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Werke Laktanz (250-325) De opificio Dei

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De l'ouvrage de Dieu, ou de la formation de l'homme

XI.

L'ordre de mon sujet m'oblige maintenant à parler des parties qui, ayant dû être cachées, ne sont point du tout recommandables par leur beauté, mais le sont extrêmement par leur usage, puisqu'elles doivent recevoir le suc qui se forme de tout ce que l'on boit et de ce que l'on mange, et qui nourrit notre corps, de la même sorte que les pluies nourrissent la terre. La sage providence du créateur a placé l'estomac au milieu du corps, afin qu'il reçût les aliments, qu'il les digérât et les distribuât à tous les membres. L'homme étant composé de corps et d'âme, l'estomac ne fournit des aliments qu'au corps; car, pour ce qui est des besoins de l'âme, Dieu y a pourvu en faisant le poumon d'une substance molle et raréfiée, propre à recevoir l'air et à le renvoyer. Il ne l'a pas fait d'une consistance aussi solide que l'estomac, de peur qu'il ne se remplit tout d'un coup d'air, ou qu'il ne se vidât tout d'un coup ; mais il l'a fait d'une nature spongieuse, afin qu'il s'en remplit et s'en vidât peu à peu, et que, par une respiration continuelle, il conservât la vie. Ainsi le poumon reçoit l'air pour en nourrir l'âme, comme l'estomac reçoit les viandes pour en nourrir le corps. Il y a deux canaux qui passent par le cou, dont l'un sort de l'estomac et monte à la bouche, et l'autre sort du poumon et monte au nez. Il y a entre eux celte différence que, au lieu que celui qui porte les viandes de la bouche à l'estomac est toujours fermé comme la bouche même, parce que les viandes retendent par leur poids et l'ouvrent quand il est besoin; l'autre est toujours ouvert, parce que l'air, qui y entre et qui en sort incessamment, est trop délié et trop subtil pour l'ouvrir. L'air entre et sort ainsi continuellement, parce que l'on ne saurait cesser un moment de respirer. Mais, de peur que l'air n'entrât avec une trop grande violence et qu'il ne portât la corruption, il est arrêté par une pellicule que l'on appelle le gavion. C'est pour la même raison que les ouvertures du nez sont assez étroites. Quelques-uns croient que le nom de nares que les Latins leur on t donné vient de ce qu'elles sont destinées à aspirer (nare) sans cesse l'air et les odeurs. Il est vrai pourtant que ce canal ne se termine pas seulement au nez, mais qu'il a aussi communication à la bouche par le fond du palais, et à l'endroit où le gavion s'élève dans le gosier. La raison en est évidente, car si le canal qui conduit l'air au poumon ne montait qu'au nez, comme celui qui conduit les viandes à l'estomac ne monte qu'à la bouche, nous n'aurions pas l'usage de la parole. Il a fallu que la divine providence ouvrit par ce canal un passage à la voix, sans lequel la langue n'aurait pu la former ni l'articuler par la diversité de ses mouvements. Quand ce passage est bouché, on est réduit au silence, et c'est une erreur de croire qu'on puisse devenir muet par une autre cause. Les muets n'ont point de fil qui leur tienne la langue attachée, comme le peuple se l'imagine, mais le passage par où l'air devrait se communiquer à la bouche, est fermé chez eux, ce qui est cause qu'ils ne poussent cet air-là en dehors que par le nez, et en faisant un bruit qui a du rapport avec le mugissement. Ce passage est quelquefois bouché par un défaut de nature, et quelquefois par un accident de maladie, et ceux auxquels ce malheur arrive perdent l'ouïe aussi bien que la parole. Ce canal a encore un autre usage dans le bain, qui est de recevoir par la bouche un air fort échauffé que l'on ne saurait recevoir que par le nez. De plus, quand les conduits du nez sont bouchés par une pituite épaissie qui est tombée du cerveau, on respire par la bouche, sans quoi on serait en danger d'étouffer. Lorsque les viandes ont été digérées par la chaleur, elles se changent en un suc qui se répand dans tous les membres, et en répare la force et la vigueur. Les intestins, qui se replient sur eux-mêmes par tant de tours et de détours, sont un ouvrage digne d'admiration. Car, lorsque les viandes ont été digérées par l'estomac, leur suc passe par les intestins pour se distribuer ensuite dans toutes les parties. Mais parce que la sinuosité des intestins aurait pu le retenir, ce qui aurait été très dangereux, ils sont frottés au dedans d'une humeur épaisse qui facilite le passage à tout ce qu'ils contiennent. Je remarquerai encore ici une chose dans la structure de notre corps, à laquelle Dieu a pourvu avec une admirable sagesse. C’est que, encore que la vessie, qui n'est d'aucun usage dans les oiseau, n'ait aucun canal par où elle communique avec les intestins, elle ne laisse pas de se remplir de l'eau qu'elle en tire. Il n'est pas malaisé de connaître comment cela se fait. Les intestins, qui reçoivent le suc des viandes quand il sort de l'estomac, sont plus larges et plus déliés que les autres. Ces mêmes intestins embrassent et enveloppent en quelque sorte la vessie, et lui envoient toute l'eau, dont elle se décharge par le conduit que la nature a destiné à cet effet, et cependant les matières plus grossières passent en bas et sortent du corps.

