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Werke Athanasius von Alexandrien (295-373) Vita Antonii

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La vie de sainte Antoine

Chapitre IX

Alors il lui fit signe de venir à lui et le pria que sans éveiller personne, il le reportât dans le sépulcre où il l’avait pris. Ce qu’il fit. Antoine referma la porte comme de coutume et continua d’y demeurer seul. Ne pouvant se tenir debout à cause des blessures qu’il avait reçues du démon, il priait couché par terre ; et après avoir achevé sa prière, il criait à haute voix : « Me voici. Antoine n’appréhende point les maux que tu peux lui faire ; et quand tu m’en ferais encore de beaucoup plus grands, rien ne saurait me séparer de l’amour de Jésus-Christ (Rm 8, 35). Il chantait aussi ce verset de psaume : Même si des armées venaient m’attaquer, mon cœur ne serait point touché de crainte (Ps 28, 3). C’était là les pensées et les paroles de ce saint solitaire.

Mais ce capital et irréconciliable ennemi des saints, s’étonnant de ce qu’après avoir été si maltraité par lui, il ait encore la hardiesse de revenir, assembla ces autres malheureux esprits qui, comme des chiens enragés, sont toujours prêts à déchirer les gens de bien, et tout transporté de dépit et de fureur, il leur dit : « Vous voyez comment nous n’avons pu dompter cet homme, ni par l’esprit de fornication, ni par les douleurs que nous lui avons fait souffrir en son corps ; mais qu’au contraire il a encore la hardiesse de nous défier. Préparons-nous donc à l’attaquer d’une autre manière, puisqu’il ne nous est pas difficile d’inventer diverses sortes de méchancetés pour nuire aux hommes. A la suite de ces paroles, cette troupe infernale fit un tel vacarme que toute la demeure d’Antoine en fut ébranlée, et les quatre murailles de sa cellule étant entrouvertes les démons y entrèrent en foule, et prenant la forme de toutes sortes de bêtes farouches et de serpents, remplirent sur le champ ce lieu de diverses figures de lions, d’ours, de léopards, de taureaux, de loups, d’aspics, de scorpions et d’autres serpents ; chacun d’eux jetait des cris conformes à sa nature. Les lions rugissaient comme s’ils voulaient le dévorer ; les taureaux semblaient être prêts à le percer de leurs cornes ; et les loups à se jeter sur lui avec furie ; les serpents se traînant contre terre, s’élançaient vers lui, et il n’y avait pas un seul de tous ces animaux dont le regard ne fut aussi cruel que farouche, et dont le sifflement ou les cris ne fussent horribles à entendre.

Antoine étant ainsi accablé par eux et percé de coup, sentait bien augmenter en son corps le nombre de ses blessures ; mais son esprit incapable d’étonnement, résistait à tous ces efforts avec une confiance invincible. Et alors que ses gémissements témoignaient de l’excessive douleur que son corps ressentait de tant de plaies, son esprit demeurait toujours dans la même vigilance ; et il disait aux démons, comme en se moquant d’eux : si vous aviez quelque force, un de vous suffirait pour me combattre ;; mais parce que Dieu anéantit toute votre puissance, vous tâchez par votre grand nombre de me donner de la crainte, et rien ne montre davantage votre faiblesse que le fait d’avoir été réduits à prendre la forme de ces animaux déraisonnables. Il ajoutait à cela avec une grande confiance : si vous avez quelque force, et si Dieu vous a donné la puissance de me nuire, pourquoi tardez-vous davantage à me la faire sentir ; et si vous n’en avez point, pourquoi faites-vous tant d’efforts inutilement ? Ignorez-vous que le signe de la croix, et la foi que j’ai en Notre Seigneur sont pour moi comme un rempart inébranlable contre toutes vos entreprises et tous vos assauts ?

Les démons ayant essayé en vain tous les moyens en leur pouvoir, grinçaient des dents de rage en voyant qu’il se moquait d’eux ainsi alors qu’ils prétendaient se moquer de lui.

