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Works Tertullian (160-220) De oratione

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De Oratione

VII.

[1] Consequens erat, ut obseruata D[i]ei libertate etiam clementiam eius precaremur. Quid enim alimenta proderunt, si illi[s] reputamur reuera quasi taurus ad uictimam? Sciebat Dominus se solum sine delicto esse. Docet itaque petamus DIMITTI NOBIS DEBITA NOSTRA. Exomologesis est petitio ueniae, quia qui petit ueniam delictum confitetur. Sic et paenitentia demonstratur acceptabilis Deo, quia uult eam, quam mortem peccatoris.

[2] Debitum autem in scripturis delicti figura est, quod perinde iudicio debeatur et ab eo exigatur nec euadat iustitiam exactionis, nisi donetur exactio, sicut illi seruo dominus debitum remisit. Huc enim spectat exemplum parabolae totius. Nam et quod idem seruus a domino liberatus non perinde parcit debitori suo ac propterea delatus penes dominum tortori delegatur ad soluendum nouissimum quadrantem, id est, modicum usque delictum, eo competit, quod REMITTERE NOS QVOQUE profitemur DEBITORIBVS NOSTRIS. [3] Iam et alibi ex hac specie orationis Remittite, inquit, et remittetur uobis. Et cum interrogasset Petrus si septies remittendum esset fratri: Immo, inquit, septuagies septies, ut legem in melius reformaret, quod in Genesi de Cain septies, de Lamech autem septuagies septies ultio reputata est.

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De l'oraison dominicale

VII.

Après avoir invoqué la libéralité de Dieu, il était naturel de nous adresser à sa clémence. A quoi nous serviront les aliments, s'ils ne font que nous engraisser comme des victimes destinées aux sacrifices? Le Seigneur savait bien que lui seul est sans péché. Il nous enseigne donc à dire: REMETTEZ-NOUS NOS DETTES. L'exomologèse est une demande à Dieu de nous pardonner, parce que solliciter sa grâce, c'est avouer son péché. Par là, il nous est démontré que la pénitence est agréable au Seigneur, puisqu'il « la préfère à la mort du pécheur. » Le mot dette dans les Ecritures est la figure du péché, parce qu'en péchant nous contractons la dette « du jugement, dette qu'il faudra payer jusqu'à la dernière obole, à moins qu'elle ne nous soit remise, comme celle que le maître remet à son serviteur. » Cette parabole n'a pas d'autre signification. En effet, ce môme serviteur qui, après avoir éprouvé la clémence de son maître, poursuit avec inhumanité son propre débiteur, mais que son Seigneur fait comparaître devant lui, pour le livrer au bourreau jusqu'à ce qu'il ait acquitté sa dette tout entière, est pour nous la preuve que nous devons remettre aussi leurs dettes à nos débiteurs. Ailleurs, le Seigneur avait déjà dit sous forme de prière: « Remettez et il vous sera remis. » Et Pierre lui ayant demandé « s'il devait remettre à son frère son péché jusqu'à sept fois, » il lui répondit: « Non pas jusqu'à sept fois, niais jusqu'à septante fois sept fois, » afin de perfectionner la loi, parce qu'il est dit dans la Genèse: « Caïn sera vengé sept fois et Lamech septante fois sept fois.

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