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De la trinité
CHAPITRE IX.
MÊME SUJET.
Observons ici que Jésus-Christ ne dit pas: Je prie, afin qu’eux et moi soyons un, quoiqu’en qualité de chef du corps qui est l’Eglise, il eût pu le dire, parce qu’en effet l’Eglise ne forme qu’un seul corps avec Jésus-Christ, qui en est le chef. Mais il veut nous montrer sa consubstantialité avec son Père; aussi de même que dans un autre endroit il avait dit : « Le Père et moi sommes un ( Id., X, 30 ) », c’est-à-dire qu’il y a entre nous une parfaite égalité de nature, il prie ici pour que ses disciples soient un en lui. Et en effet, ceux-ci ne pouvaient être un en eux-mêmes, parce que les passions, les plaisirs coupables et le péché les éloignaient les uns des autres. C’est pourquoi Jésus, notre divin médiateur, nous purifie d’abord de nos souillures, et puis nous fait un en lui-même. Mais cette admirable unité n’est point seulement une unité de nature qui rendrait tous les hommes égaux entre eux, ainsi que dans le ciel, les anges sont égaux; elle est surtout une unité de volonté qui réunit comme en un faisceau toutes les volontés, et les fait (410) converger toutes ensemble vers la possession du même bonheur, parce qu’un seul et même Esprit embrase tous les coeurs des feux du même amour. Ainsi se réalise cette parole du Sauveur: « Père, qu’ils soient un, comme vous et moi sommes un ». Et en effet, de même que le Père et le Fils sont un par égalité de nature et conformité de volonté, les Chrétiens qui reconnaissent pour leur médiateur auprès de Dieu le Père, Jésus-Christ, Fils de Dieu doivent être unis entre eux bien moins par les liens de la chair et du sang que par les rapports de la charité. Au reste le Sauveur nous indique lui-même cet heureux effet de sa médiation divine et de notre réconciliation avec le Seigneur, quand il dit : « Je suis en eux, et vous en moi, afin qu’ils soient consommés dans l’unité (Jean, XVII, 23 ) ».
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Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit
9. Kapitel.
Er sagte nicht: Ich und sie sind eins, obwohl er das Haupt der Kirche ist und die Kirche sein Leib1 und er daher nicht nur sagen könnte: Ich und sie sind eins, sondern „einer“, weil das Haupt und der Leib ein Christus sind. Vielmehr ist es, wenn er auf die Gleichwesentlichkeit mit der Göttlichkeit des Vaters hinweist — deshalb sagt er an einer anderen Stelle auch: „Ich und der Vater sind eins“2 —, sein Wille, daß die Seinigen in ihrer Art, das heißt in derselben wesensgleichen Natur, eins sind, freilich in ihm. Aus sich könnten sie nämlich nicht eins sein, da sie voneinander durch die entgegengesetzten Neigungen, Wünsche und durch sündige Unreinheit getrennt werden. Sie werden daher durch den Mittler gereinigt, damit sie in ihm eins seien, und zwar nicht nur durch die eine Natur, in welcher alle sterblichen Menschen den Engeln gleich werden, sondern auch durch das eine einmütige und S. 157 einträchtige Verlangen nach der gleichen Seligkeit, in dem alle durch das Feuer der Liebe zu einer Gesinnungseinheit verbunden sind. Das bedeutet nämlich das Wort: „Auf daß alle eins seien, wie wir eins sind“. Danach sollen, wie Vater und Sohn nicht nur durch die gleiche Substanz eins sind, sondern auch durch den Willen, so auch jene, für die der Sohn der Mittler ist zu Gott hin, nicht nur durch ihre selbe Natur, sondern auch durch dieselbe Gemeinschaft der Liebe eins sein. Dann versichert er, daß er der Mittler ist, durch den wir mit Gott versöhnt werden, durch folgende Worte: „Ich bin in ihnen und du in mir, auf daß sie vollkommen eins seien.“3