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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De natura et origine animae

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A Treatise on the soul and its origin

Chapter 19 [XIII.]--His Eleventh Error. (See Above in Book I. 15 [XII.] and Book II. 16.)

Once more, if you desire to be a catholic, do not believe, or say, or teach that "some of those persons who have departed this life without Christ's baptism, do not in the meantime go into the kingdom of heaven, but into paradise; yet afterwards in the resurrection of the dead they attain also to the blessedness of the kingdom of heaven." Even the Pelagian heresy was not daring enough to grant them this, although it holds that infants do not contract original sin. You, however, as a catholic, confess that they are born in sin; and yet by some unaccountable perverseness in the novel opinion you put forth, you assert that they are absolved from that sin with which they were born, and admitted into the kingdom of heaven without the baptism which saves. Nor do you seem to be aware how much below Pelagius himself you are in your views on this point. For he, being alarmed by that sentence of the Lord which does not permit unbaptized persons to enter into the kingdom of heaven, does not venture to send infants thither, although he believes them to be free from all sin; whereas you have so little regard for what is written, "Except a man be born again of water and of the Spirit, he cannot enter into the kingdom of God," 1 that (to say nothing of the error which induces you recklessly to sever paradise from the kingdom of God) you do not hesitate to promise to certain persons, whom you, as a catholic, believe to be born under guilt, both absolution from this guilt and the kingdom of heaven, even when they die without baptism. As if you could possibly be a true catholic because you build up the doctrine of original sin against Pelagius, if you show yourself a new heretic against the Lord, by pulling down His statement respecting baptism. For our own part, beloved brother, we do not desire thus to gain victories over heretics: vanquishing one error by another, and, what is still worse, a less one by a greater. You say, "Should any one perhaps be reluctant to allow that paradise was temporarily bestowed in the meantime on the souls of the dying thief and of Dinocrates, while there still remains to them the reversion of the kingdom of heaven at the resurrection, seeing that the principal passage stands in the way of the opinion, Except a man be born again of water and the Holy Spirit, he cannot enter into the kingdom of heaven,' he may still hold my ungrudging assent on this point; only let him do full honour to both the effect and the aim 2 of the divine mercy and foreknowledge." These are your own words, and in them you express your agreement with the man who says that paradise is conferred on certain unbaptized for a time, in such a sense that at the resurrection there is in store for them the reward of the kingdom of heaven, in opposition to "that principal passage" which has determined that none shall enter into that kingdom who has not been born again of water and the Holy Ghost. Pelagius was afraid to oppose himself to this "principal passage" of the Gospel, and he did not believe that any (whom he still did not suppose to be sinners) would enter into the kingdom of heaven unbaptized. You, on the contrary, acknowledge that infants have original sin, and yet you absolve them from it without the laver of regeneration, and send them for a temporary residence in paradise, and subsequently permit them to enter even into the kingdom of heaven.


  1. John iii. 5. ↩

  2. Et effectum et affectum. ↩

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De l'âme et de son origine

19.

Si vous voulez être catholique, gardez vous de croire, de dire ou d'enseigner que, parmi ceux qui meurent sans baptême, il en est quelques-uns à qui le royaume des cieux est refusé pour un temps et qui entrent seulement dans le paradis; ce ne sera que plus tard, c'est-à-dire à la résurrection générale, qu'ils parviendront au bonheur du royaume des cieux1 ». Une telle doctrine n'a jamais été soutenue, pas même par l'hérésie pélagienne, quoiqu'elle nie formellement la transmission du péché originel dans les enfants. Comme catholique, vous admettez en eux l'existence du péché originel, et voici que, poussé par je ne sais quelle opinion aussi perverse que nouvelle, vous enseignez que, en dehors du baptême de Jésus-Christ, ces enfants peuvent recevoir la rémission de leur péché originel et entrer dans le royaume des cieux. Vous ne comprenez donc pas que, sur ce point, vous êtes de beaucoup inférieur à Pélage lui-même. Ce dernier, plein de respect pour la sentence du Sauveur, dans laquelle il est dit que ceux qui ne sont pas baptisés n'entreront pas dans le royaume des cieux, refuse ce royaume aux enfants morts sans baptême, quoique du reste il les proclame exempts de tout péché. Vous, au contraire, vous ne tenez aucun compte de ces paroles si formelles : «Celui qui ne renaîtra pas de l'eau et du Saint-Esprit ne peut entrer dans le royaume des cieux ». Sans parler de cette erreur grossière par laquelle il vous plaît d'établir une séparation réelle entre le royaume des cieux et le paradis, vous n'hésitez pas à promettre la rémission de leur péché et la possession du royaume des cieux à certains enfants que, comme catholique, vous reconnaissez coupables du péché originel, et que vous supposez mourant sans baptême. Vous flatteriez-vous donc de pouvoir être un vrai catholique, parce que vous affirmez contre Pélage l'existence du péché originel, tandis que vous opposez le plus formel démenti à la parole par laquelle le Sauveur affirme hautement l'absolue nécessité du baptême? A ce titre seul n'êtes-vous point un nouvel hérétique? Bien-aimé fils, la victoire que nous vous souhaitons sur les hérétiques, ce n'est point la victoire de l'erreur sur l'erreur, et surtout la victoire d'une erreur plus grande sur une erreur moins coupable. Voici vos propres paroles : «Quelqu'un me reprochera peut-être d'avoir placé temporairement dans le paradis l'âme du bon larron et de Dinocrate ; mais je soutiens en même temps que le royaume des cieux leur sera ouvert à la résurrection, malgré l'apparente contradiction de cette maxime fondamentale : Celui qui ne renaît pas de l'eau et du Saint-Esprit n'entrera pas dans le royaume des cieux. Quoi qu'il en soit de cette sentence, qu'il ne craigne pas d'embrasser mon sentiment, pourvu qu'il n'ait d'autre désir que de donner plus d'extension et plus de charme aux effets de la miséricorde et de la prescience divines ». Ce sont là vos propres paroles, par lesquelles vous approuvez l'opinion de ceux qui soutiennent que certains hommes morts sans baptême sont reçus temporairement dans le paradis, de manière toutefois qu'après la résurrection ils entreront dans le royaume des cieux, nonobstant la maxime fondamentale par laquelle le Sauveur déclare formellement que celui qui ne renaît pas de l'eau et du Saint-Esprit n'entrera pas dans le royaume des cieux. Craignant de violer cette grave autorité du Sauveur, Pélage, qui ne croyait pas les enfants coupables du péché originel, ne les admettait pas dans le royaume des cieux quand ils mouraient sans baptême; vous, au contraire, vous admettez qu'ils sont coupables de ce péché, et néanmoins vous les absolvez en dehors de toute régénération baptismale, vous les reléguez d'abord en paradis, sauf à leur permettre plus tard d'entrer dans le royaume des cieux.


  1. Liv. II, n. 16. ↩

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A Treatise on the soul and its origin
De l'âme et de son origine

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