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Gottes Schöpfung (BKV)

XI. Hauptstück. Über die Eingeweide und deren Zweck.

§ 1. Es obliegt mir nun auch über die Eingeweide zu handeln. Diese brauchen nicht schön zu sein, da sie nicht zu sehen sind, aber sie sind von ungeheurer Wichtigkeit, da dieser irdische Körper mit Speisebrei und Trank genährt werden muß, wie auch die Erde selbst durch Regen und Reif.

§ 2. Der vorsehende Meister schuf mitten in demselben einen Aufnahmeort [Magazin] für Speisen, damit nach deren Verdauung der Lebenssaft den Gliedern zugeführt werden könne.

§ 3. Da aber der Mensch aus Leib und Seele besteht, so gewährt dieser erwähnte Aufbewahrungsort S. 260 bloß Speise für den Leib, der Seele [dem physischen Lebensprinzip] aber wies er einen anderen Sitz an. Er schuf nämlich ein weicheres und mehr lockeres Organ, Lunge genannt, aber nicht nach Art eines Schlauches, damit der Atem nicht auf einmal ein- oder ausströme.

§ 4. Darum schuf er ein kompaktes1 Organ, aber zum Aufblasen und Luftfassen geeignet [zellenartig], damit es die Luft nach und nach aufnehme, während der Lebensodem sich durch jenes Netz verteilt, und sie wieder ausstoße, indem es sich von demselben befreit. Das abwechselnde Aus- und Einatmen erhält nämlich das Leben im Körper2.

§ 5. Da es im Menschen zwei Sammelstätten gibt, eine für die Luft, wodurch das Atmen bewerkstelligt wird, eine andere für die Speisen, wodurch der Körper erhalten wird, so muß es durch den Hals auch zwei Röhren geben, eine für Speise und eine für das Atmen, wovon die obere vom Mund zum Magen, die unterhalb liegende von der Nase zur Lunge führt.

§ 6. Ihre Beschaffenheit ist verschieden: Jene nämlich, die den Übergang vom Munde bildet, ist weich und gewöhnlich wie der Mund selber zu, indem Speise und Trank, wenn nämlich der Schlund offen ist, sich selber, da sie körperlich sind, den Weg bahnen.

§ 7. Der Atem dagegen, der unkörperlich und fein ist, hat, da er den Weg sich selbst nicht bahnen kann, einen offenen Weg, nämlich die Luftröhre. Diese besteht aus kreisrunden Knorpeln, Ringen ähnlich, die nach Art eines Rohres zusammenhängen — hier ist immer freier Durchzug.

§ 8. Der Atem darf nämlich niemals aussetzen; da er nun immer geht, so wird er, da vorsichtigerweise vom Hirne3 ein kleines Glied herabhängt, welches S. 261 „Zäpfchen“ heißt, gewissermaßen durch ein Hindernis gemildert, damit nicht die mit gefährlichem Ungestüm eingesogene, pesthauchende Luft das zarte Organ schädige und ungehindert gefahrbringend nach innen dringe. Deshalb ist auch die Nase nur ein klein wenig offen; diese heißt deshalb so [nares — nare], weil Geruch oder Atem in einem fort durch sie hindurchgeht.

§ 9. Indes hat die Luftröhre nicht bloß zur Nase, sondern auch zum Munde einen Zugang, ganz hinten am Gaumen, wo der Schlund nach dem Zäpfchen hin anzuschwellen beginnt.

§ 10. Der Grund davon ist klar. Wir könnten nämlich nicht sprechen, wenn die Luftröhre nur zur Nase einen Zutritt hätte wie die Speiseröhre zum Munde. Der göttliche Meister hat also für die aus der Luftröhre kommende Stimme einen Weg geschaffen, damit die Zunge ihres Amtes walten und den ununterbrochenen Laut durch ihre Bewegungen in Worte zerschneiden könnte.

§ 11. Wäre dieser Weg irgendwo abgeschnitten, so wäre Stummheit die notwendige Folge. Es irrt bestimmt, wer einen anderen Grund für das Stummsein der Menschen annimmt.

§ 12. Denn die Stummen haben nicht, wie allgemein geglaubt wird, eine gefesselte Zunge4, sondern sie lassen den Atem wie brüllende Tiere durch die Nase strömen, weil der Laut entweder zum Munde keinen Zugang hat oder weil dieser Zugang nicht so weit ist, daß er den vollen Laut durchlassen kann.

