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Werke Athenagoras von Athen (133-190) Supplicatio pro Christianis

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Apologie des Chrétiens

XXVIII.

Maintenant disons un mot sur les noms des dieux, comme nous l'avons promis. Hérodote et Alexandre, fils de Philippe, dans une lettre a sa mère (car l'un et l'autre eurent, dit-on, des entretiens avec les prêtres d'Héliopolis, de Memphis et de Thèbes), rapportent qu'ils tenaient de ces prêtres que leurs dieux avaient été des hommes. Voici comment parle Hérodote :

« Ils disaient que ceux dont ils nous montraient les effigies avaient réellement existé avec les mêmes formes humaines sous lesquelles ils étaient représentés, et qu'ils n'étaient rien moins que des dieux ; mais ils ajoutaient qu'avant eux des divinités avaient régné sur l'Égypte, sans avoir rien de commun avec ces hommes; que toujours un d'entre eux avait eu le souverain pouvoir; que le dernier qui régna sur cette contrée, après avoir détrôné Typhon, fut Orus, fils d'Osiris. Or, Orus est appelé Apollon par les Grecs, et le nom d'Osiris, dans leur langue, signifie Bacchus. »

D'où il suit que tous les autres rois d'Égypte et le dernier furent de simples mortels, et que leurs noms ont été transportés de l'Égypte dans la Grèce, selon Hérodote, qui atteste

« qu'Apollon et Diane étaient fils de Denys et d'Isis, et que Latone fut leur nourrice et leur gardienne. »

Ainsi donc les Égyptiens ont fait des dieux de leurs premiers rois et de leurs femmes, soit par ignorance du vrai Dieu, soit par reconnaissance pour la sagesse de leur gouvernement.

« Tous les Égyptiens, continue Hérodote, leur sacrifient des bœufs sans tache et de jeunes taureaux ; mais il est défendu de leur immoler des génisses, parce qu'elles sont consacrées à Isis, dont la statue a la forme d'une femme avec les cornes de bœuf, comme les Grecs représentent lo. »

Or, je vous le demande, pouvez-vous trouver des témoins plus croyables que ceux qui ont reçu de leurs pères, par ordre de succession, non seulement le sacerdoce, mais encore le dépôt de l'histoire ? Est-il vraisemblable que les ministres des temples, qui honoraient avec tant de piété les statues, aient déclaré si formellement que leurs dieux n'avaient été que de simples mortels, si la vérité ne leur avait arraché cet aveu ? Sans doute Hérodote n'inspirerait pas plus de confiance qu'un conteur de fables s'il était le seul à dire que les dieux sont désignés comme des hommes dans l'histoire des Égyptiens, lorsqu'il ajoute à ce que nous venons de dire ces autres paroles :

« Je vous dirai sur les dieux ce que j'ai appris avec déplaisir; je n'ai pu recueillir que de vains noms.»

Mais puisque la même chose est confirmée par Alexandre et par Mercure, surnommé Trimégiste, et allié avec la race éternelle des dieux, ainsi que par une foule d'autres que je ne nomme point, il ne reste plus aucun motif de douter que c'est leur titre de rois qui valut à ces hommes les honneurs divins. Les savants d'Égypte viennent encore à l'appui de cette vérité; car tout en déifiant l'air, la terre, le soleil et la lune, ils pensent que les autres dieux étaient de simples mortels, et que leurs temples ne sont autre chose que leurs tombeaux. C'est aussi ce que nous apprend Apollodore dans son Livre des Dieux. Bien plus, Hérodote lui-même qualifie de mystères les passions de ces prétendues divinités :

« J'ai déjà dit que dans la ville de Busiris on célèbre une fête en l'honneur d'Isis. Après le sacrifice, plusieurs milliers d'assistants, hommes et femmes, par couples séparés, se frappent ; mais il m'est défendu de dire comment. »

Or, je vous le demande, si ce sont là des dieux, ils sont immortels, et par conséquent à l'abri de toutes nos faiblesses. Mais si on se frappe en célébrant leurs mystères, ainsi que je viens de le dire, et si leurs passions font partie de ces mystères, que sont-ils autre chose que de simples mortels, comme l'atteste encore Hérodote?

« Celui dont je n'ose ici rappeler le nom a son tombeau dans la ville de Saïs, dans le temple de Minerve; là, sont deux grands obélisques, contigus aux murs du temple, et tout près se trouve un bassin de pierre parfaitement travaillé, qui me paraît être aussi grand que le lac de Délos, appelle Trochoïde. Là encore on voit quelques effigies représentant les passions de ce dieu, lesquelles sont appelées par les Égyptiens des mystères nocturnes. »

Ainsi, l'on montre non seulement le tombeau d'Osiris, mais aussi la manière dont il est construit.

