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Leben des heiligen Bekennerbischofs Martinus von Tours (BKV)
10.
S. 32Es übersteigt mein Können, sein Leben und seine Bedeutung als Bischof zu schildern. Nicht die geringste Änderung gegen früher ließ sich an ihm wahrnehmen. Dieselbe Demut wohnte in seinem Herzen, dieselbe Ärmlichkeit zeigte er in seiner Kleidung. Im Vollbesitz seiner Macht und Weihegnade, ward er der Stellung eines Bischofs durchaus gerecht, verlor aber dabei das Tugendstreben eines Mönches nicht aus dem Auge. Eine Zeitlang bewohnte er eine Zelle, die an die Kirche stieß. Indes, er konnte die Belästigung durch die häufigen Besuche nicht ertragen; deshalb erbaute er sich etwa zwei Meilen1 außerhalb der Stadt ein Klösterlein2 . Dieser Ort war so verborgen und abgelegen, daß es den Heiligen nicht nach der Einsamkeit der Wüste verlangte. Auf der einen Seite war der Ort abgeschlossen von einer hohen, jähen Felswand; die freibleibende Ebene umgrenzte die Loire mit einer kleinen Krümmung; nur auf einem, dazu noch recht engem Wege konnte man dorthin gelangen. Martinus hatte eine rohgezimmerte Zelle, ebenso auch viele seiner Brüder. Manche hatten den Fels des überhängenden Berges ausgehöhlt und sich so eine Wohnstätte geschaffen. Es waren ihrer gegen achtzig Jünger. Diese suchten sich nach dem Vorbild des heiligen Meisters zu bilden. Keiner besaß dort Eigentum, alles war Gemeingut. Keiner durfte etwas kaufen oder verkaufen, wie dies bei den Mönchen vielfach üblich ist. Handarbeit wurde nicht betrieben, das Bücherschreiben ausgenommen; für dieses Geschäft wurden jedoch nur die Jüngeren verwendet, die Älteren lagen ausschließlich dem Gebete ob. Selten verließ einer seine Zelle, es sei denn, man ging gemeinschaftlich zum Gotteshaus. Ihre Mahlzeit nahmen sie zusammen erst nach der Stunde des Fastens3 . S. 33Alle enthielten sich des Weines, außer wenn Krankheit es anders verlangte. Die meisten trugen ein Gewand aus Kamelhaaren4 ; feinere Kleider zu tragen, galt dort als Vergehen. Diese Strenge ist um so bewunderungswerter, als viele Vornehme unter ihnen waren; obwohl ganz anders erzogen, hatten sich diese freiwillig zu jener Übung der Demut und Geduld verpflichtet. Gar manche aus ihnen sahen wir später auf Bischofsstühlen5 . Welche Stadt oder welche Kirche hätte sich nicht auch einen Oberhirten aus dem Kloster des Martinus gewünscht?6
Gegen 3 km. ↩
Auf der andern Seite der Loire, das spätere Maius monasterium, Marmoutiers. Nach Gregor von Tours [Hist. Franc. X, 31, 3] baute Martin hier eine Basilika zu Ehren der heiligen Petrus und Paulus; man zeigte dort noch lange einen Brunnen, den Martin mit eigener Hand gegraben haben soll [Gregor von Tours, De Virtut. S. Mart. II. 39]. ↩
Also wohl bis gegen 3 Uhr. ↩
Vgl. Paulin. Ep. XXIX, 1. ↩
Z.B. Bischof Lazarus von Aix, Heros von Arles, Maurinus von Angers, Viktorius von Le Mans. ↩
Über die Mönche des hl. Martin s. J. M. Besse, Les moines de l'ancienne France [Paris 1906] 1/34. ↩
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Vie de Saint Martin
X.
--- Nous n'avons point assez de talent pour raconter ce que fut Martin devenu évêque ; il demeura toujours ce qu'il avait été auparavant ; aussi humble de cur, aussi simple dans sa manière de s'habiller. Il remplissait ses fonctions d'évêque d'une manière pleine d'autorité et de bonté, sans cesser pour cela de vivre comme un moine, et d'en pratiquer les vertus. Pendant quelque temps il habita une petite cellule près de l'église ; mais, importuné du grand nombre de visites qu'il y recevait ; il se fit une solitude1 à peu près à deux milles de la ville. Cet endroit était si caché et si retiré, qu'il ressemblait à un désert. Il était ; renfermé d'un côté par un rocher haut et escarpé, de l'autre par une sinuosité du cours de la Loire, qui y formait ainsi une petite vallée ; on ne pouvait y aborder que par un sentier fort étroit. Saint Martin habitait une cabane de bois ; quelques frères en avaient de semblables, d'autres s'étaient creusé des cellules dans le roc. Il y avait là quatre-vingts disciples, qui s'y formaient sur les exemples de leur bienheureux maître. Aucun d'eux n'y possédait rien en propre, tout était en commun ; ils ne pouvaient ni vendre ni acheter, comme le font, ordinairement la plupart des moines. On ne s'occupait d'aucun art, si ce n'est de celui de copier des livres : encore cet emploi était-il réservé aux plus jeunes, les plus âgés vaquaient à l'oraison ; ils sortaient rarement de leur cellule, excepté lorsqu'ils se réunissaient pour la prière ; ils prenaient leurs repas ensemble quand l'heure de rompre un jeûne était arrivée, et ils ne buvaient point de vin ; à moins qu'ils ne fussent malades. La plupart portaient des habits de poils de chameau, c'était un crime de se vêtir plus délicatement. Ce qui rend cela plus admirable, c'est que plusieurs d'entre eux étaient des hommes de qualité, qui, élevés d'une manière bien différente, s'étaient astreints à cette vie d'humilité et de souffrance. Dans la suite, nous en avons vu plusieurs devenus évêques ; et quelle ville, ou quelle Église, ne se réjouirait pas d'avoir, un évêque sorti du monastère de saint Martin ?
Ce fut plus tard la célèbre abbaye de Marmoutier. ↩