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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Trinitate

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De la trinité

CHAPITRE VII.

EXPLICATION DE CETTE DOCTRINE.

  1. Je m’explique par quelques exemples. Et d’abord j’affirme que les mots, fils et engendré, n’ont qu’une seule et même signification. Car en Dieu, le Verbe est Fils parce qu’il est engendré, et il est engendré parce qu’il est Fils. Lors donc que nous affirmons du Père qu’il n’est pas engendré, nous disons simplement qu’il n’est pas fils. Mais les mots engendré et non-engendré sont d’un usage plus facile, parce que la langue latine, qui admet le mot fils, rejette celui de non-fils. Cependant la pensée est indépendante de cet usage, et elle comprend le mot non-fils de même qu’elle entend celui de non-engendré qu’on emploie quelquefois pour inengendré. Ainsi encore les mots, voisin et ami, ont leurs corrélatifs dans notre esprit, quoique la langue qui dit ennemi, ne dise point invoisin. Il est donc bien utile dans toute discussion dogmatique de considérer moins ce que nous permet, ou nous refuse le sens habituel des mots, que les idées mêmes qu’ils renferment.

Ainsi nous ne dirons pas que le Père est inengendré, quoiqu’à la rigueur Je génie de notre langue nous le permette, mais nous dirons dans le même sens qu’il n’est pas engendré, c’est-à-dire qu’il n’est pas le Fils; car l’effet de toute particule négative n’est point de faire retomber sur la substance même de l’être ce qu’elle ne nie en lui que relativement. Ici donc, comme dans tous les autres (427) attributs, nous nions seulement ce qui sans la négation serait vrai. Prenons pour exemple cette proposition : voilà un homme; en l’énonçant je marque la substance de l’être auquel je la rapporte ; et quand je dis: ce n’est pas un homme, je me borne à nier dans le sujet la qualité d’homme, mais je ne lui applique aucun autre attribut. Lors donc que je dis : voilà un homme, l’affirmation tombe sur la substance; et pareillement, lorsque je dis ce n’est pas un homme, la négation tombe sur la substance. Si vous me demandez ensuite combien un être a de pieds, et si je vous réponds : quatre, j’énonce seulement le nombre de ses pieds, de même qu’en disant qu’il n’est point quadrupède, je ne prétends nier en lui qu’une seule chose, à savoir qu’il n’a pas quatre pieds.

C’est encore dans le même sens tour à tour affirmatif et négatif que selon la couleur je dis : il est blanc, et il n’est pas blanc; que selon la relation, je dis : il est proche, et il est éloigné; que selon la position, je dis : il est couché, et il est levé; et qu’enfin selon l’extérieur et les dehors je dis : il est armé, et il est désarmé, c’est-à-dire qu’il n’a point d’armes. Pareillement par rapport au calcul du temps, je dis : aujourd’hui et hier; par rapport à la distance des lieux, je dis : il est à Rome, et il n’est pas à Rome; et par rapport à l’action, je dis: il frappe, ou bien, il ne frappe pas, énonçant seulement par là qu’il ne fait pas l’action de frapper. Et de même, quand je dis : il est frappé, j’affirme, que le sujet souffre l’action marquée par le verbe frapper, ce qui est le contraire, quand je dis: il n’est point frappé. C’est qu’en effet il n’est point d’attribut ou de qualificatif que nous ne puissions détruire soudain en le faisant précéder d’une particule négative.

