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On the Resurrection of the Flesh
Chapter XLIV.--Sundry Other Passages of St. Paul Explained in a Sentence Confirmatory of Our Doctrine.
Now, if you will examine the words which precede the passage where mention is made of the outward and the inward man, will you not discover the whole truth, both of the dignity and the hope of the flesh? For, when he speaks of the "light which God hath commanded to shine in our hearts, to give the light of the knowledge of the glory of the Lord in the person of Jesus Christ," 1 and says that "we have this treasure in earthen vessels," 2 meaning of course the flesh, which is meant--that the flesh shall be destroyed, because it is "an earthen vessel," deriving its origin from clay; or that it is to be glorified, as being the receptacle of a divine treasure? Now if that true light, which is in the person of Christ, contains in itself life, and that life with its light is committed to the flesh, is that destined to perish which has life entrusted to it? Then, of course, the treasure will perish also; for perishable things are entrusted to things which are themselves perishable, which is like putting new wine into old bottles. When also he adds, "Always bearing about in our body the dying of the Lord Jesus Christ," 3 what sort of substance is that which, after (being called) the temple of God, can now be also designated the tomb of Christ? But why do we bear about in the body the dying of the Lord? In order, as he says, "that His life also may be manifested." 4 Where? "In the body." In what body? "In our mortal body." 5 Therefore in the flesh, which is mortal indeed through sin, but living through grace--how great a grace you may see when the purpose is, "that the life of Christ may be manifested in it." Is it then in a thing which is a stranger to salvation, in a substance which is perpetually dissolved, that the life of Christ will be manifested, which is eternal, continuous, incorruptible, and already the life of God? Else to what epoch belongs that life of the Lord which is to be manifested in our body? It surely is the life which He lived up to His passion, which was not only openly shown among the Jews, but has now been displayed even to all nations. Therefore that life is meant which "has broken the adamantine gates of death and the brazen bars of the lower world," 6 --a life which thenceforth has been and will be ours. Lastly, it is to be manifested in the body. When? After death. How? By rising in our body, as Christ also rose in His. But lest any one should here object, that the life of Jesus has even now to be manifested in our body by the discipline of holiness, and patience, and righteousness, and wisdom, in which the Lord's life abounded, the most provident wisdom of the apostle inserts this purpose: "For we which live are alway delivered unto death for Jesus' sake, that His life may be manifested in our mortal body." 7 In us, therefore, even when dead, does he say that this is to take place in us. And if so, how is this possible except in our body after its resurrection? Therefore he adds in the concluding sentence: "Knowing that He which raised up the Lord Jesus, shall raise up us also with Him," 8 risen as He is already from the dead. But perhaps "with Him" means "like Him:" well then, if it be like Him, it is not of course without the flesh.
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De la résurrection de la chair
XLIV.
Que si tu considères encore le passage précédent où il fait mention de l'homme extérieur et de l'homme intérieur, n'y trouveras-tu pas toute la dignité et toute l'espérance de la chair? En effet, lorsqu'en parlant « de la lumière que Dieu a fait luire dans nos cœurs, afin que nous puissions éclairer les autres par la connaissance de la gloire de Dieu, selon qu'elle paraît en Jésus-Christ, il dit que nous portons ce trésor dans des vases de terre, » c'est-à-dire dans la chair, que veut-il nous faire entendre? Que cette chair sera détruite, parce que, tirant son origine du limon, elle est de terre? ou bien qu'elle sera glorifiée parce qu'elle renferme un trésor divin? Certes, si la lumière véritable elle-même, qui brille dans la personne de Jésus-Christ, contient en elle la vie, et que cette vie et cette lumière soit données en garde à la chair, cette chair à laquelle est confié le dépôt de la vie devra-t-elle périr? Oui, si le trésor périt aussi; car, aux choses périssables on confie les choses qui doivent périr, de même que l'on enferme « le vin nouveau dans de vieilles outres. »
Lorsque l'Apôtre ajoute de même: « Portant toujours dans notre corps la mort de Jésus, » quelle est cette substance qui, ayant déjà été nommée le temple de Dieu, peut être appelée maintenant le sépulcre de Jésus-Christ? Pourquoi « portons-nous la mort du Seigneur dans notre corps? afin que sa vie, dit-il, se manifeste aussi? » Où? dans notre corps? Dans lequel? dans ce corps mortel. C'est donc en cette chair, mortelle par le péché, mais vivante par la grâce. Vois quelle est sa dignité, « pour que la vie » du Christ se manifeste en elle. » Quoi! est-ce dans une |504 chose étrangère au salut, dans une substance qu'attend une éternelle dissolution, que se manifestera la vie du Christ, sans fin, permanente, incorruptible, et déjà la vie de Dieu? Ou bien, à quelle époque appartient la vie du Seigneur qui se manifestera dans noire corps? C'est, me répondras-tu, la vie dont il a vécu jusqu'à sa passion, et qui non-seulement s'est montrée aux Juifs, mais qui est aujourd'hui exposée aux regards de toutes les nations. Tant s'en faut; il désigne cette vie «qui brisa les portes de diamant de la mort, et rompit les barres d'airain de l'enfer, » notre vie depuis ce moment.
Enfin elle se manifestera dans notre corps. Quand? après notre mort. Comment? en ressuscitant avec notre corps, ainsi que Jésus-Christ. Mais que l'on ne vienne pas nous objecter que « la vie de Jésus-Christ se manifeste « déjà dans notre corps, » par l'exercice de la sainteté, de la patience, de la justice et de la sagesse, qui ont fleuri dans la vie de notre Seigneur. La prévoyante sagesse de l'Apôtre s'y oppose. «Car nous qui vivons, nous sommes à toute heure livrés à la mort pour Jésus, afin que la vie de Jésus se manifeste aussi dans notre chair mortelle. » C'est déclarer que celle vie se manifestera en nous quand nous serons morts. Mais comment cela se pourra-t-il, sinon dans notre corps ressuscité? De même pourquoi encore dit-il dans ce verset: « Sachant que celui qui a ressuscité Jésus nous ressuscitera aussi avec lui, parce qu'il est déjà ressuscité d'entre les morts, » sinon parce que, avec lui, signifie comme lui? S'il nous ressuscite comme lui, donc il ne nous ressuscitera pas sans la chair.