CHAPITRE X : LES ÉVÊQUES DE JÉRUSALEM
[1] Narcisse était donc parti et on ne savait en aucune manière où il se trouvait, Il parut bon aux chefs des églises 183 voisines d'imposer les mains à un autre evêque: celui-ci s'appelait Dios, il siégea peu de temps et Germanion lui succéda, et après Germanion vint Gordios. Sous celui-ci, Narcisse reparut comme par suite d'une résurrection et fut de nouveau appelé par les frères au premier rang ; tous l'admiraient plus grandement encore, à cause de sa retraite, de sa vie philosophique et pardessus tout en raison de la vengeance que Dieu avait jugé bon de tirer.1
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Dîos, Germanion et Gordios ne sont connus que par ce qui en est dit ici. Syncelle nomme Dîos, Germanion et Sardianus (au lieu de Gordios). Syncelle et Epiphane donnent à ces évêques des dates, sans qu'on puisse savoir sur quoi repose leur chronologie. ↩