D’après ces principes, si j’appliquais le mot Fils à la substance divine, je nierais cette substance en disant: Non-Fils. Mais comme je n’affirme dans le Verbe la filiation que relativement au Père; de même je ne nie dans le Père cette même filiation que par relation au Fils, en sorte que je veux seulement prouver qu’il est à lui-même son propre principe. Concluons donc que puisque le mot Fils, ainsi que je l’ai dit ci-dessus, a le même sens que le mot engendré, l’expression non-engendré, équivaut à celle-ci : il n’est pas Fils. Ainsi, soit que nous disions : Non-Fils, ou non-engendré, la négation ne tombe, dans notre pensée, que sur les relations de personne à personne. Car le qualificatif inengendré est absolument synonyme de non-engendré. Concluons donc encore qu’en disant qu’il est inengendré, nous ne lui appliquons que par relation cet attribut négatif. Et en effet, en disant du Fils qu’il est engendré, nous faisons abstraction de la substance ou nature divine, et nous affirmons seulement qu’il procède du Père: et de même, quand nous disons du Père qu’il est non-engendré, nous ne prétendons prouver qu’une seule chose, à savoir qu’il n’a point de père. Il est vrai qu’ici l’attribut relatif offre une double signification, mais parce qu’il est toujours pris dans un sens relatif, il ne tombe jamais sur la substance. Ainsi, quoique ce soit deux choses bien différentes que d’être engendré, et de n’être pas engendré, ces deux qualificatifs n’indiquent point diversité de substance. Car comme le mot Fils se réfère au mot Père, et le mot non-Fils au mot non-Père, ainsi devons-nous rapporter le terme engendré au terme générateur, et le terme non-engendré au terme non-générateur.

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Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit

