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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Contra secundam Iuliani responsionem imperfectum Contre la seconde réponse de Julien
LIVRE QUATRIÈME. LE QUATRIÈME LIVRE DE JULIEN.

97.

Jul. Du reste, ton argumentation n'est pas autre chose .qu'un tissu de propositions qui n'ont point de rapport entre elles ainsi , après avoir dit que le péché n'existe jamais sans un acte de la volonté », tu réponds : « Mais le péché existe par un acte de la volonté d'un seul homme ». Quel rapport y a-t-il entre la première de ces maximes formulée à l'aide d'une préposition qui marque l'ablatif, et la seconde formulée à l'aide d'une préposition qui marque l'accusatif ? Il s'agissait de savoir si un péché quelconque peut exister sans un acte de la volonté, et la réponse négative ne pouvait être douteuse après ce qui avait été établi : or, pour toute réponse, tu as dit que le péché est entré par un seul homme, taudis que la question était de savoir, non pas par quoi le péché a commencé, mais si le péché a pu, oui ou non, exister sans un acte de la volonté.

Aug. J'ai dit que le péché ne peut exister sans un acte de la volonté, de même que nous disons que les fruits ne peuvent exister sans le secours des racines : or, dans ce dernier cas, nous pouvons également, et sans offenser la grammaire, dire que les fruits ne peuvent exister que par le secours des racines. Si donc l'une et l'autre proposition sont parfaitement exactes, bien que la première soit formulée à l'aide d'une préposition qui marque l'ablatif, et la seconde à l'aide d'une préposition qui marque l'accusatif ; pourquoi chercher ainsi à nous embarrasser par des disputes de mots qui, comme les toiles d'araignées, sont d'autant plus faciles à rompre qu'elles sont plus subtiles ? Tends pour des mouches déjà expirantes ces filets vraiment ridicules. Ils n'étaient point des mouches de cette sorte, ceux que nous suivons précisément parce qu'ils nous apprennent à rompre tes pièges. Ne considère pas comme tels l'Apôtre qui a dit : « Le corps est mort à cause du péché[^2] »; ni Hilaire, dont voici les paroles : « Toute chair vient du péché; en d'autres termes, toute chair a pour origine le, péché d'Adam notre premier père[^3] » ; ni Ambroise dont je t'ai déjà cité cette maxime : « Nous naissons tous en état de péché, nous dont l'origine même est souillée[^1] ». Plût à Dieu que toi-même tu fusses solidement et salutairement enfermé dans les filets de ces pêcheurs du Christ : tu n'aurais plus alors le malheur de venir, en nous parlant de l'accusatif et de l'ablatif, t'accuser toi-même et attester que tu as cessé d'appartenir à l'Eglise catholique. Quant aux prépositions, puisque tu as pour elles un respect si profond et si inviolable, pourquoi ne reconnais-tu pas, en déposant un instant ton orgueil, que la parole de ces docteurs de l'Eglise doit être préposée, c’est-à-dire préférée à là tienne?

  1. Rom. VIII, 10.

  2. Voir Livre I cont. Jul., n.9.

  3. De la Pénit., chap. I ou III.

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Contre la seconde réponse de Julien

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