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Werke Gregor von Nyssa (335-394) Oratio catechetica magna Discours Catéchétique
XXXVII.

2.

[4] Mais pour pénétrer dans le corps, il n'y a pas d'autre moyen que de se mêler, par la voie de la nourriture et de la boisson, aux organes de la vie. Le corps est donc dans la nécessité de recevoir par le procédé permis à la nature, la puissance qui vivifie. Or le corps en qui s'est incarné Dieu est le seul qui ait reçu cette grâce ; d'autre part, on a montré que notre corps ne pouvait être admis à l'immortalité, si son étroite union avec l'être immortel ne le faisait participer à l'incorruptibilité. Il convient donc d'examiner comment ce seul corps, en se partageant indéfiniment sur toute la surface de la terre, entre tant de milliers de fidèles, a pu se donner tout entier à chacun dans la parcelle reçue et se conserver lui-même entier.

[5] Pour que notre foi, considérant la suite rigoureuse de la doctrine, n'éprouve aucune hésitation devant le sujet proposé à notre réflexion, il est bon de nous arrêter un instant aux lois de la nature du corps. Qui ne sait en effet que notre nature physique, prise en soi, ne fonde pas son existence sur une substance propre, mais se maintient et subsiste grâce à la force qui afflue en elle, attirant par un mouvement incessant ce qui lui manque, et rejetant ce qui est inutile ? [6] Supposons une outre pleine de liquide ; si son contenu s'échappait par le fond, elle ne conserverait pas sa forme renflée, à moins qu'un autre liquide n'y pénétrât par le haut pour combler le vide qui se produit; on se rend compte ainsi, devant le pourtour volumineux du récipient, qu'il n'appartient pas en propre à l'objet qu'on voit, mais que c'est l'afflux du liquide qui, à l'intérieur du récipient, moule les contours du volume. De même, nous ne voyons pas que la structure de notre corps ait en propre aucun moyen de se maintenir : c'est la force qu'on y introduit qui assure sa permanence.

[7] Cette force est la nourriture, et elle en porte le nom. Elle n'est pas la même pour tous les corps qui se nourrissent, mais chacun a sa nourriture appropriée qui lui a été assignée par l'organisateur de la nature. Certains animaux se nourrissent de racines qu'ils déterrent, d'autres vivent d'herbes, quelques-uns de chair; quant à l'homme, il se nourrit principalement de pain. Pour entretenir en nous et conserver l'élément humide, nous avons pour boisson non seulement de l'eau pure, mais souvent de l'eau adoucie avec du vin, afin d'accroître notre chaleur interne. Quand on considère ces éléments, on considère donc ce qui est, en puissance, le volume de notre corps ; une fois en moi, ils deviennent en effet mon sang et mon corps, en vertu de la faculté d'assimilation qui, de part et d'autre, fait prendre à la nourriture la forme du corps.

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