Écoutez encore le même auteur :

« Quand vous apportez, dit-il, un cadavre aux hommes chargés d'embaumer les corps, ceux-ci vous montrent des portraits en bois représentant ces anciens morts ; parmi ces portraits il s'en trouve un parfaitement dessiné, mais il ne m'est pas permis, je crois, de prononcer ici le nom du personnage qu'il représente. »

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Bittschrift für die Christen (BKV)

28. S. 314

Vielleicht ist es nach dem Vorausgehenden 1 notwendig, noch einiges über die Namen beizubringen. Herodot und Alexander, der Sohn Philipps, geben an (letzterer im Brief an seine Mutter) 2 - beide sollen in Heliupolis, Memphis und Theben mit den Priestern Gespräche gepflogen haben -, sie hätte dort die Versicherung erhalten, daß jene Götter nur Menschen gewesen sind. Herodot sagt: „Von denen also, deren Bilder dastanden, konnten die Priester nachweisen, daß sie solche waren und keineswegs Götter. Vor diesen Männern jedoch hätten Götter über Ägypten geherrscht; sie hätten unter den Menschen gewohnt und einer von ihnen habe jedesmal die Oberherrschaft geführt. Später sei Oros, der Sohn des Osiris, im Lande König gewesen, der nämliche, den die Griechen Apollo nennen; dieser habe Typhon gestürzt und sei zuletzt König von Ägypten gewesen; Osiris aber ist in griechischer Sprache Dionysos“ 3. Die andern also und auch der letzte waren ägyptische Könige. Von den Ägyptern kamen dann die Götternamen zu den Griechen 4. Apollo ist der Sohn des Dionysos und der Isis. Herodot selbst schreibt: „Apollo und Artemis sind, wie mir dort gesagt wurde, Kinder des Dionysos und der Isis; Leto ist ihre Pflegerin und Retterin gewesen“ 5. Sie hielten also die Menschen, die ihre ersten Könige waren, teils aus Unkenntnis der wahren Gottesverehrung, teils aus Dankbarkeit für ihre Regierung nebst deren Gemahlinnen für Götter. „Die reinen Stiere und Kälber dürfen alle Ägypter opfern, aber keine Kühe, weil diese der Isis heilig sind. Das Bild der Isis stellt eine Frau dar mit Kuhhörnern, gleichwie die Griechen die Jo abbilden“ 6. Wer sollte nun in dieser Frage glaubwürdiger sein als jene, bei denen sich wie das Priestertum S. 315 so auch das Wissen von Vater auf Sohn forterbt? Es ist doch nicht anzunehmen, daß jene Tempeldiener, die die Bilder so ehrfurchtsvoll behandeln, sagen würden, es seien dies Bilder ehemaliger Menschen, wenn es nicht wirklich so wäre. Wenn nun Herodot (allein) es versicherte, die Ägypter erzählen von den Göttern wie von Menschen, mit dem Zusatze: „Die Göttergeschichten, die ich gehört habe, will ich nicht erzählen; nur die Namen will ich angeben“ 7, so brauchte man dem Herodot als einem Mythenschreiber ja gar nicht zu glauben. Nachdem aber auch Alexander und Hermes, genannt Trismegistos, und zahllose andere, um sie nicht einzeln anzuführen, die Abkunft jener so angeben, wie sie eigentlich war, läßt sich nicht mehr in Abrede stellen, daß sie Könige waren und für Götter bloß gehalten worden sind. Daß sie Menschen gewesen, lehren auch die größten ägyptischen Weisen; Äther, Erde, Sonne und Mond bezeichnen sie als Götter, die andern aber gelten ihnen als Menschen, die sterben konnten, und ihre Gräber als Tempel. Dies bezeugt auch Apollodor in seiner Schrift über die Götter: „Herodot nennt ferner ihre Leidensgeschichten Mysterien. Daß man in der Stadt Busiris, schreibt er, das Fest der Isis feiert, habe ich schon früher berichtet; nach dem Opfer schlagen sich alle, Männer und Frauen, viele Tausende von Menschen; was es aber damit für eine Bewandtnis hat, darf ich nicht sagen“ 8. Wenn sie Götter waren, konnten sie nicht sterben; wenn man sich aber aus Trauer um sie schlägt, wenn es ihre Leidensgeschichten sind, was den Inhalt der Mysterien ausmacht, so waren sie nur Menschen. Ebenso berichtet Herodot: „Auch gibt es das Grab eines gewissen, dessen Namen ich hier nicht zu nennen wage, zu Sais im Tempelbezirk der Athene unmittelbar hinter dem Heiligtum die ganze Mauer der Athene entlang; ganz nahe dabei liegt ein See mit hübscher steinerner Einfassung ringsum, nach meiner Schätzung so groß wie der auf Delos, welcher der radförmige heißt. Auf S. 316 diesem See stellen die Ägypter zur Nachtzeit die Leidensgeschichte von jenem dar und nennen dies Mysterien“ 9. Und nicht nur das Grab des Osiris wird gezeigt, sondern auch die Art und Weise seiner Einbalsamierung. „Wenn zu ihnen eine Leiche gebracht wird, zeigen sie den Überbringern Muster von Leichen, die aus Holz gefertigt sind und durch ihre Bemalung den Eindruck gelungener Nachbildung machen. Die sorgfältigste Art und Weise der Einbalsamierung sei die von jenem, dessen Namen ich hier nicht zu nennen wage“ 10.


  1. Vgl. den Anfnag des 17. Kap. ↩

  2. Dies war eine rationalistische Tendenzschrift des Leon von Pella, die manche Beziehung zu Hekataios’ Darstellung Ägyptens hatte. Geffcken, S. 223. ↩

  3. Herodot 2,144. ↩

  4. Vgl. Herodot 2,50. ↩

  5. Herodot 2,156. ↩

  6. Ebd. 2,41 ↩

  7. Ebd. 2,3. ↩

  8. Ebd. 2,61. ↩

  9. Ebd. 2,170. ↩

  10. Ebd. 2,86. ↩

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