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De la trinité
CHAPITRE XIII.
DANS QUEL SENS LE MOT PRINCIPE SE DIT DE LA TRINITÉ.
- C’est dans un sens relatif que la première personne de la sainte Trinité est nommée Père et principe; mais elle est Père par rapport au Fils, et principe par rapport à toutes les créatures. Le même terme s’affirme également du Fils, et en outre ceux de Verbe et d’image; et parce qu’ils expriment tous la relation du Fils avec le Père, ils ne peuvent s’appliquer à celui-ci. Au reste, que le Fils soit principe, c’est ce qu’il nous apprend lui-même. Car comme les juifs lui disaient: « Qui êtes-vous?» il répondit: « Je suis le principe, moi qui vous parle (Jean, VIII, 25 ) ». Mais est-ce qu’il serait le principe du Père? non sans doute: et il ne se dit principe que dans ce sens qu’il est créateur au même titre que le Père. Et en effet celui-ci est appelé principe, parce qu’il est le créateur de tout ce qui existe. Or le terme de créateur a pour corrélatif celui de créature, de même que le mot maître implique celui de serviteur. Toutefois, quoique nous nommions le Père principe, et le Fils principe, nous ne reconnaissons pas dans la création deux principes différents, parce que le Père et le Fils ne sont à cet égard qu’un seul principe, de même qu’ils sont un seul Créateur et un seul Dieu.
Mais comme il est vrai que tout être qui, tout en restant ce qu’il est, enfante ou produit
au dehors quelque chose, est dit le principe de cette oeuvre, nous ne pouvons nier que ce titre n’appartienne également à l’Esprit-Saint. Et en effet nous l’appelons Créateur, et il est dit de lui qu’il opère au dehors sans altération aucune de sa substance, car il ne s’épanche, ni ne s’incarne dans les oeuvres qu’il produit. Eh ! que produit-il donc? Ecoutez l’Apôtre: « Les dons du Saint-Esprit, dit-il, sont distribués à chacun pour l’utilité de l’Eglise. L’un reçoit du Saint-Esprit le don de parler avec sagesse; l’autre reçoit du même Esprit le don de parler avec science. Un autre reçoit le don de la foi parle même Esprit; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir les maladies; un autre le don des miracles; (431) un autre, le don de prophétie; un autre, le don de parler diverses langues. Or, c’est un seul et même Esprit qui opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, selon qu’il lui plaît » , c’est-à-dire, agissant en
Dieu, car qui pourrait produire ces merveilles, s’il n’était Dieu? Aussi l’Apôtre affirme-t-il
que « c’est un seul et même Dieu qui opère toutes ces choses en tous (I Cor., XII, 6, 11 ) »
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Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit
13. Kapitel. In welchem Sinne ist die Bezeichnung Urgrund relativ?
14. Vater ist also ein beziehentlicher Ausdruck, ebenso Urgrund und allenfallsige sonstige Bezeichnungen. Vater besagt eine Beziehung zum Sohne, Urgrund zu allem, was ihm sein Sein verdankt. Weiterhin ist Sohn S. 206 ein beziehentlicher Ausdruck, ebenso Wort und Bild. Alle diese Bezeichnungen schließen die Beziehung zum Vater ein. Aber keine von ihnen ist eins mit der Bezeichnung Vater. Wohl aber trifft auf den Sohn die Bezeichnung Urgrund zu. Als man ihn nämlich fragte: „Wer bist du?“, da antwortete er: „Der Urgrund, der auch zu euch spricht.“1 Ist er etwa der Urgrund des Vaters? Nein. Er offenbarte vielmehr seine Schöpfertätigkeit, als er sich Urgrund nannte, wie auch der Vater Urgrund der Schöpfung ist, weil alles von ihm sein Sein hat. Schöpfer besagt nämlich eine Beziehung zum Geschöpf, wie Herr zum Diener. Wenn wir daher den Vater Urgrund nennen und ebenso den Sohn, so sind das nicht zwei Urgründe für die Schöpfung. Denn Vater und Sohn bilden zusammen den einen Urgrund der Schöpfung, wie sie auch ein Schöpfer sind, wie sie auch ein Gott sind. Wenn jedoch das, was in sich verharrt und ein anderes zeugt oder wirkt, Urgrund ist für das gezeugte oder bewirkte Ding, dann müssen wir zugeben, daß man mit Recht auch den Heiligen Geist Urgrund nennt. Denn ihn schließen wir von der Benennung Schöpfer nicht aus. Auch von ihm steht geschrieben, daß er wirkt und dabei in sich verharrt. Er wird ja nicht in sein Werk verwandelt oder umgestaltet. Siehe die Werke, die er wirkt: „Jedem wird die Offenbarung des Geistes verliehen, damit er Nutzen stifte. Dem einen wird durch den Geist die Gabe der Weisheit verliehen, dem anderen die Gabe der Erkenntnis gemäß dem nämlichen Geiste, einem anderen der Glaube im selben Geiste, einem anderen die Gabe der Heilung im selben Geiste, diesem die Wunderkraft, jenem die Prophetengabe, einem anderen die Unterscheidung der Geister, diesem die Sprachengabe. Dies alles wirkt ein und derselbe Geist, der einem jeden zuteilt, wie er will“,2 eben weil er Gott ist. Wer anders kann denn diese Großtaten wirken als Gott? „Es ist derselbe S. 207 Gott, der alles wirkt in allen.“3 Auch wenn wir über den Heiligen Geist befragt werden, müssen wir ganz der Wahrheit gemäß sagen, daß er Gott ist und daß er mit Vater und Sohn der eine Gott ist. Ein Urgrund heißt also Gott in bezug auf die Schöpfung, nicht zwei oder mehr Urgründe.