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Werke Laktanz (250-325) Divinae Institutiones

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The Divine Institutes

Chap. viii.--that god is without a body, nor does he need difference of sex for procreation.

It is proved, therefore, by these witnesses, so numerous and of such authority, that the universe is governed by the power and providence of one God, whose energy and majesty Plato in the Timaeus asserts to be so great, that no one can either conceive it in his mind, or give utterance to it in words, on account of His surpassing and incalculable power. And then can any one doubt whether any thing can be difficult or impossible for God, who by His providence designed, by His energy established, and by His judgment completed those works so great and wonderful, and even now sustains them by His spirit, and governs them by His power, being incomprehensible and unspeakable, and fully known to no other than Himself? Wherefore, as I often reflect on the subject of such great majesty, they who worship the gods sometimes appear so blind, so incapable of reflection, so senseless, so little removed from the mute animals, as to believe that those who are born from the natural intercourse of the sexes could have had anything of majesty and divine influence; since the Erythraean Sibyl says: "It is impossible for a God to be fashioned from the loins of a man and the womb of a woman." And if this is true, as it really is, it is evident that Hercules, Apollo, Bacchus, Mercury, and Jupiter, with the rest, were but men, since they were born from the two sexes. But what is so far removed from the nature of God as that operation which He Himself assigned to mortals for the propagation of their race, and which cannot be affected without corporeal substance?

Therefore, if the gods are immortal and eternal, what need is there of the other sex, when they themselves do not require succession, since they are always about to exist? For assuredly in the case of mankind and the other animals, there is no other reason for difference of sex and procreation and bringing forth, except that all classes of living creatures, inasmuch as they are doomed to death by the condition of their mortality, may be preserved by mutual succession. But God, who is immortal, has no need of difference of sex, nor of succession. Some one will say that this arrangement is necessary, in order that He may have some to minister to Him, or over whom He may bear rule. What need is there of the female sex, since God, who is almighty, is able to produce sons without the agency of the female? For if He has granted to certain minute creatures 1 that they

"Should gather offspring for themselves with their mouth from leaves and sweet herbs,"

why should any one think it impossible for God Himself to have offspring except by union with the other sex? No one, therefore, is so thoughtless as not to understand that those were mere mortals, whom the ignorant and foolish regard and worship as gods. Why, then, some one will say, were they believed to be gods? Doubtless because they were very great and powerful kings; and since, on account of the merits of their virtues, or offices, or the arts which they discovered, they were beloved by those over whom they had ruled, they were consecrated to lasting memory. And if any one doubts this, let him consider their exploits and deeds, the whole of which both ancient poets and historians have handed down.


  1. [The bees, according to Virgil, Georg., iv. 199.] ↩

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Institutions Divines

VIII.

On ne peut sans doute résister à la force et à la multitude des preuves que nous venons d'alléguer, ni douter un seul moment que le monde ne soit régi par un pouvoir absolu, et par une providence infiniment éclairée, qui n'est autre chose que Dieu même. Platon, frappé de l'éclat de cette majesté, et considérant qu'elle doit être la force et la vertu qui donne le mouvement et la vie à tous les êtres, avoue, dans son Timée, que l'esprit ne saurait comprendre ni la parole exprimer tant de grandeur et de puissance. Après cela qui osera seulement penser qu'il y ait rien, je ne dis pas de difficile, mais d'impossible à Dieu, à ce Dieu qui ayant formé dans son entendement le dessein et le plan de tant d'ouvrages merveilleux, les a produits au dehors par sa puissance, et les a perfectionnés par sa parole. Sa sagesse les gouverne, son esprit y maintient l'ordre, sa bonté les conserve; et quoique nos yeux soient témoins de ces miracles, ils demeurent toujours incompréhensibles, toujours ineffables. Il ne peut être parfaitement connu que de lui même. C'est ce qui m'a souvent fait déplorer en moi-même l'aveuglement de ceux qui adorent les fausses divinités ; car enfin peut-il y avoir des hommes qui aient le cœur si étroit et l'esprit si obscurci, des hommes qui aient dégénéré de telle sorte de la noblesse de leur origine et de l'excellence de leur nature, pour se pouvoir persuader que ce qui est sorti de l'union purement naturelle d'un homme et d'une femme renferme en soi des qualités divines qui méritent leur culte et leur adoration. Qu'ils écoutent ce que la sibylle1 chante dans ses vers, et qu'ils défèrent du moins à un oracle pour lequel ils ont tant de vénération.

La divinité ne peut être formée dans le sein d'une femme, et l'homme ne saurait produire un dieu.

Si cela est, comme on n'en peut douter, que deviendra la divinité d'Hercule, d'Apollon, de Bacchus, de Minerve et celle du grand Jupiter, puis qu'il est certain que tous ces dieux doivent leur naissance à l'un et à l'autre sexe? Mais qu'ya-t-il de plus éloigné de l'extrême pureté qui doit être en Dieu, que le moyen qu'il a donné aux hommes pour conserver leur espèce ? Si donc les dieux sont immortels, si l'éternité est leur partage, quel besoin ont-ils d'un autre sexe ? Est-ce pour leur donner des successeurs? Ils ne doivent jamais finir, et quand leur postérité pourra-t-elle leur succéder? C'est ce qui a introduit parmi les hommes et les animaux la nécessité de l'union entre les sexes différents ; parce que tout ce qui reçoit la vie étant sujet à la mort, chaque espèce finirait bientôt sans cette union qui la conserve, et lui procure en quelque sorte l'immortalité. « Je conviens, dira quelqu'un, que Dieu n'a pas besoin d'un autre sexe pour avoir des fils qui lui succèdent ; mais qu'il s'en serve du moins pour se faire des sujets, ou pour augmenter le nombre de ses ministres; » comme si Dieu, dont la puissance ne peut être bornée, ne pouvait sans ce secours produire autant de créatures qu'il le jugera nécessaire pour sa gloire et pour son service. Car s'il a bien voulu accorder à des insectes le privilège de pouvoir se former une postérité du suc de quelques herbes odoriférantes et du plus pur sang des fleurs, qui osera nier qu'il ait le pouvoir de peupler le monde de nouvelles créatures, sans avoir recours à un moyen si peu digne de la simplicité de sa nature?

Que les hommes ne soient donc plus si insensés que de rendre à leurs semblables un culte qui n'est dû qu'à Dieu. Mais on voudra peut-être savoir ce qui a rempli le monde de tant de divinités, ce qui a obligé les peuples à élever des autels en tant de lieux : c'est l'amour qu'ils ont eu pour leurs princes ; c'est cet amour qui leur a mis l'encensoir à la main. Ils ont cru ne pouvoir rendre à la mémoire de leurs rois ce qu'ils croyaient leur devoir, soit à cause de leurs vertus, soit pour la découverte de quelques arts utiles à la vie civile ou naturelle, soit enfin pour reconnaître les bienfaits qu'ils en avaient reçus, qu'en leur rendant après leur mort les honneurs divins. Il ne faut qu'ouvrir les historiens et les poètes pour être d'abord convaincu de cette vérité.


  1. Erythréenne. ↩

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