21.
Devant ces paroles de l'Apôtre : « C'est par la foi, afin que selon la grâce la promesse demeure ferme », je m'étonne que des hommes préfèrent s'appuyer sur leur propre faiblesse plutôt que de s'appuyer sur la fermeté de la promesse de Dieu. « Mais », dit le Pélagien, « j'ignore quelle peut être la volonté de Dieu à mon égard ». Quoi donc? Etes-vous bien assuré vous-même de votre propre volonté? Et vous ne croyez pas l'effet de cette menace : « Que celui qui, est debout prenne garde de tomber1? » Puisque l'homme n'est certain, ni de la volonté de Dieu, ni de sa propre volonté, qu'il sache donc confier, non pas à la plus faible, mais à la plus ferme de ces deux volontés, sa foi, son espérance et sa charité.
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I Cor. X, 12. ↩