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Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit
4. Kapitel. Das Akzidens hat immer eine Veränderung im Gefolge.
5. Akzidens (Dazukommendes) pflegt man jedoch nur eine Bestimmung zu nennen, welche durch irgendeine Wandlung des Dinges, dem sie zukommt, verloren werden kann. Man redet zwar auch von unabtrennbaren Akzidenzien — die Griechen heißen sie ἀχώριστα [achōrista] —, so etwa bei der schwarzen Farbe der Rabenfeder. Doch verliert die Feder die Farbe, nicht zwar solange sie selber Feder, wohl aber, weil sie nicht immer selber Feder bleibt. Die stoffliche Grundlage selber ist also veränderlich, und wenn sie aufhört, dieses Lebewesen oder diese Feder zu sein, und jener ganze körperliche Organismus wieder in Erde verwandelt und umgestaltet wird, dann verliert die Feder auch ihre schwarze Farbe. Indes auch das Akzidens, das abtrennbar heißt, geht nicht durch Abtrennung, sondern durch Veränderung verloren. So ist die schwarze Farbe der S. 192 Haare eines Menschen ein abtrennbares Akzidens. Die Haare können nämlich, ohne ihrerseits zu bestehen aufzuhören, weiß werden. Wenn man jedoch genau zusieht, so sieht man ziemlich deutlich, daß sich nicht etwa etwas vom Kopfe trennt und gleichsam von ihm wegwandert, wenn er weiß wird, so daß die schwarze Haarfarbe sich von dort entfernt und irgendwohin begibt, während die weiße an ihre Stelle nachrückt, daß vielmehr die schwarze Haarfarbe sich ändert und wandelt. In Gott kann es also kein Akzidens geben, weil bei ihm nichts wandelbar und verlierbar ist. Mann kann allenfalls auch jene Bestimmtheit ein Akzidens heißen, welche zwar nicht verloren werden, aber doch verringert oder gesteigert werden kann, wie es der Fall ist beim Leben der Seele. Die Seele lebt zwar, solange sie Seele ist; und weil sie immer Seele ist, lebt sie immer. Weil sie aber mehr Leben hat, wenn sie weise ist, weniger, wenn sie unweise ist, so erfolgt auch hier eine Wandlung, nicht als ob das Leben aufhören würde, wie die Weisheit schwindet, wenn einer unweise wird, sondern weil das Leben geringer wird. Auch Derartiges kann in Gott sich nicht begeben, weil er vollkommen unwandelbar bleibt.
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De la trinité
CHAPITRE IV.
TOUT ACCIDENT SUPPOSE DANS LE SUJET QUELQUE CHANGEMENT.
- On appelle accident tout ce qu’un sujet peut perdre par changement, ou par altération. Quelques accidents, il est vrai, sont inséparables du sujet; c’est pourquoi les Grecs les nomment intrinsèques. Ainsi la couleur noire est intrinsèque à la plume du corbeau. Toutefois celle-ci cesse d’être noire du moment qu’elle n’est plus une plume de corbeau. C’est que la matière elle-même est sujette au changement; et ainsi dans l’exemple que j’ai cité, le corbeau ou la plume, ou même tous deux éprouvent tantôt un changement partiel et tantôt une transformation entière, en sorte que ni l’un ni l’autre ne retiennent plus la couleur noire. D’autres accidents sont dits séparables, quoiqu’en réalité ils ne soient dans le sujet qu’un simple changement, ou une pure altération. Ainsi les cheveux de l’homme sont (425) naturellement noirs; mais parce qu’ils peuvent blanchir tant qu’ils adhèrent à la tête, on dit qu’en eux la noirceur est un accident séparable. Cependant avec un peu de réflexion, il est facile de voir que dans ce cas rien n’émigre au dehors, et que le noir de nos cheveux ne se retire point, je ne sais où, pour faire place à la blancheur. Ici les cheveux n’éprouvent qu’un changement de couleur.
Mais il n’y a en Dieu aucun accident, parce qu’en lui il n’y a rien de muable, rien d’amissible. On peut aussi nommer accident l’intensité, ou la diminution d’une qualité que le sujet ne saurait perdre. Ainsi notre âme est immortelle, en sorte qu’elle vivra tant qu’elle existera; mais parce qu’elle existera toujours, elle vivra toujours. Néanmoins le développement ou l’affaiblissement de la raison fait que cette âme, sans cesser de vivre, reçoit une communication plus ou moins abondante de la vie. C’est le phénomène de la folie qui nous ôte le bon sens, et nous laisse la vie. Mais on ne peut rien concevoir de semblable en Dieu, parce qu’il est souverainement immuable.