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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De gestis Pelagii?

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A work on the proceedings of pelagius

Chapter 57 [XXXII.]--Fraudulent Practices Pursued by Pelagius in His Report of the Proceedings in Palestine, in the Paper Wherein He Defended Himself to Augustin.

There is yet another point which I must not pass over in silence. In the paper containing his defence which he sent to me by a friend of ours, one Charus, a citizen of Hippo, but a deacon in the Eastern Church, he has made a statement which is different from what is contained in the Proceedings of the Bishops. Now, these Proceedings, as regards their contents, are of a higher and firmer tone, and more straightforward in defending the catholic verity in opposition to this heretical pestilence. For, when I read this paper of his, previous to receiving a copy of the Proceedings, I was not aware that he had made use of those words which he had used at the trial, when he was present for himself; they are few, and there is not much discrepancy, and they do not occasion me much anxiety. [XXXIII.] But I could not help feeling annoyance that he can appear to have defended sundry sentences of Coelestius, which, from the Proceedings, it is clear enough that he anathematized. Now, some of these he disavowed for himself, simply remarking, that "he was not in any way responsible for them." In his paper, however, he refused to anathematize these same opinions, which are to this effect: "That Adam was created mortal, and that he would have died whether he had sinned or not sinned. That Adam's sin injured only himself, and not the human race. That the law, no less than the gospel, leads us to the kingdom. That new-born infants are in the same condition that Adam was before he fell. That, on the one hand, the entire human race does not die owing to Adam's death and transgression; nor, on the other hand, does the whole human race rise again through the resurrection of Christ. That infants, even if they die unbaptized, have eternal life. That rich men, even if they are baptized, unless they renounce and give up all, have, whatever good they may seem to have done, nothing of it reckoned to them; neither shall they possess the kingdom of heaven." Now, in his paper, the answer which he gives to all this is: "All these statements have not been made by me, even on their own testimony, nor do I hold myself responsible for them." In the Proceedings, however, he expressed himself as follows on these points: "They have not been made by me, as even their testimony shows, and for them I do not feel that I am at all responsible. But yet, for the satisfaction of the holy synod, I anathematize those who either now hold, or have ever held, them." Now, why did he not express himself thus in his paper also? It would not, I suppose, have cost much ink, or writing, or delay; nor have occupied much of the paper itself, if he had done this. Who, however, can help believing that there is a purpose in all this, to pass off this paper in all directions as an abridgment of the Episcopal Proceedings. In consequence of which, men might think that his right still to maintain any of these opinions which he pleased had not been taken away,--on the ground that they had been simply laid to his charge but had not received his approbation, nor yet had been anathematized and condemned by him.

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Des actes du procès de Pélage

57.

Il est encore un point que je ne dois pas passer sous silence. Un enfant d'Hippone, aujourd'hui diacre de l'Eglise orientale, m'a remis la pièce que Pélage a composée pour sa justification. Or, cette pièce mentionne des faits qui sont en contradiction avec les actes épiscopaux, et qui nous prouvent encore mieux que c'est dans ces actes que la doctrine catholique se trouve formulée avec le plus de justesse et de fermeté, du moins en ce qui touche à la destruction de l'erreur. Je lus cette pièce avant que les actes nous fussent parvenus, et je n'y trouvai aucune trace des paroles qu'il prononça dans le cours du jugement. Quant aux citations qui s'y trouvent, elles sont peu nombreuses, à peu près exactes, et ne méritent pas que je m'y arrête plus longtemps.

Ce qui m'indignait surtout, c'est qu'il parut prendre encore la défense de certaines propositions de Célestius, sur lesquelles les actes publics nous annoncent qu'il, lança l'anathème. A l'égard de quelques-unes de ces propositions il se contente de dire qu'il n'en est pas l'auteur, et ne doit pour elles aucune satisfaction. Quant à les anathématiser, il s'y refuse positivement dans sa justification. Voici ces propositions: « Adam a été créé mortel, et serait mort, soit qu'il péchât, soit qu'il ne péchât pas. Ce péché d'Adam n'a nui qu'à son auteur, et nullement au genre humain. La loi ancienne, comme l’Evangile, donnait droit au royaume des cieux. Les enfants nouvellement nés sont absolument ce qu'était Adam avant sa prévarication. Si le genre humain meurt, ce n'est point par suite de la mort ou de la prévarication d'Adam. comme la résurrection du genre humain ne sera pas la conséquence de la résurrection de Jésus-Christ. Les enfants, même ceux qui meurent sans baptême, possèdent la vie éternelle. Si les riches baptisés ne renoncent pas à tout ce qu'ils possèdent, il ne leur sera pas tenu compte du bien qu'ils auraient pu faire, et ils n'entreront pas dans le royaume des cieux ». A toutes ces propositions, voici ce que répond Pélage dans sa pièce justificative: « Mes accusateurs eux-mêmes ont reconnu que je ne suis pas l'auteur de ces propositions, je ne dois donc offrir pour elles aucune satisfaction ». Si maintenant nous ouvrons les actes, voici comment il s'exprime sur le même sujet : « Mes accusateurs conviennent que je ne suis pas l'auteur de ces propositions, pour lesquelles, dès lors, je ne dois, aucune satisfaction; cependant, pour prouver au synode mon désir de lui plaire, je déclare lancer l'anathème contre ceux qui. professent ou ont professé ces doctrinés ». Pourquoi n'a-t-il pas reproduit toutes ces paroles dans sa pièce justificative? Il me semble qu'il ne fallait pour cela ni beaucoup fatiguer sa plume, ni multiplier beaucoup ses lettres, ni faire une grande dépense de temps ou de parchemin. Tout nous prouve qu'en faisant circuler son écrit il le présentait comme un résumé fidèle des actes du procès. Dès lors il voulait tromper l'opinion publique, et faire croire que pleine liberté lui avait été laissée de justifier chacune de ces propositions; que ces propositions lui auraient été reprochées, mais sans que l'on pût prouver qu'il en était l'auteur, et sans qu'elles fussent frappées d'anathème et de condamnation.

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A work on the proceedings of pelagius
Des actes du procès de Pélage

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