter es daher den Engeln ist, mögen es sein welche immer, nachbarlich beisammenliegende Ursachen S. 122 aus den Elementen zusammenzuführen, um so wunderbarer ist ihre Schnelligkeit bei solchen Werken.

18. Schöpfer ist jedoch nur, wer diese Dinge in ihrem ersten Sein gestaltet. Hierzu ist nur jener imstande, in dessen Händen Maß, Zahl und Gewicht alles Seienden von Uranfang an ruht. Das ist der Schöpfer-Gott, von dessen unaussprechlicher Macht es auch kommt, daß die Engel, weil es ihnen nicht gestattet wird, nicht zu tun vermögen, was sie tun könnten, wenn es ihnen gestattet würde. Denn keinen anderen Grund können wir ausfindig machen, um zu erklären, warum die, welche Frösche und Schlangen machten, nicht die kleinsten Mücken machen konnten, als nur den, daß die größere Macht Gottes gegenwärtig war, der sie durch den Heiligen Geist in ihrem Tun hinderte. Sie gestanden das auch selber, indem sie sagten: „Es ist der Finger Gottes.“2 Was jedoch die Engel durch die Kraft ihres Wesens vermögen, infolge des göttlichen Einspruchs aber nicht vermögen, und was durch die Beschaffenheit eben ihrer Natur zu tun ihnen versagt ist, das jemandem zu erklären, ist schwierig, ja überhaupt nur möglich durch jenes Geschenk Gottes, von dem der Apostel sagt: „einem anderen die Unterscheidung der Geister“.3 Wir wissen nämlich, daß der Mensch gehen kann, aber auch nur, wenn es ihm gestattet wird, daß er aber nicht fliegen kann, auch wenn es ihm gestattet wird. So können auch jene Engel manches tun, wenn es ihnen auf Geheiß Gottes von Engeln mit größerer Macht gestattet wird. Manches jedoch können sie nicht tun, auch wenn es ihnen von diesen gestattet wird, weil es jener nicht gestattet, von dem sie das Maß ihrer Natur haben, der auch durch seine Engel häufig auch das nicht ausführen läßt, wozu er ihnen das Können gab.

19. Ich will also absehen von jenen Vorkommnissen, welche im ganz gewöhnlichen Ablauf der Zeiten innerhalb des Rahmens der Naturordnung im Reiche der S. 123 Körper geschehen, wie etwa Aufgang und Untergang der Gestirne, Geburt und Tod der Lebewesen, die zahllosen Mannigfaltigkeiten der Samen und Pflanzen, Nebel und Wolken, Schnee und Regen, Blitz und Donner, Wetterstrahl und Hagel, Wind und Feuer, Kälte und Hitze und Ähnliches. Absehen will ich auch von den Ereignissen, die im Rahmen der gleichen Ordnung selten vorkommen, wie Verfinsterung der Himmelskörper, die Erscheinungen ungewohnter Sterne, Mißgestalten, Erdbeben und Ähnliches. Absehen also will ich von all dem, dessen erste und höchste Ursache nichts anderes ist als der Wille Gottes. Damit niemand glaube, daß diese Dinge durch Zufall oder durch körperliche oder auch geistige, aber außerhalb des göttlichen Willens liegende Ursachen werden, wird im Psalm, nachdem einige derartige Dinge aufgezählt wurden, wie Feuer, Hagel, Schnee, Eis, Sturmwind, sofort hinzugefügt: „das sein Wort schafft“.4


  1. Weish. 11, 21. ↩

  2. Exod. 7, 12; 8, 7. 18. 19. ↩

  3. 1 Kor. 12, 10. ↩

  4. Ps. 148, 8 [hebr. Ps. 148, 8]. ↩

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