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De la trinité
CHAPITRE XI.
APPARITIONS DIVINES PRODUITES PAR LE MINISTÈRE DES ANGES. CONCLUSION DE CE LIVRE.
- Ainsi, parce que la substance de Dieu, ou, si vous aimez mieux, l’essence divine, c’est-à-dire, selon notre faible manière de comprendre les choses, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, est absolument immuable de sa nature, elle ne peut être visible par elle-même. C’est pourquoi toutes les apparitions dont le Seigneur daigna, selon les temps et les circonstances, favoriser les patriarches et les prophètes, eurent lieu par l’intermédiaire des créatures. Sans doute je ne saurais expliquer comment Dieu y employa ses anges, mais je n’hésite pas à dire qu’ils opérèrent ces diverses apparitions. Et en parlant ainsi, je ne le fais pas de moi-même, car je pourrais vous paraître peu sensé, tandis que je m’efforce d’être « sage avec sobriété, et selon la mesure» de la foi « que Dieu m’a départie ( Rom., XII, 3 ) ». Oui, comme dit encore le même apôtre, « j’ai cru, et c’est pourquoi j’ai parlé ( II Cor., IV, 13 ) ». Ici en effet je m’appuie sur l’autorité des saintes Ecritures; et ‘il n’es point permis de rejeter ce fondement de la révélation divine pour s’égarer dans de vaines aberrations d’esprit, où nos sens ne peuvent nous guider, et où la raison ne saurait saisir les traits, ni le rayonnement de la vérité. Or dans l’épître aux Hébreux, l’Apôtre distingue la promulgation de la loi nouvelle de la promulgation de la loi ancienne; il marque les convenances du temps et des siècles qui les séparent, et il dit expressément que les prodiges et les voix du Sinaï furent l’oeuvre des anges. Au reste, voici comment il s’exprime : « Quel est l’ange à qui le Seigneur ait jamais dit : Asseyez-vous à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis vos ennemis sous vos pieds? Tous les anges ne sont-ils pas des esprits qui servent le Seigneur, envoyés pour leur ministère en faveur de ceux qui hériteront du salut (Hébr., I, 13, 14 )?»
Peut-on désirer un témoignage plus formel que tout se fît alors par le ministère des anges, et pour nous, c’est-à-dire pour le peuple de Dieu auquel est promis l’héritage de la vie éternelle? Aussi le même apôtre écrit-il aux Corinthiens: « Toutes les choses qui arrivaient aux Juifs étaient des figures; et elles ont été écrites pour nous instruire, nous qui nous trouvons à la fin des temps ( I Cor., X, 11 ). » Mais faut-il prouver que Dieu nous a parlé par son Fils, tandis que sur le Sinaï, il parla par ses anges? Saint Paul le tait dans le passage suivant avec la dernière évidence. « C’est pourquoi, dit-il, il faut garder plus fidèlement ce que nous avons entendu, de peur que nous ne soyons comme l’eau qui s’écoule. Car si la loi publiée par les anges est demeurée ferme, et si tonte transgression et toute désobéissance a reçu le juste châtiment qu’elle méritait; comment l’éviterons-nous, si nous négligeons une doctrine si salutaire? » Mais parce qu’ici vous pourriez demander quelle est cette doctrine, l’Apôtre prévient votre objection, et vous répond qu’elle est le Nouveau Testament, c’est-à-dire l’Evangile révélé aux hommes par Dieu lui-même, et non par le ministère des anges. «Cette doctrine, continue-t-il, annoncée d’abord par le Seigneur même, nous a été confirmée par ceux qui l’avaient apprise de lui; Dieu même appuyant leur témoignage par les miracles, par les prodiges, par les différents effets de sa puissance, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté (Hebr., II, 1-4 ) ».
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Mais pourquoi, direz-vous, lisons-nous dans l’Exode, cette parole: « Dieu dit à Moïse »; et non point : l’ange dit à Moïse? C’est que dans l’arrêt judiciaire que récite l’huissier, il n’est point écrit : l’huissier a dit; mais bien le juge a prononcé. Ainsi encore, quand un prophète parle au nom du Seigneur, quoique nous disions : Le prophète a dit, nous comprenons bien que c’est Dieu qui a parlé par sa bouche. Et de même quand nous disons: Le Seigneur a dit, nous n’excluons point la (399) personne du prophète, et nous rappelons seulement quel est celui dont il est l’interprète. Au reste, souvent l’Ecriture, pour nous mieux faire connaître que l’ange dans ces circonstances parle au nom et en la personne de Dieu, s’exprime ainsi : Le Seigneur a dit. J’en ai ci-dessus rapporté divers exemples. Mais parce que plusieurs s’obstinent à voir dans l’ange que nomme ici l’Ecriture, le Fils de Dieu, que les prophètes par l’ordre de son Père, et par sa propre inspiration, ont appelé l’Ange du grand conseil, j’ai voulu transcrire ici le passage de l’épître aux Hébreux où l’Apôtre dit expressément que la loi fut donnée par les anges, et non par un ange.
