7.
Si quelqu’un me demande quelle conviction me dirige dans cette étude, je réponds que la lettre de Cyprien me suggère tout d’abord ce que je dois croire, en attendant que je saisisse plus tard le point précis sur lequel roule la discussion. En effet, voici comme s’exprime Cyprien : « Quelqu’un me demande quelle conduite on doit tenir à l’égard de ceux qui ont quitté l’hérésie pour rentrer dans l’Eglise et y ont été admis sans baptême (Lettre LXXIII, à Jubaianus)? » Est-il donc vrai de dire que ces hérétiques étaient réellement sans baptême n’ont-ils pas été admis dans l’Eglise parce que ceux qui les recevaient étaient persuadés qu’ils étaient baptisés ? Nous répondrons sur ce point dans un instant. Avant tout, constatons que Cyprien signale clairement la coutume alors en vigueur dans l’Eglise, puisqu’il parle, au passé, de ceux qui, revenant à l’Eglise, y ont été reçus sans baptême.