• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Laktanz (250-325) De opificio Dei

Übersetzung ausblenden
On the Workmanship of God, or the Formation of Man

Chap. XII.--De Utero, Et Conceptione Atque Sexibus. 1

De utero quoque et conceptione, quoniam de internis loquimur, dici necesse est, ne quid prae terisse videamur; quae quamquam in operto latent, sensum tamen atque intelligentiam latere non possunt. Vena in maribus, quae seminium continet, duplex est, paulo interior, quam illud humoris obscoeni receptaculum. Sicut enim renes duo sunt, itemque testes, ita et venae seminales duae, in una tamen compage cohae rentes; quod videmus in corporibus animalium, cum interfecta 2 patefiunt. Sed illa dexterior masculinum continet semen, sinisterior foemininum; et omnino in toto corpore pars dextra masculina est, sinistra veto foeminina. Ipsum semen quidam putant ex medullis tantum, quidam ex omni corpore ad venam genitalem confluere, ibique concrescere. Sed hoc, humana mens, quomodo fiat, non potest comprehendere. Item in foeminis uterus in duas se dividit partes, quae in diversum diffussae ac reflexae, circumplicantur, sicut arietis cornua. Quae pars in dextram retorquetur, masculina est; quae in sinistram, foeminina.

Conceptum igitur Varro et Aristoteles sic fieri arbitrantur. Aiunt non tantum maribus inesse semen, verum etiam foeminis, et inde plerumque matribus similes procreari; sed earum semensanguinem esse purgatum, quod si recte cum virili mixture sit, utraque concreta et simul co-agulata informari: et primum quidem cor hominis effingi, quod in eo sit et vita omnis et sapientia; denique totum opus quadragesimo die consummari. Ex abortionibus hae c fortasse collecta sunt. In avium tamen foetibus primurn oculos fingi dubium non est, quod in ovis sae pe deprehendimus. Unde fieri non posse arbitror quin fictio a capite sumat exordium.

Similitudines autem in corporibus filiorum sic fieri putant. Cum semina inter se permixta coalescunt, si virile superaverit, patri similem provenire, seu marem, seu foeminam; si muliebre prae valuerit, progeniem cujusque sexus ad imaginem respondere maternam. Id autem prae valet e duobus, quod fuerit uberius; alterum enim quodammodo amplectitur et includit: hinc plerumque fled, ut unius tantum lineamenta prae tendat. Si vero aequa fuerit ex pari semente permixtio, figuras quoque misceri, ut soboles illa communis aut neutrum referre videatur, quia totum ex altero non habet; aut utrumque, quia partem de singulis mutuata est. Nam in cor-poribus animalium videmus aut confundi parentum colores, ac fieri tertium neutri generantium simile; aut utriusque sic exprimi, ut discoloribus membris per omne corpus concors mixtura varietur. Dispares quoque naturae hoc modo fieri putantur. Cum forte in lae vam uteri partem masculinae stirpis semen inciderit, marem quidem gigni opinatio est; sed quia sit in foeminina parte conceptus, aliquid in se habere foemineum, supra quam decus virile patiatur; vel formam insignem, vel nimium candorem, vel corporis levitatem, vel artus delicatos, vel staturam brevem, vel vocem gracilem, vel animum imbecillum, vel ex his plura. Item, si partem in dextram semen foeminini sexus influxerit, foeminam quidem procreari; sed quoniam in masculina parte concepta sit, habere in se aliquid virilita-tis, ultra quam sexus; ratio permittat; aut valida membra, aut immoderatam Iongitudinem, aut fuscum colorem, aut hispidam faciem, aut vulture indecorum, aut vocem robustam, aut animum audacem, aut ex his plura.

Si vero masculinum in dexteram, foemininum in sinistram pervenerit, utrosque foetus recte provenire; ut et foeminis per omnia naturae suae

decus constet, et maribus tam mente, quam corpore robur virile servetur. Istud vero ipsum quam mirabile institutum Dei, quod ad conservationem generum singulorum, duos sexus maris ac foeminae

machinatus est; quibus inter se per voluptatis illecebras copulatis, successiva soboles pareretur, ne omne genus viventium conditio mortalitatis extingueret. Sed plus roboris maribus attributum est, quo facilius ad patientiam jugi maritalis foeminae cogerentur. Vir itaque nominatus est, quod major in eo vis est, quire in foemina; et hinc virtus nomen accepit. Item mulier (ut Varro interpretatur) a mollitie, immutata et detracta littera, velut mollier; cui suscepto foetu, cum partus appropinquare jam coepit, turgescentes mammae dulcibus succis distenduntur, et ad nutrimenta nascentis fontibus lacteis foecundum pectus exuberat. Nec enim decebat aliud quam ut sapiens animal a corde alimoniam duceret. Idque ipsum solertissime comparatum est, ut candens ac pinguis humor teneritudinem novi corporis irrigaret, donec ad capiendos fortiores cibos, et dentibus instruatur, et viribus roboretur. Sed redeamus ad propositum, ut cae tera, quae supersunt, breviter explicemus.


  1. It has been judged advisable not to translate this and the first part of the next chapter. ↩

  2. Alii legunt "intersecta." ↩

Übersetzung ausblenden
De l'ouvrage de Dieu, ou de la formation de l'homme

XII.

