DE LA PERFECTION DE LA JUSTICE DE L'HOMME.
LETTRE AUX ÉVÊQUES EUTROPE ET PAUL
In Oeuvres complètes de Saint Augustin, sous la direction de M. Raulx, tome XVIIème, p. 222 à 242, Bar-le-Duc 1871
Augustin n'ayant point parlé de cet ouvrage dans la Revue de ses écrits, il a fallu le témoignage positif de Possidius, de saint Fulgence et de saint Prosper, pour l'attribuer à l'évêque d'Hippone. Ce travail, adressé aux évêques Eutrope et Paul, est la réponse à un écrit de Célestius, apporté de Sicile, et qui avait pour titre : « Définition qu'on dit être de Célestius ». L'éternelle objection, c'est l'inutilité de la volonté humaine dans un ordre moral où tout est subordonné à la volonté de Dieu. Augustin répond toujours que la volonté humaine est faible et malade depuis la chute, mais qu'elle n'est point vaine et qu'elle peut encore remonter à la justice avec le secours divin.
A mes frères et coévêques Eutrope et Paul, Augustin.