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A Treatise on the soul and its origin
Chapter 32 [XIX.]--The Self-Contradiction of Victor as to the Origin of the Soul.
Under these circumstances, I find that this treatise of mine must now be closed. It contains, in fact, all that seemed to me chiefly necessary to the subject under discussion. They who peruse its contents will know how to be on their guard against agreeing with the person whose two books you sent me, so as not to believe with him, that souls are produced by the breath of God in such wise as not to be made out of nothing. The man, indeed, who supposes this, however much he may in words deny the conclusion, does in reality affirm that souls have the substance of God, and are His offspring, not by endowment, but by nature. For from whomsoever a man derives the origin of his nature, from him, in all sober earnestness, it must needs be admitted, that he also derives the kind of his nature. But this author is, after all, self-contradictory: at one time he says that "souls are the offspring of God,--not, indeed, by nature, but by endowment;" and at another time he says, that "they are not made out of nothing, but derive their origin from God." Thus he does not hesitate to refer them to the nature of God, a position which he had previously denied.
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De l'âme et de son origine
32.
Après avoir établi ces conclusions dans toute leur évidence, il ne me reste plus qu'à terminer ce livre. En effet, j'y ai rassemblé toutes les réflexions qui me paraissaient nécessaires; maintenant je désire que ceux qui les liront restent convaincus que ce serait de leur part une grossière erreur de croire, avec l'auteur des deux livres que vous m'avez adressés, que les âmes sont immédiatement tirées du souffle de Dieu et non pas du néant. En effet, du moment qu'un tel principe serait admis, aucune protestation ne pourrait empêcher de conclure rigoureusement que les âmes sont de la même substance que Dieu et participent essentiellement à sa nature. Un être n'est-il pas nécessairement de la nature de celui, en qui il a pris son origine? Comment donc notre adversaire peut-il se mettre en contradiction avec lui-même jusqu'à soutenir que ce n'est pas par nature, mais par race, que nos âmes sont de la race de Dieu ? N'affirme-t-il point que c'est de lui qu'elles tirent leur origine, et non pas du néant? Par conséquent, malgré toutes ses dénégations, il doit faire découler leur nature de la nature même de Dieu.