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Saint Etienne, dans le livre des Actes, ne s’exprime pas autrement que l’écrivain du Pentateuque. « Ecoutez, dit-il, mes frères et mes pères : le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham quand il était en Mésopotamie ( Act., VII, 2) ». Et de peur qu’on ne s’imaginât qu’en disant : « le Dieu de gloire », il voulût affirmer qu’alors le Seigneur s’était montré en son essence divine aux regards d’un homme, il a bien soin d’ajouter ensuite que ce fut un
ange qui apparut à Moïse. « Moïse, dit-il, s’enfuit à cette parole, et il devint étranger en la terre de Madian, où il eut deux fils. Quarante ans accomplis, l’ange lui apparut au désert de la montagne de Sina, dans la flamme du feu d’un buisson. Et Moïse à cet aspect admira cette vision ; et comme il approchait pour considérer, la voix du Seigneur se fit entendre à lui, disant : Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Et Moïse tremblant n’osait regarder. Or le Seigneur lui dit : Délie ta chaussure, car le lieu où tu es, est une terre sainte (Act., VII, 29-33 )». Certes ici, comme dans la Genèse, l’ange est appelé Seigneur, et même Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac et Dieu de Jacob.
- Direz-vous peut-être qu’à la vérité Dieu apparut à Moïse en la personne d’un ange, mais qu’il se montra en son essence à Abraham? Eh bien! laissons de côté saint Etienne, et interrogeons le livre d’où il a pris son récit. N’y lisons-nous pas « que le Seigneur Dieu dit à Abraham »; et encore : « que le Seigneur Dieu apparut à Abraham (Gen., XII, 1, XVII, 1 )? Sans doute, il n’est pas fait ici mention de plusieurs anges; mais allons un peu plus loin; que nous dit l’écrivain sacré? « Or, le Seigneur apparut à Abraham assis à l’entrée de sa tente, à l’heure de midi, et comme il levait les yeux, trois hommes parurent debout près de lui (Gen., XVIII, 1,2 ) ». J’ai déjà parlé de ces trois hommes; c’est pourquoi je ne poserai qu’une seule question à ceux qui s’attachent à la lettre du texte sacré sans en comprendre le sens, ou qui, tout en le comprenant, chicanent sur les mots. Je leur demanderai donc comment Dieu eût pu apparaître en la personne de ces trois hommes, s’ils n’eussent été des anges, comme le prouve la suite du récit? Mais parce qu’il n’est pas dit: un ange lui parla, ou lui apparut, oseront-ils dire qu’à la vérité Moïse vit et entendit un ange, puisque l’Ecriture le marque expressément, tandis qu’Abraham vit réellement l’essence divine et entendit la voix de Dieu, puisque l’écrivain sacré n’affirme pas le contraire? Eh bien! est-il vrai que l’Ecriture ne fasse mention d’aucun ange dans les diverses visions qu’eut Abraham? Lorsqu’elle raconte le sacrifice d’Isaac, ne s’exprime-t-elle pas ainsi : « Dieu éprouva Abraham, et lui dit : Abraham, Abraham? Abraham répondit: Me voici. Et Dieu lui dit: Prends ton fils unique que tu chéris, Isaac, et va dans la terre de vision; et là tu l’offriras en holocauste sur une des montagnes que je te montrerai (Gen., XXII, 1,2 ). »
Certes, c’est bien de Dieu qu’il est ici parlé, et non d’un ange. Cependant, peu après, l’écrivain sacré continue en ces termes : « Or, Abraham étendant la main, saisit le glaive pour immoler son fils, et voilà qu’un ange «du Seigneur l’appela du haut des cieux, et lui dit: Abraham, Abraham. Lequel répondit: Me voici. Et l’ange dit : N’étends pas la main sur l’enfant, et ne lui fais aucun mal ». Qu’objecter contre un passage aussi formel? Dira-t-on que Dieu avait ordonné l’immolation d’Isaac, et qu’un ange vint s’y opposer? Mais alors Abraham eût désobéi à l’ordre du Seigneur pour se conformer à la défense de l’ange. N’est-ce pas tout ensemble risible et ridicule? Au reste, l’Ecriture ne nous permet même pas cette grossière et absurde interprétation, car elle ajoute aussitôt : « Je sais maintenant que tu crains Dieu, puisque tu n’as pas épargné ton fils unique, à cause de moi ». Or, ce mot, à cause de moi, indique la personne qui avait commandé le sacrifice, et ainsi l’ange est le Dieu d’Abraham, (400) ou plutôt c’est Dieu en la personne de l’ange. Mais poursuivons le récit sacré; il est bien