Puisque nous avons commencé à parler des parties internes du corps humain et que nous n'en devons omettre aucune, disons quelque chose de celle où les enfants commencent à se former. Je sais bien que la nature a pris un soin particulier de la cacher ; si elle l'a détournée des yeux, elle ne l'a pas dérobée à l'esprit. Les hommes ont deux canaux qui servent à porter la semence, et qui sont un peu au-dessus des vases où ils la portent. Le canal qui est au côté droit contient la semence qui fait les mâles, et celui qui est au coté gauche contient celle qui fait les femelles. C’est pour cela que le côté droit du corps a plus de force et est appelé masculin, et que le gauche en a moins et est appelé féminin. Quelques-uns croient que la semence vient de la moelle, et d'autres croient qu'elle vient de tout le corps, et qu'elle s'épaissit dans la veine qui la porte ; mais cela est fort obscur et fort difficile à connaître. Le sein des femmes se divise de la même sorte en deux parties, qui se plient à peu près comme les cornes d'un bélier. La partie qui est au côté droit est la partie masculine, et l'autre est la féminine. Pour ce qui est de la conception, voici de quelle manière Varron et Aristote croient qu'elle se fait. Ils attribuent une semence aux femmes aussi bien qu'aux hommes, la prennent pour la cause de la ressemblance que les enfants ont quelquefois avec leurs mères, et tiennent que c'est par le mélange des deux que se fait la conception. Ils s'imaginent que le cœur est le premier formé, à cause qu'il est le principe de la vie et le siège la sagesse, et que le reste du corps n'est achevé qu'en quarante jours. Cette conjecture est tirée des observations que l'on a faites aux mauvaises couches. Il est certain néanmoins que dans les oiseaux, ce sont les yeux qui sont formés les premiers, comme on l'a remarqué en voyant leurs œufs ; ce qui me persuade que c'est aussi la tête qui est la première formée dans l'homme. Pour ce qui est de la ressemblance, voici comme ils l'expliquent. Ils disent que, lorsque les deux semences se mêlent et se joignent, si celle du père a le dessus, l'enfant, de quelque sexe qu'il soit, ressemble au père ; au contraire si la semence de la mère a le dessus, l'enfant lui ressemble. Or la semence qui a le dessus est la plus abondante, et est celle qui enveloppe l'autre en quelque sorte et l'enferme. De là vient souvent que l'enfant ne ressemble qu'à l'un des deux. Il arrive pourtant, quand les semences sont bien mêlées, ou qu'il ressemble à tous les deux, ou qu'il ne ressemble ni à l'un ni à l'antre. Aussi voyons-nous quelquefois que les couleurs des animaux se mêlent de telle façon dans leurs petits qu'ils ressemblent en quelque chose à chacun d'eux, ou qu'ils ne leur ressemblent point du tout. Quant à ce qui est de la différence des sexes, je dirai ici ce que les philosophes enseignent. Ils tiennent que, quand la semence de l'homme tombe du coté gauche, il se fait un enfant mâle, mais que cet enfant tient beaucoup de sa mère, en ce qu'il en a la blancheur, la beauté, la taille, la voie, le tempérament, l'esprit, la délicatesse et la faiblesse. Quand la semence de la femme tombe da coté droit, il en vient une fille, mais elle a quelque chose de viril plus que la bienséance ne semble le demander, comme la force, la grandeur démesurée, le teint brun, le visage revêtu de quelques poils, la voix mâle, la hardiesse et le courage. Mais si la semence de l'homme tombe au côté droit et celle de la femme au coté gauche, alors les enfants naissent selon l'intention de la nature, les filles ayant la beauté qui leur convient, et les fils la vigueur qui leur est propre. Au reste, on ne saurait assez admirer la prévoyance dont Dieu a usé en formant les deux sexes, afin que, étant unis ensemble par le plaisir, ils conservassent le genre humain, malgré les efforts que la mort fait incessamment pour le détruire. Il a donné aux hommes la force en partage, afin, que les femmes leur fussent soumises. Et c'est pour cela qu'il a reçu le nom de vir qu'il a en latin, qui est un nom qui signifie la force, comme celui de la femme, mulier, venant de mollities, signifie la faiblesse et la mollesse. Lorsque la femme est près d'accoucher, son sein se remplit de lait pour la nourriture de son enfant. Il était juste que cette créature, qui doit avoir un jour la sagesse en partage, tirât son premier aliment d'auprès du cœur, qui est le siège de la sagesse. Cet aliment est une humeur blanche et épaisse qui soutient les enfants dans ce commencement de leur vie, jusqu'à ce qu'ils aient des dents et des forces qui les rendent capables d'une nourriture plus solide. Retournons cependant à notre sujet, et achevons d'expliquer ce qui en reste.

  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Übersetzungen dieses Werks
De l'ouvrage de Dieu, ou de la formation de l'homme
Gottes Schöpfung (BKV) vergleichen
On the Workmanship of God, or the Formation of Man
Kommentare zu diesem Werk
Einleitung zur "Gottes Schöpfung"
General Note

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung