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A work on the proceedings of pelagius
Chapter 7.--The Same Continued.
As for the passage from the psalm, "He loved cursing, and it shall come upon him; and he willed not blessing, so it shall be far removed from him," 1 which he quoted in the same book of Chapters, as if to prove that "all men are ruled by their own will," who can be ignorant that this is a fault not of nature as God created it, but of human will which departed from God? The fact indeed is, that even if he had not loved cursing, and had willed blessing, he would in this very case, too, deny that his will had received any assistance from God; in his ingratitude and impiety, moreover, he would submit himself to be ruled by himself, until he found out by his penalties that, sunk as he was into ruin, without God to govern him he was utterly unable to direct his own self. In like manner, from the passage which he quoted in the same book under the same head, "He hath set fire and water before thee; stretch forth thy hand unto whether thou wilt; before man are good and evil, life and death, and whichever he liketh shall be given to him," 2 it is manifest that, if he applies his hand to fire, and if evil and death please him, his human will effects all this; but if, on the contrary, he loves goodness and life, not alone does his will accomplish the happy choice, but it is assisted by divine grace. The eye indeed is sufficient for itself, for not seeing, that is, for darkness; but for seeing, it is in its own light not sufficient for itself unless the assistance of a clear external light is rendered to it. God forbid, however, that they who are "the called according to His purpose, whom He also foreknew, and predestinated to be conformed to the likeness of His Son," 3 should be given up to their own desire to perish. This is suffered only by "the vessels of wrath," 4 who are perfected for perdition; in whose very destruction, indeed, God "makes known the riches of His glory on the vessels of His mercy." 5 Now it is on this account that, after saying, "He is my God, His mercy shall go before me," 6 he immediately adds, "My God will show me vengeance upon my enemies." 7 That therefore happens to them which is mentioned in Scripture, "God gave them up to the lusts of their own heart." 8 This, however, does not happen to the predestinated, who are ruled by the Spirit of God, for not in vain is their cry: "Deliver me not, O Lord, to the sinner, according to my desire." 9 With regard, indeed, to the evil lusts which assail them, their prayer has ever assumed some such shape as this: "Take away from me the concupiscence of the belly; and let not the desire of lust take hold of me." 10 Upon those whom He governs as His subjects does God bestow this gift; but not upon those who think themselves capable of governing themselves, and who, in the stiff-necked confidence of their own will, disdain to have Him as their ruler.
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Des actes du procès de Pélage
7.
Pour prouver « que tous sont gouvernés par leur volonté propre », Pélage, dans le même chapitre, cite ces autres paroles du Psaume . « Il a aimé la malédiction, et il en a été frappé; il a refusé la bénédiction, et elle a fui loin de lui1 ». Or, comment ne pas voir que c'est là le triste fruit, non pas de la nature telle que Dieu l'a créée, mais de la volonté humaine séparée de Dieu? Cependant loin d'aimer la malédiction, s'il eût voulu la bénédiction, et que dans cette volonté même il eût refusé de voir l'effet du secours divin, il aurait fait preuve de la plus noire ingratitude, mérité de n'avoir d'autre guide que son impiété, et, soustrait au gouvernement divin, il se sentirait impuissant à se diriger lui-même et tomberait victime des châtiments dus à son crime. De là cette autre parole des Livres saints, citée par Pélage lui-même dans le chapitre dont nous parlons : « Il a placé devant vous l'eau et le feu; prenez à votre choix ce que vous voudrez ; l'homme a devant lui le bien et le mal, la vie et la mort : ce qui lui plaira lui sera donné2 ». Or, n'est-il pas évident que s'il porte la main sur le feu, s'il choisit de préférence le mal et la mort, ce ne peut être là que l'effet de sa volonté propre? Au contraire, s'il aime le bien et la vie, ce choix, quoique librement accepté par sa volonté, lui est avant tout inspiré par la grâce de Dieu. Il n'a besoin que de son oeil pour rester dans les ténèbres, ou pour ne pas voir; mais pour voir il ne lui suffit pas de sa. propre lumière, il a besoin du secours extérieur de la lumière divine. Quant à ceux que Dieu a appelés, qu'il a connus et prédestinés pour les rendre semblables à son Fils3, gardons-nous de croire qu'ils soient abandonnés aux désirs de leur coeur, et par là même à leur perte. Il n'en est ainsi qu'à l'égard des vases de colère dont les oeuvres sont un acheminement assuré vers la réprobation; et cependant, jusque dans cette réprobation même, Dieu fait briller les richesses de sa gloire en faveur des vases de sa miséricorde4. Voilà pourquoi le Psalmiste, après s'être écrié : « Mon Dieu ! sa miséricorde me préviendra », ajoute aussitôt: « Mon Dieu m'a distingué au milieu de mes ennemis5 ». A l'égard des pécheurs s'accomplit cette parole: « Dieu les a livrés aux désirs de leur coeur6 » . Il n'en est pas de même des prédestinés que gouverne l'Esprit de Dieu, car ils voient en eux la réalisation de cette parole : « Ne me livrez point, Seigneur, à mon désir coupable7 ». N'est-ce pas contre ces mêmes désirs que s'exhalait cette prière : « Délivrez-moi des concupiscences de la chair, et que le désir du mal ne fasse point de moi sa victime8? » C'est la grâce que Dieu accorde à ceux qu'il gouverne, et qu'il refuse à ceux qui, se croyant. capables de se conduire eux-mêmes, ne s'appuient que sur leur orgueil, et repoussent avec dédain la direction que Dieu voudrait leur donner.