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Homélies sur l'Hexaeméron
1.
IL faut que celui qui vient pour regarder les combats des athlètes, ait aussi lui-même quelque courage. C'est ce qu'on peut voir par les lois des spectacles, suivant lesquelles ceux qui prennent place dans l'amphithéâtre ne doivent y paraître que la tête nue1 ; c'est, à ce qu’il me semble , afin que chacun ne soit pas seulement spectateur des athlètes , mais athlète lui-même dans quelque partie. Il faut de même que celui qui vient pour examiner les magnifiques et merveilleux spectacles de la nature , pour entendre parler d'une sagesse vraiment souveraine et ineffable, ait en lui-même des motifs qui l'engagent à contempler les grands objets exposés à ses regards, qu’il partage avec moi les peines du combat, qu'il ne soit pas plus juge que combattant, de peur que la vérité ne vous échappe, et que j'en aie la douleur de voir ceux qui m'écoutent ne point profiter de mon instruction. Quel est donc mon but en pariant ainsi ? C'est que , comme nous nous proposons d’examiner le bel ordre de l'univers et de contempler le monde, non d'après les principes de la sagesse du siècle, mais d'après les instructions que Dieu a données à Moïse son serviteur, lui parlant lui-même en personne , et non par des ligures ; il faut nécessairement que ceux qui sont jaloux d être spectateurs de grands objets , aient exercé leur esprit à comprendre les spectacles merveilleux dont ils sont les témoins. Si donc quelquefois ,dans une nuit sereine , regardant avec attention les beautés inexprimables des astres, vous avez songé au Fabricateur de l'univers, vous avez pensé quel était celui qui a parsemé le ciel de ces lieurs brillantes , et que le spectacle des choses créées procure encore plus d'utilité qu'il ne donne de plaisir; si pendant le jouir vous avez considéré avec un esprit réfléchi les merveilles du jour , et que, par les objets visibles, vous vous soyez élevé jusqu'à l'Etre invisible : alors vous êtes un auditeur bien préparé, vous êtes propre à occuper iule place dans cet auguste et vénérable amphithéâtre. Ainsi, comme on prend par la main et que l’on conduit dans les villes ceux qui ne les connaissent pas, je vous conduirai moi-même aux prodiges cachés de l'univers , de cette grande cité où est notre ancienne patrie , dont nous a chassés le démon , ce cruel homicide , qui, par ses funestes séductions, a réduit l'homme en servitude. Vous verrez ici la première création de l'homme , la mort qui s'est emparée presque aussitôt de nous , la mort qua engendrée le péché , ce premier né du démon principal auteur du mal. Vous vous connaîtrez vous-même , vous saurez que , quoique terrestre par votre nature, vous êtes l'ouvrage des mains divines; que, très-inférieur pour les forces aux animaux dépourvus de raison , vous êtes fait pour commander à ces animaux et aux êtres inanimés ; qu’obligé de leur céder pour les avantages du corps , vous pouvez , par la supériorité de votre raison , vous élever jusqu'au ciel. Instruits de ces vérités, nous nous connaîtrons nous-mêmes , nous connaîtrons Dieu, nous adorerons le Créateur, nous servirons notre Maître, nous glorifierons notre Père , nous respecterons et chérirons celui qui nous donne la nourriture, celui qui nous comble de bienfaits ; nous ne cesserons de rendre hommage à l'Auteur de notre vie présente et future , à celui qui , dans les richesses qu’il nous prodigue déjà , nous accorde un gage de ses promesses , et qui, par l'usage des biens actuels nous confirme ceux que nous attendons. Eh ! si les objets passagers sont si superbes, quels doivent être les éternels ? si les choses visibles sont si belles, quelles doivent être les invisibles ? si la grandeur du ciel surpasse tonte imagination humaine, quel esprit pourra scruter la nature de ces beautés qui ne doivent jamais finir? si le soleil , qui est sujet à la corruption, est si beau , si grand, si rapide dans sa marche , si réglé, si invariable dans son cours, d'une grandeur si bien proportionnée , si bien mesurée avec le reste de l’univers ; si par sa beauté, il est comme l'oeil brillant de la nature , la lampe éclatante du monde; si on ne peut se lasser de contempler ce bel astre, quelle duit être la beauté du soleil de justice? Si c'est un malheur pour l'aveugle de ne pas voir le soleil matériel , quelle infortune pour le pécheur d'être privé de la lumière véritable ?
Nous savons que chez les Romains on assistait aux spectacles la tête couverte ; mais nous voyons ici dans saint Basile , et nous pouvons voir dans St. Jean-Chrysostôme , que chez les Grecs, au moins du temps de ces Pères, ou y assistait la tête nue. ↩
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Homilien über das Hexaemeron (BKV)
1.
