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Werke Basilius von Cäsarea (330-379) Homiliae in Hexaemeron

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Homélies sur l'Hexaeméron

5.

N'examinez donc pas le mal hors de vous , n'imaginez pas une nature qui soit le Principe de la perversité; mais que chacun se reconnaisse l'auteur des vices qui sont en lui. Parmi les choses flue nous éprouvons, les unes nous arrivent par la nature, telles que la vieillesse et les infirmités ; les autres par hasard, tels que ces événements inattendus, heureux ou malheureux, qui surviennent par des causes étrangères: par exemple, on creuse un puits, on trouve un trésor; on se rend dans la place publique, on rencontre un chien enragé. D'autres sont en nous : comme dominer les passions, ou ne pas réprimer la volupté; vaincre sa colère, ou se jeter sur celui qui nous irrite; dire la vérité, ou mentir; être doux et modéré par caractère, ou être superbe et insolent. Ne cherchez donc pas hors de vous les principes de choses qui dépendent de vous; mais sachez que le mal proprement tire son origine de nos chutes volontaires. Si le mal était nécessaire et ne dépendait pas de nous, les lois ne seraient pas aussi attentives à effrayer les coupables, et les châtiments des tribunaux, qui punissent les scélérats comme ils le méritent, ne seraient pas si sévères. Je n'en dirai point davantage sur le mal proprement dit; quant à la pauvreté, à l'infamie, à la maladie, à la mort, et à tout ce qui arrive de fâcheux aux hommes, on ne doit pas les mettre au nombre des maux, puisque nous ne comptons pas parmi les plus grands biens les choses qui leur sont opposées. Parmi ces maux prétendus, les uns viennent de la nature , les autres sont même utiles à ceux auxquels ils arrivent.

Laissant donc pour le moment toute explication métaphorique et allégorique, prenons le mot de ténèbres dans le sens le plus naturel et le plus simple, en suivant l'esprit de l’Ecriture. Des personnes raisonnables demandent si les ténèbres ont été créées avec le monde, si elles sont plus anciennes que la lumière , et pourquoi l'être pire a été fait auparavant. Nous disons donc que les ténèbres ne sont pas par elles-mêmes une substance, mais une certaine disposition de l’air provenant de la privation de lumière. Mais de quelle lumière un endroit du monde s'est-il trouvé tout-à-coup privé, en sorte que les ténèbres étaient répandues sur les eaux? Faisons réflexion que s'il existait un monde avant ce monde sensible et corruptible, il était sans doute dans la lumière: qu'en effet, ni les puissances angéliques, ni les armées célestes, ni en général les êtres raisonnables et les esprits exécuteurs de la volonté de Dieu, ceux qui ont un nom parmi nous comme ceux qui n'en ont pas, n'étaient dans les ténèbres, mais menaient une vie conforme à leur nature, dans la lumière et dans une joie spirituelle. Ces vérités ne seront contredites par aucun de ceux qui, parmi les promesses des saints, attendent une lumière surnaturelle, cette lumière dont Salomon dit: La lumière est pour les justes à jamais (Prov. 13. 9.). Rendant graves, dit saint Paul, à Dieu le Père, qui nous a rendus dignes d'avoir part à l'héritage des saints, c'est-à-dire, à la lumière (Coloss. 1. 12.). Si les réprouvés sont envoyés dans les ténèbres extérieures, ceux qui ont fait des actions dignes de la récompense possèdent le repos dans une lumière surnaturelle. Puis donc que , par l'ordre de Dieu, le ciel a enveloppé tout-à-coup tous les êtres renfermés dans sa circonférence, le ciel, dont le corps sans interruption peut séparer ce qui est hors de lui de ce qui est au-dedans de lui, a laissé nécessairement sans lumière le lieu qui lui était assigné, en le séparant de l'éclat extérieur.

Trois choses concourent pour l'ombre : la lumière, le corps, le lieu obscur. Or, les ténèbres du monde vinrent de l'opacité du corps céleste. Vous comprendrez ce que je dis par un exemple sensible, sans cloute si vous vous environnez en plein midi d'une tente dont la matière soit épaisse et impénétrable, et si vous vous renfermez tout-à-coup dans les ténèbres. Supposez doue que telles étaient les ténèbres d'alors, qui n'existaient pas originairement, mais qui survinrent par l'enveloppe du corps céleste. Il est dit que ces ténèbres couvraient l'abyme, parce que les extrémités de l'air touchent naturellement la superficie des corps, et qu'alors les eaux étaient répandues sur toute la terre. Ainsi les ténèbres couvraient nécessairement l'abyme.

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Homilien über das Hexaemeron (BKV)

5.

