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Werke Athenagoras von Athen (133-190) Supplicatio pro Christianis

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Apologie des Chrétiens

XVI.

Ce monde, sans doute, est admirable, soit par sa grandeur, puisqu'il embrasse tout, soit par la disposition des astres qui sont dans le zodiaque et de ceux qui roulent au¬tour du pôle, soit enfin par sa forme sphérique; ce n'est point lui cependant, c'est son auteur qu'il faut adorer. En effet, grands princes, les sujets qui vous abordent pour vous demander quelque grâce ne s'arrêtent pas à contempler la magnificence de votre palais : avant de saluer les maîtres dont ils viennent implorer le secours, ils se contentent de jeter un coup-d'œil en passant sur la demeure royale; ils en admirent les riches ornements, tandis qu'ils vous rendent à vous-mêmes toutes sortes d'honneurs ; encore faut-il remarquer cette différence, que vous, princes, vous bâtisse et décorez vos palais pour votre propre usage, tandis que Dieu a créé le monde sans en avoir aucun besoin. Car il est lui- même toutes choses, lumière inaccessible, monde parfait, esprit, puissance et raison. Ainsi donc, que le monde soit, si l'on veut, un instrument harmonieux, dont le mouvement est parfaitement réglé, ce n'est point l'instrument que j'adore, mais bien celui qui en tire et modifie les sons à son gré, et qui produit la variété de ses accords; de même que ceux qui président aux jeux ne laissent point de côté les musiciens pour couronner leurs harpes. Que le monde soit encore, comme l'a dit Platon, le chef-d'œuvre de Dieu, tout en admirant sa beauté, je m'élève vers son auteur : qu'il soit la substance corporelle de Dieu, comme le veulent les péripatéticiens, nous nous garderons bien d'abandonner le culte dû au Dieu qui imprime le mouvement à ce vaste corps, pour nous abaisser à de faibles et misérables éléments ; ce serait égaler à l'Être éternel une matière vile, périssable, et sujette à la corruption. Enfin, si l'on regarde les parties du monde comme autant de puissances de Dieu, ce n'est point à ces puissances que nous irons offrir nos hommages, mais bien à leur créateur et à leur maître. Je ne demande point à la matière ce qu'elle n'a pas, ni je ne laisse point Dieu pour adorer des éléments, dont le pouvoir ne s'étend pas au-delà des bornes qui leur furent assignées. Quelle que soit en effet la beauté qu'ils tiennent de leur auteur, ils n'en conservent pas moins la nature de la matière. Le témoignage de Platon se joint encore à notre sentiment. « Cette essence appelée le ciel et le monde, dit-il, a reçu, il est vrai, bien des privilèges de son auteur ; cependant elle participe de la matière, et par là môme elle n'est point affranchie de la loi du changement. »

Si donc, en admirant la beauté du ciel et des éléments, je ne les adore point comme des dieux, puisque je sais qu'ils sont soumis à la loi de la dissolution, comment adorerai-je de vaines idoles, que je sais être l'œuvre de l'homme? C'est ce que je vous prie d'examiner un moment avec moi.

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Bittschrift für die Christen (BKV)

16.

Gewiß ist die Welt schön, imposant durch ihre Ausdehnung, durch die Stellung der Himmelskörper im Tierkreis und um den Bären, und durch ihre Kugelgestalt; aber deswegen verdient sie noch keine S. 292 Anbetung; wohl aber verdient eine solche ihr erhabener Künstler. So wenden sich auch Eure Untertanen, wenn sie zu Euch kommen, nicht an Eure prunkvolle Residenz, anstatt Euch, den Herrn und Gebietern, bei denen sie die Erfüllung ihrer Bitten finden könnten, ihre Aufwartung zu machen, sondern Ihr selbst seid in ihrer Wertschätzung alles in allem; den schönen Fürstenpalast bewundern sie nur nebenbei. Außerdem baut Ihr Fürsten Eure Paläste für Euch; die Welt aber ist keinem Bedürfnis entsprungen; denn Gott ist alles selber: unnahbares Licht, vollendete Schönheit, Geist, Kraft, Wort. Und wenn die Welt ein wohlgestimmtes, rhythmisch bewegtes Musikinstrument ist, so bete ich nicht das Instrument an, sondern den, der es gestimmt hat, der ihm die Töne entlockt und das der Melodie des Spieles entsprechende Lied dazu singt. Auch bei den Bewerbern im musischen Wettkampf übergehen die Preisrichter nicht die Zitherspieler und bekränzen statt dieser die Zithern. Ist also die Welt, wie Plato sagt, Gottes Kunstwerk, so bewundere ich zwar ihre Schönheit, wende mich aber im übrigen an ihren Künstler. Ist sie, wie die Peripatetiker wollen, Substanz und Leib, so unterlassen wir es nicht, dem Gotte, der die Bewegung dieses Leibes bewirkt, unsere Huldigung darzubringen; nicht vor den armseligen, ohnmächtigen Elementen fallen wir nieder; nicht beten wir wie jene nebst der unbildsamen Luft die bildsame Materie an. Denkt sich ferner jemand die Teile der Welt als Kräfte Gottes, so wenden wir uns wieder nicht an die Kräfte, um sie zu verehren, sondern an deren Schöpfer und Beherrscher. Ich bitte nicht die Materie um Dinge, die sie nicht hat; auch verehre ich nicht mit Übergehung Gottes die Gestirne, die nichts weiter vermögen als den Befehlen, die an sie ergehen, zu gehorchen; denn wenn sie auch infolge der Kunst ihres Bildners schön anzusehen sind, so sind sie doch wegen der Natur der Materie vergänglich, Dies bezeugt auch Plato; er sagt: „Was man Himmel und Welt genannt hat, hat vom Vater viel Erfreuliches mitbekommen; aber nun hat es auch einen Körper erhalten; folglich kann es nicht ohne S. 293 Veränderung bleiben“ 1. Wenn ich also nicht einmal den Himmel und die Gestirne, die ich doch wegen ihrer Kunst bewundere, als Götter verehre, wie kann ich dann solche Werke, deren Verfertiger unzweifelhaft Menschen sind, Götter nennen?


  1. Politikus 269 d. ↩

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Introductory Note to the Writings of Athenagoras

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