Wer Kämpfern zuschaut, muß auch selbst eine gewisse Spannkraft haben. Das mag man aus den allgemeinen Spielregeln ersehen, welche die Zuschauer beim Kampfspiele barhäuptig dasitzen heißen1 - wie mir dünkt, damit der einzelne nicht bloß dem Kämpfer zuschaue, sondern in gewissem Sinne auch selbst Kämpfer werde. So muß nun auch außer dem darstellenden Prediger so großer und außerordentlicher Wunder auch der Hörer der wirklich erhabenen und unaussprechlichen Weisheit von zu Hause ein großes Interesse für die Betrachtung des Themas mitbringen und mit mir nach Kräften am Kampfe teilnehmen, und zwar nicht so fast als Kritiker, sondern als Mitkämpfer, damit uns nicht etwa die Auffindung der Wahrheit entgehe, und meinen Irrtum alle Zuhörer büßen müssen. - Weshalb sage ich das? Weil es unsere Aufgabe ist, die Einrichtung der Welt zu erforschen und das Weltall zu betrachten, wobei wir aber nicht auf die Weisheit der Welt zurückgehen, sondern uns an die Unterweisung halten, die Gott seinem Diener (Moses) gegeben hat, zu dem er in bestimmter Form, nicht in Rätseln gesprochen hat. Dazu ist aber doch jedenfalls notwendig, daß die Freunde so erhabener Schauspiele nicht ungeschult und unvorbereitet zu unserem Vortrage kommen dürfen, wenn sie ihn verstehen wollen. Wenn du einmal bei heiterer Nacht zur unaussprechlichen Schönheit der Sterne emporgeschaut und dir Gedanken gemacht hast über den Schöpfer des Universums, wer mit diesen mannigfaltigen Blumen den Himmel geziert hat, und wie in der sichtbaren Welt das Notwendige vor dem Angenehmen kommt, wenn du ferner am Tage in besinnlicher Stunde die Wunder des Tages kennengelernt und aus dem Sichtbaren S. 90 das Unsichtbare erschlossen hast - dann kommst du als ein wohlvorbereiteter Zuhörer und bist würdig, an diesem erhabenen und seligen Schauspiel teilzunehmen.
Nun wohlan, wie man Landkinder in der Stadt an der Hand nimmt und herumführt, so will auch ich wie ein Fremdenführer euch zu den verborgenen Wundern dieser großen Stadt2 führen. In dieser Stadt, in der unser angestammtes Vaterland ist, aus der uns der Menschenmörder, der Teufel, vertrieben hat, nachdem er den Menschen mit seiner Arglist in Ketten geschlagen hatte, hier kannst du die erste Schöpfung des Menschen und den alsbald uns erfassenden Tod besehen, den die Sünde gebar, die Erstgeburt des Teufels, des Erzmissetäters. Auch dich selbst wirst du kennen lernen, wie du zwar erdhaft von Natur, aber ein Werk der Hände Gottes bist, wie du zwar an Kraft weit hinter den unvernünftigen Geschöpfen kommst, und trotzdem auserwählter König der unvernünftigen und unbeseelten Kreatur bist, daß du in der natürlichen Ausstattung nachstehst, aber doch imstande bist, mit der erhabenen Vernunft dich gar bis zum Himmel aufzuschwingen. Wenn wir das lernen, dann werden wir uns selbst erkennen, Gott erkennen, den Schöpfer anbeten, dem Herrn dienen, den Vater preisen, unsern Ernährer lieben, den Wohltäter ehren und unablässig den Urheber unseres gegenwärtigen und künftigen Lebens anbeten, der durch den uns bereits verliehenen Reichtum auch seine Verheißungen beglaubigt und durch den Genuß der gegenwärtigen Güter uns die zu erwartenden bestätigt. Wenn schon die augenblicklichen Güter so groß sind, wie werden dann erst die ewigen sein? Wenn die sichtbaren so schön sind, wie werden dann die unsichtbaren sein? Wenn die Größe des Himmels das Maß menschlicher Berechnung übersteigt, welcher Verstand könnte dann das Wesen der ewigen Dinge ergründen? Wenn unsere der Vernichtung unterworfene Sonne so schön, so groß, so schnell S. 91 in der Bewegung ist, so exakt an wohlgeordnete Umlaufszeiten sich hält, eine dem Weltall entsprechende Größe hat, die über dessen Verhältnis nicht hinausgeht, und in ihrer natürlichen Schönheit wie ein hellglänzendes Auge der Schöpfung leuchtet, so daß wir sie nie genug anschauen können - wie schön muß dann die „Sonne der Gerechtigkeit3” sein! Wenn es für den Blinden eine Qual ist, diese nicht zu sehen, welche Qual wird es dann dem Sünder bereiten, des wahren Lichtes beraubt zu sein!
Vgl. Martial, Epigr. XIV, 29: „In Pompeiano tectus spectabo theatro: Nam ventus populo vela negare solet.” Vgl. auch Dio Cassius, hist. Rom. LIX, 7 ↩
Die sichtbare Welt mit einer „großen Stadt” verglichen von den Stoikern (vgl. Clemens Alexandr. Stromata IV, 26), von Plato (Rep. IX, 592), Cicero (de nat. deor. II, 62) ↩
Mal 4,2 ↩