Suche daher das Böse nicht außer dir, noch denke an eine ungezeugte Substanz des Bösen; vielmehr sehe sich jeder selbst als den Urheber seiner Bosheit an! Was immer geschieht, trifft uns entweder naturgemäß, wie Alter und Krankheit, oder zufällig wie die unvorhergesehenen Fälle, oft traurige oder auch freudige, die anderweitig verursacht sind, so wenn jemand einen Brunnen gräbt und einen Schatz findet, oder auf den Markt geht und von einem wütenden Hunde angefallen wird. Wieder anderes aber hängt von uns ab, z. B. die Leidenschaften beherrschen oder die Sinnenlust nicht zügeln, den Zorn überwinden oder an den Beleidiger Hand anlegen, die Wahrheit sagen oder lügen, sanft und gelassen im Benehmen oder stolz und übermütig sein. Worüber du also Herr bist, dafür such' den Ursprung nicht außer dir, sondern laß dir sagen: Das eigentlich Böse nimmt den Anfang mit den freiwilligen Entgleisungen. Denn wenn es ungewollt käme und nicht von uns abhinge, so würde keine so große Furcht vor den S. 33 Gesetzen die Missetäter drücken, und die Strafgerichte, die den Bösewichten nach Verdienst vergelten, wären unvermeidlich. Soweit über das eigentlich Böse. Denn Krankheit, Armut, Schande, Tod und alle anderen Widerwärtigkeiten des Lebens können nicht so recht zu den Übeln gerechnet werden, weil wir auch das Gegenteil von diesen Dingen nicht unter die höchsten Güter rechnen. Die einen von ihnen sind natürliche Folgen, die andern scheinen vielen davon Betroffenen von Nutzen zu sein.

Wir wollen nun hier jede bildliche und allegorische Auslegung stillschweigend übergehen, wollen einfach und ungesucht, dem Sinne der Schrift folgend, den Begriff „Finsternis” nehmen. Es frägt aber die Vernunft weiter, ob die Finsternis zugleich mit der Welt erschaffen ward und, wenn vor dem Lichte, warum das weniger Gute zuvor gewesen. Darauf antworten wir: Diese Finsternis hat nicht als Substanz existiert, sondern war nur eine Zuständlichkeit in der Luft, bewirkt durch das Fehlen des Lichtes. Was für ein Licht war es denn aber, dessen der Weltraum plötzlich beraubt befunden wurde, so daß die Finsternis über dem Wasser war? Wir sagen uns also, daß, wenn etwas vor Erschaffung dieser sinnfälligen und vergänglichen Welt war, dies offenbar im Lichte war. Denn weder die Rangordnungen der Engel noch alle die himmlischen Heerscharen noch überhaupt sonstige vernünftige Wesen oder dienstbare Geister mit und ohne Namen lebten in Finsternis, sondern im Lichte, und in aller geistigen Wonne hatten sie eine ihnen entsprechende Zuständlichkeit. Dem wird auch niemand widersprechen, wenigstens der nicht, der in den verheißenen Gütern das himmlische Licht erwartet, von dem Salonion sagt: „Das Licht ist immerdar bei den Gerechten1”, und der Apostel: „Damit ihr Gott dem Vater dankt, der uns tüchtig gemacht hat, teilzunehmen am Erbe der Heiligen im Lichte2.” Denn wenn die Verdammten in die äußerste Finsternis hinausgeworfen werden3, so werden offenbar diejenigen, die der Belehrung S. 34 Würdiges vollbracht haben, im überirdischen Lichte die Ruhe genießen. Da nun der Himmel auf Gottes Geheiß hin entstand und sich plötzlich über die in seinem Umfange befindlichen Dinge ausspannte, einen kompakten Körper darstellend, der das Innere vom Äußeren trennen mußte, so machte er natürlich den von ihm umspannten Raum lichtlos, indem er ihm den von außen kommenden Lichtstrahl abschnitt. Zum Schatten müssen nämlich drei Dinge zusammenkommen: das Licht, der Körper und der unerleuchtete Raum. Die kosmische Finsternis war also durch den Schatten des Himmelskörpers entstanden. Laß dir das Gesagte an folgendem Beispiele klar machen: Stelle in der größten Mittagshitze um dich ein aus dichtem und undurchdringlichem Stoffe gefertigtes Zelt, und schon hast du dich (ohne weiteres) in Finsternis eingeschlossen. Als eine solche Finsternis stelle dir auch jene vor, die nicht primär4 da war, sondern anderen Dingen nachfolgte. Diese Finsternis also, heißt es, schwebte über dem Abgrunde, weil die äußersten Luftschichten von Natur mit der Oberfläche der Körper sich verbinden. Damals aber bedeckte das Wasser alles. Deshalb muß es heißen: Die Finsternis lagerte über dem Abgrunde.


  1. Spr 13,9 ↩

  2. Kol 1,12 ↩

  3. vgl. Mt 22,13 ↩

  4. πϱοηγουμἐνως ↩

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