LIVRE PREMIER. AU MOINE DÉMÉTRIUS.
(Voir t. I, chap. v, p. 58.)
ANALYSE. Saint Chrysostome, en écrivant sur la componction, se rend au désir souvent exprimé de son ami Démétrius. — La componction est nécessaire parce que le péché règne partout sur la terre. — Les pécheurs disent pour s'excuser qu'il y a quelque exagération dans certains préceptes de l'Evangile ,comme celui qui défend la médisance sous peine des supplices de l'enfer. — Ne croyons pas les pécheurs, les médisants seront punis sévèrement, thèse appuyée sur des textes nombreux. — Le chrétien est obligé d'aimer ses ennemis et de leur faire du bien ; raisons et autorités qui démontrent ce précepte. — Beau commentaire de ce passage de l'Oraison dominicale : Dimitte nobis débita nostra, sicut et nos dimittimus debitoribus nostris. —Autre commentaire de ces mots : Nolite dare sancta canibus, neque mittatis margaritas vestras ante porcos. — Les moines trop épris du repos et de la tranquillité : un désir vrai des biens célestes bannirait cet amour du repos. — Puissance merveilleuse de ce désir des biens futurs. — Saint Paul, modèle de componction et d'amour de Dieu.