digne de notre attention, et nous y trouverons une mention expresse de l’ange. « Abraham levant les yeux, vit derrière lui un bélier embarrassé par les cornes dans un buisson; et il le prit, et l’offrit en holocauste pour son fils. Et il appela ce lieu d’un nom qui signifie, le Seigneur voit. C’est pourquoi on dit encore aujourd’hui : Le Seigneur verra sur la montagne ». Et de même, un peu auparavant, le Seigneur avait dit par la bouche de l’ange : « Je sais maintenant que tu crains Dieu». Ce n’est pas, toutefois, qu’il faille par là entendre que jusqu’à ce moment Dieu ignorât les dispositions d’Abraham. Seulement alors, Abraham eut conscience des sentiments héroïques de son coeur, sentiments qui le portèrent jusqu’à immoler son fils unique. Au reste, ce n’est ici qu’une manière de parler, selon laquelle la cause est mise pour l’effet. Ainsi nous disons que le froid est paresseux, pour signifier qu’il nous rend lents et paresseux. Lors donc que l’Ecriture dit que le Seigneur connut, elle veut dire qu’il donna occasion à Abraham de connaître la fermeté de sa foi. Or, sans cette épreuve, il l’eût ignorée. C’est encore dans le même sens qu’Abraham « appela ce lieu d’un nom qui signifie, le Seigneur voit»; c’est-à-dire, où il se laisse voir. Et en effet, l’écrivain sacré ajoute, « qu’aujourd’hui encore on dit: Le Seigneur verra sur la montagne ».
Pourquoi donc le même ange est-il nommé le Seigneur, si ce n’est parce qu’il représentait le Seigneur? Bien plus, dans les versets suivants, cet ange énonce une prophétie, et atteste ainsi que Dieu parlait par sa bouche: « Et l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham du haut du ciel, disant : J’ai juré par moi-même, dit le Seigneur : parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas épargné ton fils unique à cause de moi, je te bénirai, et je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel (Gen., XXII, 15, 17 ) ». Certes, il y a ici un rapport frappant entre l’ange qui parle au nom du Seigneur et les prophètes qui s’expriment ainsi : « Le Seigneur a dit ». Mais enfin pourquoi ne serait-ce pas Dieu le Fils qui dirait au nom de son Père : « Le Seigneur a dit »; et qui serait son ange ou son envoyé? Oui, sans doute, s’il ne se présentait soudain une difficulté inextricable en la personne des trois hommes que vit Abraham, et au sujet desquels il est dit « que le Seigneur apparut à Abraham ». Mais peut-être n’étaient-ils pas des anges, parce que l’Ecriture les appelle des hommes? Eh! lisez Daniel qui nous dit: « Voilà que l’ange Gabriel m’apparut sous une forme humaine (Dan., IX, 21 )».
- Mais que tardons-nous à contraindre nos adversaires à un silence absolu par un nouvel argument plus formel encore et plus grave? Car ici il ne s’agit plus d’un ange, nommé séparément, ni de trois hommes pris collectivement; mais ce sont des anges qu’on nous représente comme les interprètes de Dieu dans la promulgation solennelle de la loi. Or, quel catholique ne sait que le Seigneur donna cette loi à Moïse par le ministère des anges, pour qu’il y assujettît les enfants d’Israël? Eh bien! voici comme parle saint Etienne: « Hommes à la tête dure, incirconcis de coeur et d’oreilles, vous résistez toujours au Saint-Esprit ; et il en est de vous comme de vos pères. Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils point persécuté? Ils ont tué ceux qui ont prédit l’avènement du Juste, que maintenant vous avez trahi et mis à mort. Vous avez reçu sa loi par le ministère des anges, et vous ne l’avez point gardée ( Act., VII, 51-53 ) ». Où trouver un témoignage plus évident, et une autorité plus péremptoire? La loi mosaïque a donc été donnée au peuple Juif par le ministère des anges, mais elle annonçait l’avènement du Sauveur Jésus, et y préparait le monde. Aussi est-il vrai de dire que le Verbe de Dieu se faisait mystérieusement apercevoir en la personne des anges qui promulguaient cette loi. C’est pourquoi Jésus-Christ lui-même disait aux Juifs: « Si vous croyiez à Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est de moi qu’il a écrit (Jean, V, 46 ) ».
