Chapitre CXV.
Cependant le très prudent, l'excellent conseiller et le très juste Adom, ischkhan d'Andsévatsi, s'avançait avec des forces très considérables pour secourir le roi Gagig. Il croyait lui-même, par une très grande et très profonde connaissance de la sagesse, qu'avec l'aide de la bienveillance divine, on séparerait et on éloignerait de son pays et du palais de son père celui qui faisait tant de mauvaises actions, et dont toutes les pensées étaient empreintes de méchanceté. Il se sentait fortement protégé par les ailes de Dieu contre ce que pourrait entreprendre la brûlante méchanceté de l'impétueux Youssouf.
