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Dialogue of Justin, Philosopher and Martyr, with Trypho, a Jew
Chapter CXLII.--The Jews return thanks, and leave Justin.
Then Trypho, after a little delay, said, "You see that it was not intentionally that we came to discuss these points. And I confess that I have been particularly pleased with the conference; and I think that these are of quite the same opinion as myself. For we have found more than we expected, and more than it was possible to have expected. And if we could do this more frequently, we should be much helped in the searching of the Scriptures themselves. But since," he said, "you are on the eve of departure, and expect daily to set sail, do not hesitate to remember us as friends when you are gone."
"For my part," I replied, "if I had remained, I would have wished to do the same thing daily. But now, since I expect, with God's will and aid, to set sail, I exhort you to give all diligence in this very great struggle for your own salvation, and to be earnest in setting a higher value on the Christ of the Almighty God than on your own teachers."
After this they left me, wishing me safety in my voyage, and from every misfortune. And I, praying for them, said, "I can wish no better thing for you, sirs, than this, that, recognising in this way that intelligence is given to every man, you may be of the same opinion as ourselves, and believe that Jesus is the Christ of God." 1
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The last sentence is very dubious. For panti anthropinon noun read panti anthropo ton noun. For poiesete read pisteusete. And lastly, for to hemon read ton 'Iesoun. [But there is no doubt about the touching beauty of this close; and truly Trypho seems "not far from the kingdom of God." Note the marvellous knowledge of the Old Testament Scriptures, which Justin had acquired, and which he could use in conversation. His quotations from the Psalms, memoriter, are more accurate than others. See Kaye, p. 141.] ↩
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Dialogue de Saint Justin avec le juif Tryphon
CXLII.
1 Tryphon , après un moment de silence, me dit : — Vous voyez qu'il ne vous a pas fallu faire un grand effort pour entrer en conversation avec nous.
Je ne puis vous dire combien cet entretien m'a été agréable, et je suis persuadé que tous ceux qui m'entourent ont partagé ce plaisir.
Assurément il nous a été plus utile que nous ne l'espérions, et que nous n'aurions osé l'espérer; s'il nous était possible d'en jouir plus souvent, nous retirerions bien plus de fruits encore de cette manière d'approfondir les divines Ecritures. Mais vous êtes sur le point de partir ; vous n'attendez plus que le moment de mettre à la voile : quand vous nous aurez quittés, ne perdez pas notre souvenir ; pensez à nous comme à des amis.
2 — Si je n'étais pas obligé de vous quitter, répondis-je, voilà les entretiens que je voudrais voir s'établir tous les jours entre nous ; mais, au moment de m'embarquer, avec la permission et le secours de Dieu, je vous recommande de ne rien négliger dans l'intérêt de votre salut, pour vous affranchir de vos docteurs, et de savoir leur préférer le Christ du Dieu tout-puissant.
3 Après ces mots, ils me quittèrent en me souhaitant un heureux voyage, une navigation exempte de tous dangers.
Je formai pour eux, à mon tour, les vœux les plus ardents : puisque vous comprenez si bien, leur dis-je, que la raison a été donnée à l'homme pour lui servir de guide, tout ce que je puis vous souhaiter de plus heureux, c'est que vous sachiez faire un bon usage de cette raison pour arriver à reconnaître, comme nous, que Jésus est le Christ de Dieu.