Ainsi le Seigneur déclarait ses volontés par le ministère des anges; et c’est par ces mêmes anges que le Fils de Dieu, qui devait un jour naître de la race d’Abraham, et se poser comme médiateur entre Dieu et les hommes, disposait le monde a son avènement. Il se préparait dès lors des âmes qui le recevraient, en se reconnaissant coupables de n’avoir pas observé la loi. Aussi l’Apôtre écrit-il aux Galates: « A quoi donc a servi la loi? Elle a été établie à cause des transgressions jusqu’à (401) l’avènement de Celui qui devait naître et que la promesse regardait. Et cette loi a été donnée au moyen des anges par la main du Médiateur ( Gal., III, 19) ». C’est-à-dire que le Fils de Dieu l’a promulguée lui-même par l’entremise des anges. Car l’incarnation du Verbe n’est point une conséquence nécessaire de sa nature divine, mais un effet de sa puissance. D’ailleurs, une preuve qu’ici l’Apôtre entend par médiateur le Fils de Dieu en tant qu’il a daigné se faire homme, c’est qu’il dit dans un autre endroit: « Il n’y a qu’un Dieu et un médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme (I Tim., II, 5 ) ». Il nous est donc permis de voir Jésus-Christ dans l’immolation de l’agneau pascal, et dans mille autres cérémonies légales qui annonçaient sa naissance, sa passion et sa résurrection. Or, la loi qui les prescrivait, avait été donnée par les anges, et ces anges eux-mêmes représentaient tantôt la Trinité entière, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, sans distinction aucune des personnes, et tantôt le Père séparément, ou le Fils, ou le Saint-Esprit. Au reste en se montrant visiblement sous ces formes sensibles , et en la personne de ses créatures, Dieu ne se révélait point en son essence. Car cette vision est réservée pour le ciel, et sur la terre nous nous efforçons seulement de la mériter par tout ce qui frappe nos yeux et nos oreilles.
- Mais il me semble que j’ai suffisamment développé et prouvé la question qui faisait le sujet de ce livre. Ainsi il demeure démontré par le raisonnement seul, du moins selon moi, et par l’autorité de l’Ecriture, dont j’ai cité plusieurs passages, qu’avant l’incarnation du Sauveur, les diverses apparitions de Dieu aux patriarches et aux prophètes furent l’oeuvre des anges. Ce sont eux qui toujours se montrèrent sous des formes corporelles, et qui parlèrent au nom du Seigneur. Quelquefois, comme nous le voyons fréquemment par les prophètes, ils agissaient et parlaient immédiatement au nom et en la personne de Dieu, et quelquefois aussi ils empruntaient le concours rie créatures étrangères, pour mieux signifier aux hommes la présence du Seigneur. Nos livres saints nous attestent que ce dernier mode d’apparition ne fut pas inconnu aux prophètes. C’est pourquoi il convient de traiter maintenant des apparitions divines que nous raconte le Nouveau Testament. Ainsi le Fils de Dieu est né d’une Vierge, et l’Esprit-Saint s’est montré sous la forme d’une colombe au baptême de Jésus-Christ, de même qu’après l’ascension, et au jour de la Pentecôte, il s’annonça par un grand vent, et parut sous l’emblème de langues de feu. Néanmoins, constatons tout d’abord que le Verbe de Dieu ne s’est point montré à nous en cette essence divine qui le rend égal et coéternel à son Père. Il faut en dire autant de l’Esprit-Saint, qui par sa nature est égal et coéternel au Père et au Fils. Mais l’un et l’autre se sont montrés par l’intermédiaire d’une créature qui a été créée et formée tout exprès pour frapper nos regards et nos sens. Toutefois il existe une grande différence entre les apparitions anciennes du Fils et du Saint-Esprit, et les propriétés qui se manifestent en eux dans le nouveau testament, quoique les unes et les autres aient eu lieu au moyen d’une créature corporelle et visible. Or, c’est à expliquer cette différence que je consacre le livre suivant. (402)
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Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit
11. Kapitel. Das Wesen Gottes ist niemals erschienen. Die Erscheinungen Gottes erfolgten durch die Dienstleistung der Engel.
Daher ist die Substanz oder, wenn man besser diesen Ausdruck verwendet, das Wesen Gottes, wo uns nach unserem bescheidenen Maße ein ganz schmaler Blick auf den Vater, den Sohn und den Heiligen Geist vergönnt ist, da es in keiner Weise wandelbar ist, in keiner Weise in sich selbst sichtbar.
