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De la trinité
CHAPITRE VII.
UNION DES FIDÈLES.
- Nous reconnaissons donc en ces nombres mystérieux, non moins que dans le sacrifice du Calvaire, le prêtre et le Dieu, qui avant de paraître parmi nous et de naître de la femme, a voulu s’annoncer mystiquement à nos pères, Et en effet ces diverses apparitions d’anges , dont ils ont été favorisés, et les divers prodiges qu’opérèrent ces esprits célestes, ne furent que l’ombre et la figure du grand mystère de l’incarnation. C’est ainsi que toute créature prédisait à sa manière le futur avènement de celui qui devait être l’unique Sauveur des hommes. Le péché nous avait séparés du Dieu suprême, unique et véritable; et, entraînés sur sa pente fatale, nous nous étions éloignés des principes de la vie. Nous nous étions ainsi évanouis en nos pensées, et brisant les liens qui nous rattachaient au ciel, nous étions devenus les captifs volontaires du monde et du démon. Il fallait donc, selon les conseils et les décrets d’un Dieu plein de miséricorde, que toutes les créatures proclamassent l’arrivée de notre unique Rédempteur, qu’il vint lui-même appelé par les cris et les soupirs de toute l’humanité, et qu’au ciel comme sur la terre tout attestât son heureux avènement. Il fallait encore que l’homme délivré de ses nombreux ennemis, se jetât aux pieds de son unique Libérateur, et que souillé de mille péchés qui avaient donné la mort à son âme, et même à son corps, il en vînt à aimer Celui qui seul pur, saint et immaculé , a voulu mourir comme homme, pour racheter l’homme. Enfin, il fallait que, croyant en sa résurrection, nous puissions par la foi ressusciter avec lui en esprit, et être justifiés en celui qui est le juste par excellence. Nous ressusciterons donc nous-mêmes en notre chair, puisque celui qui est la tête du corps dont rions sommes les membres, est ressuscité le premier. C’est par la foi en ce divin Rédempteur qu’aujourd’hui nous sommes purifiés; mais alors, confirmés en grâce par la vision béatifique, et réconciliés avec le Seigneur notre Dieu, par la médiation de Jésus-Christ, nous lui serons unis, nous jouirons de lui, et nous demeurerons éternellement avec lui.
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Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit
7. Kapitel. Wie der eine Mittler uns aus der Zerstreuung zur Einheit führt.
S. 155 11. Bevor dies Geheimnis, dieses Opfer, dieser Priester, dieser Gott gesandt wurde und kam, geboren aus dem Weibe,1 sind alle heiligen und geheimnisvollen Erscheinungen, welche unseren Vätern durch Wunderwerke der Engel zuteil wurden, sowie alle Werke, die sie selbst vollführten, Gleichnisse dieser einen Wirklichkeit gewesen, auf daß jegliches Geschöpf durch seine Tat in seiner Weise den einen Zukünftigen verkünde, in dem das Heil aller vom Tode zu Befreienden liegen sollte. Wir sind nämlich vom einen wahren und höchsten Gott in Sünde und Gottlosigkeit, uns von ihm trennend und entfernend, fortgegangen und haben uns in ein Vielerlei von Dingen verlaufen, zerrissen durch das Vielerlei und dem Vielerlei verhaftet. Deshalb sollte auf den Wink und das Geheiß des sich erbarmenden Gottes eben dieses Vielerlei gemeinsam nach dem Kommen des Einen rufen, der Eine, von den Vielen gerufen, kommen, das Vielerlei die Ankunft des Einen bezeugen, und von der Last des Vielerlei befreit, sollten wir zu dem Einen kommen, und von den vielen Sünden in der Seele tot und wegen der Sünde auch dem Leibe nach zum Tode bestimmt, sollten wir den ohne Sünde für uns im Fleische gestorbenen Einen lieben und an ihn glauben, durch den Glauben mit ihm im Geiste auferstehen und so durch den einen Gerechten gerechtfertigt werden, in dem einen Gerechten eins geworden. Wir sollten nicht an unserer Auferstehung im Fleische verzweifeln, da wir sehen, daß uns, den vielen Gliedern, vorausgegangen ist das eine Haupt, in welchem wir, jetzt durch den Glauben gereinigt, dann durch das Schauen vollendet, durch den Mittler mit Gott versöhnt, dem Einen anhangen, den Einen genießen, eins bleiben.
-
Gal. 4, 4. ↩