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Leben des heiligen Antonius (BKV)
91. Kapitel. Die Krankheit des Antonius. Seine letzten Worte.
Er kannte diesen Brauch und fürchtete, sie möchten auch seinen Körper so behandeln; deshalb beeilte er sich, Abschied zu nehmen von den Mönchen auf dem äußeren Berge; er begab sich dann auf den inneren Berg, wo er sich aufzuhalten pflegte; hier erkrankte er nach einigen Monaten. Er rief seine Genossen - es waren dies zwei Männer, die auch auf dem inneren Berg geblieben waren, die sich fünfzehn Jahre der Askese unterwarfen und dem Antonius dienten mit Rücksicht auf sein Alter - und sprach zu ihnen: "Ich wandere, wie geschrieben steht,1 den Weg der Väter; denn ich merke, wie mich der Herr ruft. Ihr aber seid wachsam und vereitelt nicht eure lange Askese, sondern bemüht euch, wie wenn ihr jetzt erst anfinget, euren Eifer zu S. 774 bewahren. Ihr kennt die Nachstellungen der Dämonen, ihr wißt, wie wild sie sind, aber auch wie schwach in ihrer Gewalt. Fürchtet sie also nicht, atmet vielmehr immer in Christus und glaubet an ihn. Lebt, wie wenn ihr jeden Tag sterben solltet, achtet auf euch und erinnert euch der Ermahnungen, die ihr von mir gehört habt. Ihr sollt keine Gemeinschaft haben mit den Schismatikern, besonders aber nicht mit den häretischen Arianern. Denn ihr wißt ja, wie ich sie gemieden habe wegen ihrer Christus bekämpfenden und andersgläubigen Häresie. Bemühet euch dagegen, euch immer anzuschließen vor allem an den Herrn, dann aber auch an die Heiligen, damit auch sie euch nach dem Tode in ihre ewigen Wohnungen aufnehmen wie Freunde und Bekannte. Das erwäget, daran denket! Wenn ich euch lieb bin und wenn ihr euch an mich wie an einen Vater erinnert, dann laßt sie nicht meinen Leichnam nach Ägypten bringen, damit sie ihn nicht in den Häusern aufbewahren; denn deshalb bin ich auf den Berg gegangen und kam hierher. Ihr wißt auch, wie ich immer die, welche dies taten, gerügt habe und befohlen, mit dieser Gewohnheit aufzuhören. Bestattet meinen Leichnam und bergt ihn unter der Erde. Mein Gebot soll von euch beachtet werden, so daß niemand den Ort kennt außer ihr allein. Denn ich werde bei der Auferstehung der Toten vom Heiland einen unvergänglichen Körper erhalten. Verteilet meine Kleider; dem Bischof Athanasius gebt das eine Schaffell und den Mantel, den ich darunter anzog; er hat ihn mir neu gegeben, von mir aber ist er abgenützt worden. Dem Bischof Sarapion gebt das andere Schaffell, Ihr behaltet das härene Gewand. Und nun lebt wohl, Kinder; denn Antonius geht hinüber und ist nicht mehr mit euch."
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Jos 23,14. ↩
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La vie de sainte Antoine
Chapitre XCI
Etant retourné dans la montagne la plus reculée où il avait coutume de demeurer, Antoine tomba malade quelques mois après. Ayant appelé deux solitaires qui demeuraient avec lui depuis quinze ans et qui le servaient à cause de sa vieillesse, il leur dit : Je vois que le Seigneur m’appelle à lui et ainsi je vais, comme il est écrit, entrer dans le chemin de mes pères. Continuez votre abstinence ordinaire. Ne perdez pas malheureusement le fruit des saints exercices auxquels vous avez employé tant d’années. Mais, comme si vous ne faisiez que commencer, efforcez-vous de demeurer dans votre ferveur ordinaire. Vous savez quelles sont les embûches des démons. Vous connaissez leur cruauté et vous n’ignorez pas aussi leur faiblesse. Ne les craignez donc point, mais croyez en Jésus-Christ et ne respirez jamais autre chose que le désir de le servir. Vivez comme si vous deviez mourir chaque jour. Veillez sur vous-mêmes, et souvenez-vous de toutes les instructions que je vous ai données. N’ayez jamais de communication avec les schismatiques, ni avec les hérétiques ariens, puisque vous savez combien je les ai toujours abhorrés à cause de leur détestable hérésie, par laquelle ils combattent Jésus-Christ et sa doctrine. Travaillez de tout votre pouvoir pour vous unir premièrement à lui, puis aux saints, afin qu’après votre mort ils vous reçoivent, comme étant de leurs amis et de leurs connaissances, dans les tabernacles éternelles (Lc 16, 9). Gravez ces choses dans votre esprit. Gravez-les dans votre cœur. Et si vous voulez témoigner que vous m’aimez et que vous vous souvenez de moi comme de votre père, ne souffrez pas que l’on porte mon corps en Egypte, de peur qu’ils ne le gardent dans leurs maisons ; car c’est pour cela que je suis retourné dans cette montagne et vous savez comment j’ai toujours repris ceux qui font ainsi ; je les ai exhortés à abolir cette mauvaise coutume. Ensevelissez-moi donc, et couvrez-moi de terre ; et afin que vous ne puissiez manquer de suivre mon intention, faites en sorte que personne d’autre que vous ne sache le lieu où sera mon corps, que je recevrai incorruptible de la main de mon Sauveur lors de la résurrection. Quant à mes habits, distribuez-les ainsi : Donnez à l’évêque Athanase l’une de mes tuniques et le manteau que j’ai reçu de lui tout neuf, et que je lui rends usé. Donnez mon autre unique à l’évêque Sérapion et gardez pour vous mon cilice. Adieu, mes chers enfants, Antoine s’en va et n’est plus avec vous.