22. Es ist sonach offenkundig, daß alle Erscheinungen, welche die Väter hatten, in denen ihnen die Gegenwart Gottes nach seinen dem Zeitenlauf angepaßten Verfügungen bekundet wurde, durch Geschöpfe erfolgten. Wenn uns auch verborgen ist, welche Dienste dabei die Engel leisteten, daß jedoch die Erscheinungen durch Engel geschahen, das behaupten wir nicht nach unserem eigenen Sinn, damit niemand den Eindruck bekommt, als ob wir zu hoch von uns dächten, sondern wir sind S. 129 weise in Mäßigung, wie uns Gott das Glaubensmaß zugeteilt hat,1 und wir glauben, und deshalb reden wir.2
Unerschütterlich steht nämlich die Autorität der göttlichen Schriften, von denen unser Geist nicht abweichen darf. Er darf nicht den festen Grund der göttlichen Aussprüche verlassen und in die Abgründe seiner eigenen Vermutungen stürzen, wo weder die Leibessinne herrschen noch die durchsichtige Wahrheit des Verstandes aufleuchtet. Ganz offenkundig steht ja im Hebräerbrief, wo die Ordnung des Neuen Testaments von der Ordnung des Alten Testaments nach dem Gefüge der Zeitenwenden und Zeitläufte unterschieden wird, geschrieben, daß nicht nur jene sichtbaren Vorgänge, sondern auch die hörbare Botschaft selbst durch Engel gewirkt wurde. So nämlich heißt es: „Zu welchem der Engel aber sagte er je: Setze dich zu meiner Rechten, bis ich deine Feinde zum Schemel deiner Füße mache? Sind sie nicht alle dienende Geister, ausgesandt zum Dienste derer, welche die Erbschaft des Heiles besitzen werden?“3 Hier zeigt die Schrift, daß alle jene Dinge nicht nur durch die Engel geschehen sind, sondern daß sie auch unsertwegen geschehen sind, das heißt des Volkes Gottes wegen, dem die Erbschaft des ewigen Lebens verheißen ist. Ebenso heißt es auch im Schreiben an die Korinther: „Alles das, was ihnen zustieß, ist Beispiel für uns; es ist zur Warnung für uns aufgeschrieben, die wir das Ende der Zeiten erleben.“4 Ferner heißt es, weil damals die Verkündigung durch die Engel, jetzt aber durch Christus erfolgte, folgerichtig und offenkundig: „Darum müssen wir um so mehr auf das, was wir hörten, achten, damit wir nicht etwa verlorengehen. Wenn nämlich schon das durch die Engel verkündete Wort feststeht und jede Übertretung und jeder Ungehorsam gerechte Vergeltung empfing, wie werden wir entrinnen können, wenn wir eine so große Heilslehre vernachlässigen?“5 Und gleich, S. 130 als ob man fragen würde: Welches Heil?, fährt die Schrift, um zu zeigen, daß sie vom Neuen Testamente, das heißt von dem nicht durch Engel, sondern durch Christus verkündeten Worte spricht, in ihrer Darstellung fort: „Die anfänglich kundgetan wurde durch den Herrn und die dann von denen, die sie gehört hatten, bei uns fest begründet wurde, indem Gott sie bezeugte durch Zeichen und Wunder und mancherlei Machterweis und durch Gaben des Heiligen Geistes nach seinem Willen.“6
23. Aber, so wird mancher sagen, warum steht dann geschrieben: „Es sprach der Herr zu Moses“,7 und nicht vielmehr: Es sprach der Engel zu Moses? Doch wohl weil, wenn ein Bote die Worte des Richters verkündet, man in den Berichten hierüber nicht schreibt: Jener Bote sagte, sondern: Jener Richter. So wollen wir auch, wenn ein heiliger Prophet spricht, selbst wenn wir sagen: Der Prophet hat gesagt, doch darunter nichts anderes verstanden wissen, als daß der Herr gesprochen hat. Und wenn wir sagen: Der Herr hat gesprochen, so wollen wir den Propheten nicht ausschließen, sondern wir machen darauf aufmerksam, wer durch ihn gesprochen hat. Die Heilige Schrift nun tut zwar häufig kund, daß der Engel der Herr sei; wenn ein Engel spricht, heißt es im selben Sinn: Der Herr hat gesprochen —, wie wir schon nachgewiesen haben. Um derer willen aber, welche unter dem Engel, den die Schrift sprechen läßt, den Sohn Gottes selbst in seinem eigenen Wesen verstehen wollen, weil er wegen der Verkündigung des väterlichen und seines eigenen Willens vom Propheten Engel genannt wurde,8 wollte ich aus dem angeführten Briefe noch ein offenkundigeres Zeugnis beibringen, — es heißt hier nicht: durch einen Engel, sondern: durch Engel.