7. Kapitel. Eine Negation ändert die Kategorie einer Aussage nicht.

8. Das läßt sich durch Beispiele klarmachen. Zunächst muß man beachten, daß der Ausdruck gezeugt ganz dasselbe bedeutet wie der Ausdruck Sohn. Deshalb ist ja jemand Sohn, weil er gezeugt ist; und deshalb ist er gezeugt, weil er Sohn ist. Wenn also jemand ungezeugt heißt, so bedeutet das, daß er nicht Sohn ist. Gezeugt und ungezeugt sind gangbare Ausdrücke. Doch ist im Lateinischen zwar das Wort Sohn üblich, dagegen läßt der lateinische Sprachgebrauch das Wort Unsohn nicht zu. Es bleibt aber der Sinn der gleiche, wenn man Nichtsohn sagt, ebenso wie der Sinn der gleiche bleibt, wenn man statt ungezeugt nichtgezeugt sagt. So sind ja auch Nachbar und Freund beziehentliche Begriffe; man kann aber nicht Unnachbar sagen, wie man Unfreund (inimicus) sagen kann. Doch bei sachlichen Untersuchungen darf man sich nicht daran halten, was unser Sprachgebrauch zuläßt oder nicht zuläßt, sondern nur an den Sinn, der aus den Dingen selbst herausleuchtet. Wir wollen also weiterhin nicht mehr von ungezeugt sprechen, obwohl der lateinische Sprachgebrauch dies zuließe, sondern wollen dafür „nicht gezeugt“ sagen, was das gleiche bedeutet. Sagen wir nun mit „nicht gezeugt“ etwas anderes als mit „nicht Sohn“? Das Verneinungswort hat doch nicht die Wirkung, daß, was ohne es ein beziehentlicher Begriff ist, durch seine Voraussetzung ein substanzieller wird. Vielmehr wird mit ihm nur verneint, was ohne es bejaht wird, wie es bei sonstigen S. 197 Aussagen auch ist. Wenn wir zum Beispiel sagen: Er ist ein Mensch, so bezeichnen wir damit eine Substanz. Wenn man nun sagt: Er ist kein Mensch, so betrifft diese Aussage nicht eine andere Seinsweise, sondern verneint nur etwas in derselben Seinsweise. Wie es also die Substanz betrifft, wenn ich sage: Er ist ein Mensch, so betrifft es die Substanz, wenn ich sage: Er ist kein Mensch. Wenn man fragt, wie groß er ist, und ich sage: Er ist vierfüßig, das heißt: er hat vier Füße, dann betrifft meine Behauptung das Größenmaß. Wenn jemand sagt: Er ist nicht vierfüßig, so betrifft die Verneinung wiederum das Größenmaß. Sage ich: Er ist weiß, dann betrifft meine Behauptung die Beschaffenheit. Sage ich: Er ist nicht weiß, dann betrifft meine Verneinung wiederum die Beschaffenheit. Sage ich: Er ist nahe, so betrifft meine Behauptung eine Beziehung. Sage ich: Er ist nicht nahe, so betrifft meine Verneinung wiederum eine Beziehung. Wenn ich sage: Er liegt, so betrifft meine Behauptung die Seinsweise der Lage. Wenn ich sage: Er liegt nicht, so betrifft auch meine Verneinung die Seinsweise der Lage. Wenn ich sage: Er ist bewaffnet, so betrifft meine Behauptung die Seinsweise des Habens. Sage ich: Er ist nicht bewaffnet, so betrifft meine Behauptung ebenfalls die Seinsweise des Habens. Die gleiche Bedeutung hat es, wenn ich sage: Er ist unbewaffnet. Wenn ich sage: Er ist von gestern, so betrifft meine Behauptung die Zeit. Sage ich: Er ist nicht von gestern, so betrifft meine Verneinung wiederum die Seinsweise der Zeit. Sage ich: Er ist in Rom, so betrifft meine Behauptung die Seinsweise des Ortes. Sage ich: Er ist nicht in Rom, so betrifft meine Verneinung wiederum die Seinsweise des Ortes. Die Seinsweise des Tuns betrifft es, wenn ich sage: Er schlägt. Sage ich: Er schlägt nicht, dann betrifft auch meine Verneinung die Seinsweise des Tuns. Ich sage dann eben, daß er untätig ist. Sage ich: Er wird geschlagen, dann betrifft es S. 198 die Seinsweise des Leidens. Sage ich: Er wird nicht geschlagen, dann betrifft auch meine Verneinung die Seinsweise des Leidens. Wir können überhaupt hinsichtlich keiner Seinsweise eine Behauptung aufstellen, ohne daß es dieselbe Seinsweise beträfe, wenn wir das Verneinungswörtchen vor die Behauptung setzen wollen. Wenn ich demnach mit dem Worte Sohn die Substanz bejahte, so würde ich mit dem Worte Nichtsohn die Substanz verneinen. Weil es aber die Beziehung betrifft, wenn ich sage: Er ist Sohn — ich beziehe diese Aussage nämlich auf den Vater —, deshalb betrifft auch meine Verneinung die Beziehung, wenn ich sage: Er ist nicht Sohn. Ich beziehe nämlich auch diese Verneinung auf einen Vater. Ich will eben zeigen, daß er keinen Vater hat. Wenn nun aber, wie wir vorhin sagten, Sohn das gleiche bedeutet wie gezeugt, dann bedeutet auch nicht gezeugt das gleiche wie nicht Sohn. Nun betrifft aber unsere Verneinung die Beziehung, wenn wir sagen: Nicht Sohn. Also betrifft unsere Verneinung auch die Beziehung, wenn wir sagen: Nicht gezeugt. Was aber bedeutet ungezeugt anderes als nicht gezeugt? Man verläßt also die Seinsweise der Beziehung nicht, wenn man sagt: ungezeugt. Wie nämlich gezeugt kein absoluter Begriff ist, sondern besagt, daß jemand von einem Erzeuger ist, so ist ungezeugt kein absoluter Begriff, sondern besagt, daß jemand nicht von einem Erzeuger ist. Beide Begriffe bewegen sich jedoch innerhalb der Seinsweise der Beziehung. Eine beziehentliche Aussage aber betrifft keine Substanz. Wenn sonach gezeugt und ungezeugt auch Verschiedenes bedeuten, so betreffen sie doch nicht verschiedene Substanzen. Denn wie sich Sohn auf einen Vater, Nichtsohn auf einen Nichtvater bezieht, so bezieht sich notwendigerweise gezeugt auf einen Erzeuger, nicht gezeugt dagegen auf einen Nichterzeuger.

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On the Trinity - Introductory Essay

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