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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De peccatorum meritis et remissione et de baptismo paruulorum Du mérite et de la rémission des péchés et du baptême des petits enfants
LIVRE III. ÉPÎTRE À MARCELLIN.
CHAPITRE VII. ERREUR DE JOVINIEN. —LES MAXIMES DES POLÉMISTES, QUELS QU'ILS SOIENT, NE SONT PAS COMPARABLES A L'AUTORITÉ CANONIQUE. — EN QUEL SENS LE PÉCHÉ ORIGINEL EST LE PÉCHÉ D'AUTRUI. — NOUS ÉTIONS TOUS UN SEUL HOMME DANS ADAM.

14.

En rappelant ces témoignages, je ne prétends pas que le sentiment de polémistes, quelque illustres qu'ils soient d'ailleurs, me fournisse un appui semblable à l'autorité canonique des saints livres. Je veux seulement mettre un point en évidence : c'est que depuis le commencement de l'Eglise jusqu'à l'époque d'aujourd'hui où nous avons vu naître cette nouveauté, la foi de l'Eglise a conservé cette doctrine sur le péché originel avec une perpétuité inébranlable, à ce point que ceux qui ont écrit sur la divine parole avançaient cet article comme très-certain pour réfuter l'erreur sur d'autres articles, tandis que personne n'osait réfuter comme erroné cet enseignement lui-même.

Au reste, les saints livres canoniques présentent dans sa pleine vigueur, dans tout l'éclat et la plénitude de son autorité, le sentiment que nous soutenons. C'est l'Apôtre qui s'écrie : « Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, qui ainsi a passé dans tous les hommes, parce qu'en lui tous ont péché,1 ». Aussi n'est-il point exact de dire que le péché d'Adam a nui, même à des hommes non pécheurs, puisque l'Ecriture affirme qu'en lui tous ont péché. Cette sorte de péché n'est pas appelé faute d'autrui, en ce sens que les petits enfants même y soient complètement étrangers, puisque tous ont péché dans Adam, au moment où tous les humains n'étaient en lui qu'un seul homme, à raison de cette faculté naturelle par laquelle il pouvait devenir leur commun générateur et père. On appelle ce péché faute d'autrui, parce que les hommes ne jouissaient pas encore de leur existence personnelle, et que la vie d'un seul homme contenait tout ce qui était dans sa race à venir.


  1. Rom. V, 12. ↩

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Du mérite et de la rémission des péchés et du baptême des petits enfants

Inhaltsangabe

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