24. Auch Stephanus erzählt ja in der Apostelgeschichte diese Vorgänge in derselben Weise, in der die alten Bücher von ihnen sprechen. „Brüder und Väter“, sagt er, „der Gott der Herrlichkeit erschien unserem S. 131 Vater Abraham, als er in Mesopotamien war.“9 Damit aber niemand meine, es sei damals der Gott der Herrlichkeit durch sein Wesen den Augen eines Sterblichen erschienen, sagt er im folgenden, daß dem Moses ein Engel erschien. Er sagte: „Moses floh bei dieser Kunde und ließ sich im Lande Madian nieder, wo er zwei Söhne zeugte. Und als vierzig Jahre vergangen waren, erschien ihm in der Wüste am Berge Sinai der Engel des Herrn inmitten einer Feuerflamme, die aus einem Dornbusche herausschlug. Als Moses das sah, wunderte er sich über das Schauspiel. Als er herantrat, um nachzusehen, erscholl die Stimme des Herrn, der zu ihm sagte: Ich bin der Gott deiner Väter, der Gott Abrahams, der Gott Isaaks und der Gott Jakobs. Da erschrak Moses, und er wagte nicht hinzusehen. Es sprach der Herr zu ihm: Ziehe die Schuhe von deinen Füßen“10 usw. Hier nennt die Schrift sicher den Engel Herrn und noch dazu Gott Abrahams, Gott Isaaks und Gott Jakobs, wie es in der Genesis heißt.11
25. Will etwa jemand sagen, daß der Herr Moses durch einen Engel, Abraham aber durch sein eigenes Wesen erschienen ist? Doch wir wollen das nicht von Stephanus erfragen, sondern das Buch, aus dem Stephanus berichtet, selbst befragen. Ist etwa deshalb, weil es heißt: „Es sprach der Herr Gott zu Abraham“12 und bald darauf: „Es erschien der Herr Gott Abraham“,13 ist etwa deshalb die Erscheinung nicht durch Engel geschehen? Die Schrift sagt doch auch an einer anderen Stelle: „Es erschien ihm aber Gott bei der Eiche Mambres, als er um die Mittagszeit am Eingang seines Zeltes saß“,14 und doch fährt sie weiter: „Als er aber die Augen erhob und um sich blickte, siehe, da standen drei Männer vor ihm“15 — darüber haben wir schon gesprochen. Wie werden jene, die entweder von den Worten nicht S. 132 zum Sinn aufsteigen wollen oder vom Sinn leicht in die Worte abstürzen, wie werden jene erklären können, daß in drei Männern Gott erschien, wenn sie nicht zugeben, daß diese Männer, wie ja auch der weitere Zusammenhang lehrt, Engel waren? Werden sie etwa deshalb, weil es nicht heißt: Ein Engel sprach zu ihm oder erschien ihm, die Behauptung wagen, an Moses sei jene Erscheinung und jene Stimme durch Engel ergangen, weil es ausdrücklich so geschrieben steht, Abraham aber sei, weil eines Engels keine Erwähnung geschah, Gott in seiner Substanz erschienen und habe mit ihm gesprochen? Was aber werden sie sagen, wenn auch bei Abraham der Engel nicht verschwiegen wird? Als ihm nämlich die Opferung seines Sohnes befohlen wurde, da liest man folgendes: „Nach diesen Worten geschah es, daß Gott Abraham auf die Probe stellte, und er sagte zu ihm: Abraham, Abraham! Jener sprach: Siehe, hier bin ich. Und er sagte zu ihm: Nimm deinen geliebten Sohn, den du lieb hast, und gehe auf einen hohen Berg und bring’ ihn dort zum Brandopfer dar, auf einem Berge, den ich dir zeigen werde,“16 Sicher ist hier von Gott, nicht von einem Engel die Rede. Gleich darauf aber bringt die Schrift folgenden Text: „Abraham aber streckte seine Hand aus und ergriff das Messer, um seinen Sohn zu töten. Da rief ihm ein Engel vom Himmel her zu und sagte: Abraham, Abraham! Er sprach: Siehe, hier bin ich. Und er sagte: Lege nicht Hand an den Knaben und tu’ ihm nichts zuleide!“17 Was wird man nun dazu sagen? Werden sie jetzt etwa sagen, daß Gott die Tötung des Isaak befahl, der Engel aber sie verhinderte? Da hätte sonach der Vater gegen das Gebot Gottes, der die Tötung des Engels [sic] [statt „des Engels“ = „Isaak’s“] befahl, dem Engel gehorcht und Schonung geübt? Lächerlich und verwerflich ist eine solche Meinung. Aber auch die Schrift selbst läßt gar keinen Raum für eine so plumpe und verwerfliche Meinung. Sie fährt nämlich sogleich fort: „Jetzt S. 133 habe ich erkannt, daß du Gott fürchtest und deinen geliebten Sohn nicht geschont hast um meinetwillen!“18 Was heißt „um meinetwillen“ anders als: um dessentwillen, der die Tötung befohlen hatte? Nimm das folgende hinzu — sicher ist hier schon ganz offenkundig der Engel genannt —, beachte jedoch, was weiter kommt: „Als Abraham die Augen erhob und um sich blickte, siehe, da war im Hintergrunde ein Widder, der sich mit seinen Hörnern im Gezweig verfangen hatte. Abraham ging hin, holte den Widder und brachte ihn an Stelle seines Sohnes Isaak als Brandopfer dar. Abraham nannte jenen Ort ‚der Herr sah‘, so daß man noch heute sagt: Auf dem Berge, wo der Herr erschien.