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Leben des heiligen Antonius (BKV)

9. Kapitel.

Er wurde von ihm weggetragen und war so wieder allein innen, nachdem die Türe wie vorher verschlossen worden war. Stehen konnte er wegen der Schläge nicht, also betete er im Liegen; nach dem Gebete aber rief er laut: "Hier bin ich wieder, Antonius; ich fürchte eure Schläge nicht; wenn ihr mich auch noch ärger quält, nichts wird mich trennen von der Liebe zu Christus".1 Dann stimmte er den Psalm an: "Wenn sich auch aufstellt ein Heerlager gegen mich, nicht wird sich fürchten mein Herz."2 So dachte und sprach der Asket; der S. 700 höllische Feind aber, voll Hass gegen das Gute, wunderte sich, daß Antonius es nach den Schlägen gewagt hatte, wiederzukommen; er rief seine Hunde3 zusammen und rief berstend vor Zorn: "Seht ihr, daß wir ihn weder durch den Geist der Unzucht noch durch Schläge zum Schweigen gebracht haben! Im Gegenteil, er ist sogar noch frech gegen uns. Wohlan, wir wollen ihm anders beikommen!" Denn leicht ist es für den Teufel, alle möglichen Gestalten zur Sünde anzunehmen. Da machten sie nachts einen solchen Lärm, daß der ganze Ort zu erbeben schien. Es war, als ob die Dämonen die vier Mauern des kleinen Baues durchbrechen und eindringen wollten; dazu verwandelten sie sich in die Gestalten von wilden Tieren und Schlangen; und gar bald erfüllte sich der Platz mit Erscheinungen von Löwen, Bären, Leoparden, Stieren und Nattern, Aspisschlangen,4 Skorpionen und Wölfen. Jedes von diesen Untieren bewegte sich nach seiner besonderen Art: Der Löwe brüllte, als wollte er anspringen, der Stier schien mit den Hörnern zu stoßen, die Schlange ringelte sich, aber sie kam nicht, der Wolf stürmte los, blieb aber wie festgebannt; der Lärm aller dieser Erscheinungen zugleich war wirklich schrecklich und ihre Wut grimmig. Antonius, von ihnen zerpeitscht und zerstochen, fühlte zwar heftigen körperlichen Schmerz, aber ohne Zittern und wachsam in seiner Seele lag er da; er seufzte infolge seiner leiblichen Pein, aber klaren Geistes und voll Hohn rief er: "Wenn ihr Macht hättet, genügte es, wenn auch nur einer von euch käme. Aber da der Herr euch die Kraft genommen hat, versucht ihr durch eure Menge vielleicht Furcht einzuflössen. Ein Zeichen eurer Schwäche ist es, daß ihr die Gestalt von wilden Tieren nachahmt." Und voll Mut sagte er weiter: "Wenn ihr es vermögt und Gewalt empfangen habt gegen mich, S. 701 dann zaudert nicht, sondern kommt heran! Wenn ihr aber nicht könnt, warum verwirrt ihr euch selbst umsonst? Denn ein Siegel ist für uns und eine sichere Mauer der Glaube an unseren Herrn." Sie aber versuchten alles Mögliche und knirschten mit den Zähnen gegen ihn, weil sie sich selbst verspotteten und nicht den Antonius.


  1. Röm 8,35. ↩

  2. Ps 27,3. ↩

  3. Der Adler und der Greif heißt Διὸς κυών = Hund des Zeus schon bei Aesch. Prom. 1021.803. Diesen Beinamen tragen auch die Harpyen, Eumeniden, Keren und die Sphinx. ↩

  4. Die Gattung der Aspisschlange teilten die Ägypter in 16 Arten ein; die aspis sacra nannten sie θέρμουθιν und verehrten sie als heiliges Tier. Mit ihr wurden die Bilder der Isis umwunden, die Könige trugen sie im Stirnband. ↩

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Leben des heiligen Antonius (BKV)
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Introduction to The Life of Antony

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