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Werke Gregor von Nyssa (335-394) Oratio catechetica magna

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Discours Catéchétique

3.

[9] Lorsqu'une fois celui qui avait fait naître l'envie en lui-même en se détournant du bien, eût incliné vers le mal, à la façon d'une pierre détachée du sommet d'une montagne, qui se trouve entraînée en avant par son propre poids, il se vit lui-même, quand il se fut arraché de son affinité naturelle avec le bien, et incliné vers le vice, emporté de son propre mouvement, par son poids pour ainsi dire, vers le dernier degré de la perversité; la faculté de penser qu'il avait reçue du créateur pour coopérer avec lui à communiquer le bien, il la fit servir à la découverte de desseins mauvais, et c'est ainsi qu'il circonvint habilement l'homme par fraude, le persuadant de devenir son propre meurtrier et l'amenant au suicide.

[10] La puissance qu'il avait reçue d'un bienfait de Dieu conférait en effet à l'homme une condition élevée, car il avait été chargé de régner sur la terre et sur tout ce qu'elle renferme ; elle lui conférait la beauté extérieure, puisqu'il avait été fait à l'image du modèle même de la beauté, — l'absence des passions, puisqu'il était le portrait de celui qui ne connaît pas la passion, une entière liberté de langage, puisqu'il se repaissait du délice de voir Dieu face à face : autant d'aliments qui enflammaient chez l'Ennemi la passion de l'envie.

[11] Mais il n'était pas capable d'exécuter son dessein par la force et par l'usage violent de son pouvoir, car la puissance attachée au bienfait de Dieu remportait sur sa violence. Toutes ces raisons l'amenèrent à tramer 1 des artifices en vue de détacher l'homme de la puissance qui lui donne sa force, pour le prendre facilement au piège de sa machination. Il en est de même pour une lampe dont la mèche a pris feu de tous côtés. Si ne pouvant éteindre la flamme en soufflant, on mélange de l'eau à l'huile, on arrivera par ce stratagème à obscurcir la flamme. De même ayant par fraude mêlé le vice à la libre volonté de l'homme, l'Ennemi a déterminé comme l'extinction et l'obscurcissement du bienfait divin. Ce bienfait venant à manquer, ce qui lui est opposé se présente de toute nécessité à sa place. Or à la vie s'oppose la mort, à la puissance la faiblesse, à la bénédiction l'imprécation, à la liberté de tout dire, un sentiment de honte, et à tous les biens, ce que l'esprit regarde comme leurs contraires. Voilà pourquoi le genre humain est plongé dans les maux présents, ce premier pas ayant fourni le point de départ qui a abouti à un tel résultat.

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Große Katechese (BKV)

3.

Nachdem nämlich jener Geist in sein Inneres durch Abkehr vom Guten den Neid zugelassen und die Neigung zum Bösen in sich aufgenommen hatte, so ward er, wie ein von der Bergspitze losgerissener Stein durch die eigene Schwere in die Tiefe stürzt, in ähnlicher Weise, sobald er seine Verbindung mit dem Guten löste und dem Bösen entgegenwankte und zustimmte, von selbst wie durch eine Schwerkraft zur äußersten Grenze der Bosheit hingerissen, und die Denkkraft, welche er vom Schöpfer als Gehilfin erhalten hatte, um sich seine Teilnahme am Besseren zu sichern, als Gehilfin zur Erfindung boshafter Pläne verwendend, hinterging er den Menschen listig durch Trug und überredete ihn, zum Mörder und S. 19 Henker an sich selbst zu werden. Denn da der Mensch, mit dem göttlichen Segen reichlich ausgerüstet, durch seine Hoheit erhaben dastand (er sollte ja über die Erde und über alles auf ihr herrschen), schön von Gestalt (denn er war Ebenbild der Urschönheit), von Natur keinem Leiden ausgesetzt (er war ja Nachahmung des Leidenslosen), voll Zuversicht, weil die Anschauung Gottes von Angesicht zu Angesicht genießend, diese Vorzüge aber gerade für den Widersacher Zündstoff zur Leidenschaft des Neides waren, derselbe jedoch seine schlimmen Absichten auf dem Wege der Gewalt und des Zwanges nicht auszuführen vermochte (denn die Kraft des göttlichen Segens im Menschen war größer als seine Gewalt), so sann er darauf, den Menschen von der ihn stärkenden Macht Gottes abwendig zu machen, damit er dann als leichte Beute ihm in die Schlinge seiner Hinterlist falle.

Und wie jemand, falls er an einer Lampe, deren Docht vom Feuer ganz ergriffen wurde, die Flamme durch Blasen nicht auslöschen kann, Wasser unter das Öl mischt und durch dieses klug erdachte Mittel die Flamme schwächt, so mischte der Widersacher hinterlistigerweise in das Verlangen des Menschen Böses und bewirkte so ein Verlöschen und eine Minderung des göttlichen Segens; mit dessen Abnahme trat notwendig das Gegenteil an seine Stelle; das Gegenteil aber vom Leben ist der Tod, von der Kraft die Schwäche, vom Segen der Fluch, von der Zuversicht die Scham, und so erblicken wir von jedem Guten ein böses Gegenstück in uns. Darum steht es jetzt so schlimm um die Sache des Menschengeschlechtes, weil der dargelegte Anfang den Grund zu einem solchen Ende legte.

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Discours Catéchétique
Große Katechese (BKV)
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