“19 Wie kurz zuvor Gott durch den Engel sagte: „Jetzt habe ich erkannt, daß du Gott fürchtest“, nicht als ob man denken sollte, daß Gott damals erst erkannt habe, sondern weil er bewirkte, daß Abraham selbst durch Gott erkannte, welche Herzenskraft er für den Gehorsam gegen Gott hat — sie war so stark, daß sie bis zur Aufopferung seines einzigen Sohnes zu gehen imstande war —, die Schrift bedient sich dabei einer Ausdrucksweise, in welcher das Verursachte durch die Ursache bezeichnet wird, wie man von einer trägen Kälte spricht, weil sie träge macht — so daß deshalb von einem Erkennen Gottes die Rede ist, weil er Abraham zur Erkenntnis führte, dem die Standhaftigkeit seines Glaubens verborgen geblieben wäre, wenn sie nicht durch diese Probe geprüft worden wäre: so hat Abraham hier den Ort „der Herr sah“ genannt, das heißt, er bewirkte, daß er gesehen wurde. Denn sogleich fährt die Schrift fort: „so daß man noch heute sagt: Auf dem Berge, auf dem der Herr erschien“. Siehe, eben der Engel heißt Herr, warum anders, als weil durch den Engel der Herr erschien? Im folgenden aber spricht der Engel nunmehr ganz und gar in der Rolle eines Propheten und läßt ganz deutlich erkennen, daß durch den Engel Gott spricht. „Darauf rief“, so S. 134 heißt es, „der Engel des Herrn Abraham ein zweites Mal vom Himmel her zu und sprach: Ich schwöre es bei mir, spricht der Herr: Dafür, daß du dies getan und deinen geliebten Sohn nicht geschont hast um meinetwillen“20 usw. Diese Worte, daß nämlich jener, durch den der Herr spricht, sagt: „So spricht der Herr“, finden sich gewöhnlich auch bei den Propheten. Oder ist es etwa der Sohn Gottes, der vom Vater sagt: Der Herr spricht, und der selbst jener Engel des Vaters ist? Wie also? Denken sie denn nicht an jene drei Männer, die Abraham erschienen sind, wo es heißt; „Es erschien ihm der Herr?“21 Sie verursachen ihnen große Bedrängnis. Oder sollen es keine Engel gewesen sein, weil sie Männer genannt wurden? Dann sollen sie Daniel nachlesen, der sagt: „Siehe, ein Mann Gabriel!“22
26. Doch wozu sollen wir es noch weiter hinausschieben, ihren Mund mit einem anderen, ganz einsichtigen und schwerwiegenden Zeugnis zu verstopfen? Dort ist nicht mehr bloß von einem einzelnen Engel, sondern von mehreren Männern die Rede, die aber zweifelsohne Engel heißen, durch welche nicht irgendein Wort erging, sondern, wie ganz eindeutig ersichtlich ist, ganz offenkundig das Gesetz selbst gegeben wurde, das Gesetz, von dem kein Gläubiger zweifelt, daß es Gott Moses gegeben hat, damit er sich das Volk Israel unterwerfe, das aber doch durch einen Engel gegeben wurde. So sagt nämlich Stephanus: „Ihr Halsstarrigen und Unbeschnittenen an Herz und Ohren, allezeit widerstrebt ihr dem Heiligen Geiste, wie eure Väter, so auch ihr. Welchen Propheten haben eure Väter nicht verfolgt? Getötet haben sie jene, welche geweissagt haben über das Kommen des Gerechten, dessen Verräter und Mörder ihr jetzt geworden seid, die ihr das Gesetz durch Verordnungen der Engel empfangen, aber nicht gehalten habt.“23 Was ist deutlicher als dies? Was ist stärker als diese Autorität? Durch Verordnungen der Engel ist S. 135 zwar das Gesetz jenem Volke gegeben worden, aber es war die Ankunft des Herrn, die durch das Gesetz vorbereitet und vorherverkündet wurde. Und er selbst war gleichsam auf wunderbare und unaussprechliche Weise in den Engeln, durch deren Verordnung das Gesetz selbst gegeben wurde. Daher sagt er im Evangelium: „Wenn ihr dem Gesetze Mosis glaubt, dann glaubt auch mir; denn von mir schrieb jener.“24 Durch Engel also sprach damals der Herr, durch Engel bereitete der Sohn Gottes, der Mittler zwischen Gott und den Menschen, der aus dem Samen Davids geboren werden sollte, seine Ankunft vor, auf daß er solche finde, von denen er aufgenommen werde, indem sie sich als Schuldige bekennen, als solche, die die Nichterfüllung des Gesetzes zu Übertretern gemacht hat. Daher schreibt auch der Apostel an die Galater: „Wozu also das Gesetz? Um der Übertretung willen wurde es gegeben, bis der Nachkomme käme, dem Verheißung ward, verordnet von Engeln durch Mittlers Hand“,25 das heißt, verordnet von Engeln durch seine Hand. Er wurde ja nicht geboren durch Schicksalsmacht, sondern durch Willensmacht. Daß aber der Apostel nicht einen Engel Mittler nennt, sondern den Herrn Jesus Christus selbst, sofern er sich herabließ, Mensch zu werden, liest man an einer anderen Stelle: „Einer“, sagt er, „ist Gott und einer der Mittler zwischen Gott und den Menschen, der Mensch Christus Jesus.“26 Daher jenes Pascha mit der Tötung des Lammes,27 daher all das, was von Christus, der im Fleische erscheinen und leiden, aber auch auferstehen sollte, im Gesetz versinnbildet wurde, das durch Verordnungen der Engel gegeben wurde, der Engel, von denen sicherlich sowohl der Vater wie auch der Sohn wie auch der Heilige Geist, manchmal der Vater, manchmal der Sohn, manchmal der Heilige Geist, manchmal ohne irgendeinen Unterschied der Person Gott versinnbildet wurde, der, wenn er auch durch sichtbare und sinnfällige S. 136 Gestalten erschien, doch eben durch seine Geschöpfe erschien, nicht in seiner Substanz, für deren Schau die Herzen gereinigt werden durch eben diese Erscheinungen, die man mit den Augen sieht und mit den Ohren hört.
