12.
L'ABBÉ GERMAIN. Il y a une cause de cette honte dangereuse qui nous porte à cacher nos pensées mauvaises, et nous fait craindre de les révéler par une confession salutaire. Nous avons connu parmi les Pères de Syrie un solitaire qui passait pour un des principaux d'entre eux. Un solitaire lui avait humblement confessé certaines pensées, et un jour, dans un moment d'indignation, il les lui reprocha durement. Un exemple semblable est capable de nous retenir, et si nous craignons de faire connaître nos pensées à nos supérieurs, nous sommes privés du remède qui pourrait les guérir.