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Conférences de Cassien sur la perfection religieuse
34.
Celui donc qui s'applique à suivre la perfection de l'Évangile, vit sous la grâce et ne souffre plus la tyrannie du péché; c'est vivre sous la grâce que de faire ce que la grâce demande. Celui, au contraire, qui ne veut pas se soumettre pleinement à la perfection de l'Évangile, doit savoir que, tout en étant baptisé, chrétien et religieux, il ne vit pas dans la liberté de la grâce, mais dans les chaînes de la loi et sous le joug du péché. Le dessein de Dieu, qui donne la grâce de l'adoption à tous ceux qui se donnent à lui, n'est pas de détruire, mais de perfectionner les préceptes de Moïse, pour les mieux accomplir et non pour les rejeter.
Beaucoup méconnaissent et négligent ces conseils sublimes, et les exhortations de Notre-Seigneur. Ils s'imaginent jouir d'une telle liberté, que non-seulement ils ne s'élèvent pas aux préceptes évangéliques, comme trop difficiles, mais qu'ils méprisent encore, comme trop anciens, les commandements de la loi mosaïque , qui ont été donnés pour les faibles et les commençants. Ils semblent dire, dans leur coupable indépendance, cette parole que réprouve l'Apôtre : « Nous pècherons, parce que nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce. » (Rom., VI, 15.) Car celui qui n'est pas sous la grâce, puisqu'il ne s'est pas élevé à la perfection de l'Évangile, et qui n'est pas sous la loi, puisqu'il n'en observe pas les plus faciles commandements, est doublement esclave du péché. Il s'imagine n'avoir reçu la grâce du Christ que pour abuser de sa liberté, en s'éloignant de lui. Il fait ce que saint Pierre nous avertit d'éviter : « Agissez, dit-il, comme des hommes libres, et ne prenez pas comme un prétexte la liberté du mal. (I S. Pierre., II, 16.) « Vous, mes frères, dit saint Paul, vous êtes appelés à la liberté » ( Gal., V, 13); c'est-à-dire à être affranchis de la domination du péché, pourvu que vous ne profitiez pas de votre liberté pour satisfaire votre sensualité, et que vous ne croyiez pas ce vice permis, parce que vous n'êtes plus soumis aux préceptes de la loi. Saint Paul nous apprend que la vraie liberté n'est jamais que là où le Seigneur habite. « Le Seigneur est l'Esprit, et là où est l'Esprit du Seigneur, se trouve la liberté. (II Cor., III, 17.) Je ne sais si j'ai pu vous faire comprendre ces paroles de l'Apôtre, comme les comprennent ceux qui en ont fait l'expérience; je sais seulement très-bien qu'elles deviennent très-claires par la pratique, et qu'elles n'ont plus alors besoin d'éclaircissements : la lumière de l'expérience en apprend plus que toutes les paroles.
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Vierundzwanzig Unterredungen mit den Vätern (BKV)
34. Wie sich bewähre, daß Jemand unter der Gnade sei.
Wer immer also sich bestrebt, die Vollkommenheit der evangelischen Lehre zu besitzen, der steht unter der Gnade und wird nicht gedrückt von der Herrschaft der Sünde. Denn unter der Gnade sein heißt Das erfüllen, was die Gnade befiehlt. Wer aber sich der ganzen evangelischen Vollkommenheit nicht unterwerfen will, der mag wissen, daß, obwohl er getauft ist und ein Mönch, er doch nicht unter der Gnade, sondern noch von den Banden des Gesetzes umstrickt ist und von der Wucht der Sünde beschwert wird. Denn es ist die Absicht Desjenigen, der Alle, die ihn aufgenommen, zur Gnade der Kindschaft annimmt, die S. b322 mosaischen Gesetze nicht zu zerstören, sondern zu überbauen, nicht sie leer zu machen, sondern zu erfüllen. Darüber voll Unwissenheit verachten Einige die herrlichen Rathschläge und Ermahnungen Christi und geben sich sorglos einer so anmaßlichen Freiheit hin, daß sie nicht nur die Gebote Christi als gar schwierige nicht anrühren, sondern selbst Das, was ihnen als Anfängern und Kleinen vom mosaischen Gesetze geboten wurde, als veraltet gering schätzen, indem sie mit verderblicher Keckheit sagen, was der Apostel verflucht: 1 „Wir werden sündigen, weil wir nicht unter dem Gesetze stehen, sondern unter der Gnade.“ Wer also weder unter der Gnade ist, weil er durchaus nicht zu der Höhe der göttlichen Lehre emporsteigt, noch unter dem Gesetze, weil er auch jene kleinen Gebote des Gesetzes nicht auf sich nimmt, der glaubt unter dem Drucke der doppelten Sündenherrschaft die Gnade Christi nur dazu erhalten zu haben, daß er durch verderbliche Freiheit von ihm sich entferne, und fällt gerade in Das, wovon der Apostel Petrus sagt, daß wir nicht hineinfallen sollen: 2 „Handelt als Freie und nicht, als hättet ihr die Freiheit zum Deckmantel der Bosheit!“ Auch der hl. Apostel Paulus sagt: 3 „Denn ihr seid zur Freiheit berufen, Brüder,“ d. i. daß ihr gelöst seid von der Herrschaft der Sünde; „nur daß ihr die Freiheit nicht zum Anlasse für das Fleisch gebrauchet,“ d. i. daß ihr nicht glaubet, die Aufhebung der gesetzlichen Vorschriften sei die Freiheit für die Laster. Daß aber die Freiheit nirgends sei als dort, wo der Herr weilt, lehrt der Apostel Paulus: 4 „Der Herr ist Geist; wo aber der Geist des Herrn weilt, da ist Freiheit.“ Deßhalb weiß ich nicht, ob ich diesen Sinn des hl. Apostels so ausdrücken und beleuchten kann, wie es die Erfahrenen verstehen; Eines aber weiß ich, daß er sich ganz offen auch ohne Jemandes Er- S. b323 klärung Denen erschließt, welche die πρακτική, d. i. die Schule des thätigen Lebens vollkommen inne haben. Denn sie werden keine Mühe haben, Das in der Unterredung einzusehen, was sie schon im Wirken gelernt haben.