27. Doch ich glaube, daß nun nach unserer Fassungskraft hinlänglich besprochen und dargelegt ist, was in diesem Buche zu zeigen wir uns vorgenommen haben. Durch Wahrscheinlichkeitsgründe des Verstandes, soweit ein Mensch oder vielmehr, soweit ich hierzu imstande war, und durch Gewißheitsgründe der Autorität, soweit göttliche Bezeugungen in der Heiligen Schrift uns Klarheit verschafften, ist festgestellt worden, daß, als unseren alten Vätern vor der Menschwerdung des Erlösers nach dem Schriftwort Gott erschien, jene Stimmen und sichtbaren Erscheinungen durch Engel hervorgebracht wurden, mochten sie selber im Namen Gottes sprechen und handeln — wir haben gezeigt, daß es auch die Propheten so machten —, mochten sie aus dem Bereiche der Schöpfung eine von ihnen verschiedene Gestalt annehmen, in der sie die Gegenwart Gottes den Menschen symbolisch zeigten — die Heilige Schrift lehrt durch viele Beispiele, daß auch den Propheten dieses gleichnishafte Tun nicht unbekannt war. Da auch damals, als der Herr aus der Jungfrau geboren wurde, als der Heilige Geist in einer sichtbaren Gestalt gleich einer Taube herabschwebte,28 als am Pfingsttage nach der Auffahrt des Herrn vom Himmel her ein Brausen entstand und Zungen wie von Feuer erschienen,29 da auch damals das Wort Gottes nicht in seinem Wesen, in dem es dem Vater gleich und so ewig ist wie er, da ebensowenig der Geist des Vaters und Sohnes in seinem Wesen, durch das er den beiden gleich und so ewig ist wie sie, sondern durch die Vermittlung eines Geschöpfes, welches auf solche Weise gestaltet werden und dasein S. 137 konnte, den leiblichen und sterblichen Sinnen sichtbar wurde, obliegt uns noch die Aufgabe, den Unterschied klar zu machen, der zwischen den Gottesoffenbarungen der alten Zeit und zwischen diesen, zwar dem Sohne Gottes und dem Heiligen Geiste eigentümlichen, aber doch durch ein sichtbares Geschöpf vermittelten Erscheinungen besteht. Doch es ist zweckmäßiger, für diese Untersuchung einen neuen Band anzufangen.
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Röm. 12, 3. ↩
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2 Kor. 4, 13. ↩
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Hebr. 1, 13 f.; Ps. 109, 1 [hebr. Ps. 110, 1]. ↩
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1 Kor. 10, 11. ↩
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Hebr. 2, 1―3. ↩
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Hebr. 2, 4. ↩
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Exod. 3, 7. ↩
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Is. 9, 6. ↩
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Apg. 7, 2. ↩
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Apg. 7, 29―33. ↩
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Die Geschichte steht Exod. 3, 1—6; vgl. Gen. 46, 3. ↩
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Gen. 12, 1. ↩
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Gen. 17, 1. ↩
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Gen. 18, 1. ↩
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Gen. 18, 2. ↩
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Gen. 22, 1―3. ↩
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Gen. 22, 11 f. ↩
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Gen. 22, 12. ↩
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Gen. 22, 13 f. ↩
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Gen. 22, 15 f. ↩
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Gen. 18, 1. ↩
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Dan. 9, 21. ↩
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Apg. 7, 51―54. ↩
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Joh. 5, 46. ↩
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Gal. 3, 19. ↩
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1 Tim. 2, 5. ↩
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Exod. 12. ↩
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Matth. 3, 16. ↩
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Apg. 2, 1―4. ↩