§ 13. Diese Stummheit stammt größtenteils von der Geburt her, manchmal auch von einem Unfalle, insofern nämlich durch eine Krankheit dieser Zugang verstopft wird, der Laut also nicht zur Zunge gelangt, und somit aus dem Sprachbegabten ein Stummer wird. Geschieht dies, so muß auch das Gehör verstopft werden, S. 262 damit auch kein Laut Zutritt habe, wenn er keinen Austritt hat5.

§ 14. Auch das ist gut dabei, daß man beim Baden6, da die Nase die Hitze nicht zu ertragen vermag, die heiße Luft durch den Mund einatmen kann, und daß man desgleichen, wenn etwa infolge der Kälte der Schnupfen die Nasenlöcher verstopft hat, durch den Mund atmen kann, daß nicht bei Verlegung des gewöhnlichen Atmungsweges das Atmen erschwert wird.

§ 15. Wenn die in den Magen eingeführten und mit Flüssigkeiten vermengten Speisen verdaut7 sind, so erfrischt und belebt der über die Glieder hin sich verbreitende Saft in wunderbarer Weise den Körper,

§ 16. Auch die spiralförmig zusammengerollten, nur durch ein Band festgehaltenen8 ungemein langen Gedärme — was für ein wunderbares Werk sind sie nicht? Sobald nämlich der Magen die aufgelösten Speisen fortgeschafft hat, so werden sie allmählich in den Windungen der Gedärme weiter befördert, damit der darin befindliche Nahrungssaft den Gliedern zukomme.

§ 17. Und damit die Speisen doch nicht irgendwo stecken blieben, was einerseits wegen der oft in sich wiederkehrenden Windungen leicht hätte geschehen können, anderseits ohne ein Unglück nicht geschehen durfte, so machte er sie im Innern schleimig, damit die Ausscheidungen des Bauches auf dem schlüpfrigen Wege leichter dem Ausgange zueilten.

§ 18. Auch das ist eine auffallende Erscheinung, daß die Harnblase, deren die Vögel9 ermangeln, obschon sie mit den Gedärmen [Eingeweiden] nicht S. 263 zusammenhängt, und wiewohl sie keine Röhre10 besitzt, um mittelst dieser den Harn von jenen herzuleiten, dennoch sich vollkommen mit Flüssigkeit füllt.

§ 19. Es ist leicht zu begreifen, wie das kommt. Diejenigen Gedärme, welche vom Magen den Speisebrei erhalten, sind weiter als die übrigen Gedärme und viel zarter; diese aber umschließen die Harnblase.

§ 20. Wenn nun der Speisebrei dorthin gelangt, wird der Kot dicker und geht ab, die gesamte Flüssigkeit aber sickert durch jene zarte Umhüllung hindurch, und die Blase, die ebenfalls sehr dünn und fein ist, absorbiert dieselbe, um sie auf dem von der Natur gelassenen Ausgange zu entfernen.


  1. plenus, mehr kompakt als die unedlen Eingeweide, die bloß Blasen oder Schläuche sind. ↩

  2. Das Ein- und Ausatmen erhält das Leben. Durch das Einatmen wird nämlich der Sauerstoff dem Blute zugeführt, der sich dann mit dem Hämoglobulin verbindet. Darauf beruht der Atmungsprozeß. ↩

  3. Das Zäpfchen steht in keiner Verbindung mit dem Hirn, sondern es hängt bloß als „Gaumensegel“ vom Hintergaumen herab. ↩

  4. Die Darstellung des Laktantius über die Entstehung der Stummheit ist unrichtig. Die Stummheit entsteht entweder durch Krankheiten des Gehirns, Nervenkrankheiten, Zerstörung der Sprechwerkzeuge, oder sie ist eine Folge der Taubheit. ↩

  5. Diese Folgerung klingt sonderbar. ↩

  6. Laktantius hat hier offenbar die Dampfbäder im Sinne. ↩

  7. Laktantius irrt, wenn er behauptet, daß der Chylus [Speisensaft ] vom Magen aus ins Blut übergehe. Der Chylus wird erst durch die Zotten des Dünndarmes in die Lymphgefäße übergeführt. ↩

  8. Sämtliche Eingeweide sind durch ein Band am Rückgrat befestigt. ↩

  9. Laktantius befindet sich im Irrtume mit seiner Behauptung, daß die Vögel einer Harnblase ermangelten. Sie besitzen eine solche, aber dieselbe entleert sich schon früher in den After. ↩

  10. Laktantius scheint die Harnleiter, die den Harn von den Nieren der Harnblase zuleiten, nicht zu kennen. ↩

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