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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) De sacerdotio libri 1-6

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Treatise concerning the christian priesthood

7.

No man loved Christ more than Paul: no man exhibited greater zeal, no man was counted worthy of more grace: nevertheless, after all these great advantages, he still has fears and tremblings concerning this government and those who were governed by him. "I fear," he says, "lest by any means, as the serpent beguiled Eve through his subtlety, so your minds should be corrupted from the simplicity which is in Christ." 1 And again, "I was with you in fear and in much trembling;" 2 and this was a man who had been caught up to the third Heaven, and made partaker of the unspeakable mysteries of God, 3 and had endured as many deaths as he had lived days after he became a believer--a man, moreover, who would not use the authority given him from Christ lest any of his converts should be offended. 4 If, then, he who went beyond the ordinances of God, and nowhere sought his own advantage, but that of those whom he governed, was always so full of fear when he considered the greatness of his government, what shall our condition be who in many ways seek our own, who not only fail to go beyond the commandments of Christ, but for the most part transgress them? "Who is weak," he says, "and I am not weak? who is offended and I burn not?" 5 Such an one ought the priest to be, or, rather, not such only: for these are small things, and as nothing compared with what I am about to say. And what is this? "I could wish," he says, "that myself were accursed from Christ for my brethren, my kinsmen according to the flesh." 6 If any one can utter such a speech, if any one has the soul which attains to such a prayer, he might justly be blamed if he took to flight: but if any one should lack such excellence as much as I do, he would deserve to be hated, not if he avoided the office, but if he accepted it. For if an election to a military dignity was the business in hand, and they who had the right of conferring the honor were to drag forward a brazier, or a shoemaker, or some such artisan, and entrust the army to his hands, I should not praise the wretched man if he did not take to flight, and do all in his power to avoid plunging into such manifest trouble. If, indeed, it be sufficient to bear the name of pastor, and to take the work in hand hap-hazard, and there be no danger in this, then let whoso pleases accuse me of vainglory; but if it behoves one who undertakes this care to have much understanding, and, before understanding, great grace from God, and uprightness of conduct, and purity of life and superhuman virtue, do not deprive me of forgiveness if I am unwilling to perish in vain without a cause.

Moreover, if any one in charge of a full-sized merchant ship, full of rowers, and laden with a costly freight, were to station me at the helm and bid me cross the Ægean or the Tyrrhene sea, I should recoil from the proposal at once: and if any one asked me why? I should say, "Lest I should sink the ship." Well, where the loss concerns material wealth, and the danger extends only to bodily death, no one will blame those who exercise great prudence; but where the shipwrecked are destined to fall, not into the ocean, but into the abyss of fire, and the death which awaits them is not that which severs the soul from the body, but one which together with this dismisses it to eternal punishment, shall I incur your wrath and hate because I did not plunge headlong into so great an evil?


  1. 2 Cor. xi. 3. ↩

  2. 1 Cor. ii. 3. ↩

  3. 2 Cor. xii. 4. ↩

  4. 2 Cor. xi. 9; 1 Thess. ii. 9. ↩

  5. 2 Cor. xi. 29. ↩

  6. Rom. ix. 3. ↩

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Traité du Sacerdoce

7.

Jamais personne n’aima plus Jésus-Christ que saint Paul. Jamais personne ne témoigna pour lui un zèle plus ardent, et n’en reçut plus de grâces: et néanmoins, avec tous ces avantages on le voit s’épouvanter, de la grandeur de son ministère et trembler pour les fidèles dont il est chargé. Je crains, dit-il, que comme Eve fut séduite par les artifices du serpent, vous ne vous laissiez corrompre et ne dégénériez de la simplicité chrétienne. (II. Cor. XI, 3.) Et ailleurs : J’ai été parmi vous dans la crainte et dans l’angoisse. (I. Cor. II, 3.) Ainsi parle un homme qui fut ravi jusqu’au troisième ciel, que Dieu lui-même daigna initier à la connaissance de ses mystères, un apôtre qui a souffert autant de morts qu’il a passé de jours sur la terre après sa conversion, qui s’abstenait d’user de tout le pouvoir que Jésus-Christ lui avait donné, de peur de scandaliser le moindre de ses frères. Si cet homme, qui ne se contentait pas d’observer simplement les préceptes de Dieu, mais qui allait au delà, qui ne rechercha jamais son intérêt propre, mais toujours celui des fidèles qu’il gouvernait, se sent pénétré d’une frayeur continuelle à la pensée du ministère dont il est chargé, que ferons-nous, nous qui sommes accoutumés à tout rapporter à nous seuls, nous qui non-seulement n’allons pas au delà des préceptes de Jésus-Christ dans la pratique du bien, mais qui trop souvent restons bien loin en deçà de la limite rigoureuse du devoir.

Qui est-ce qui souffre sans que je souffre avec lui? Qui est scandalisé sans que je brûle? (II Cor. XI, 29.)

Tel doit être le prêtre, ou plutôt cela ne suffit pas encore : c’est peu de chose, ce n’est rien en comparaison de ce que je vais dire.

Ecoutez: Je souhaitais que Jésus-Christ me rendît moi-même anathème pour mes frères, (584) qui sont de la même race que moi selon la chair. (Rom. IX, 3.) Tout homme qui pourra proférer cette parole, dont l’âme sera assez sublime pour s’élever à la hauteur d’un tel souhait, celui-là méritera qu’on le blâme s’il fuit l’épiscopat. Mais quiconque sera aussi éloigné de cette vertu que je le suis se rendra odieux, non s’il refuse, mais s’il accepte.

S’il s’agissait d’une élection à un commandement militaire, et que ceux qui sont les maîtres de choisir allassent prendre un forgeron, un cordonnier, ou quelque autre artisan pour lui confier ce grade, assurément ce misérable ne mériterait point d’éloges s’il ne refusait pas, s’il ne faisait pas tout ce qui dépendrait de lui pour ne pas se lancer dans ce périlleux honneur. Oh! si pour être évêque il suffit d’en avoir le nom, d’en faire la fonction d’une manière telle quelle, sans qu’il y ait aucun risque à courir, m’accuse qui voudra de vaine gloire. Mais s’il faut pour accepter cette charge, une prudence consommée, et, avant la prudence, une grâce spéciale de Dieu, une droiture de moeurs, une pureté de vie irrépréhensible, une vertu supérieure aux seules forces humaines, je te prie de me pardonner la résolution que j’ai prise de ne pas m’exposer indiscrètement à une perte inévitable.

Si quelqu’un, me montrant un grand navire, rempli d’un nombreux équipage, chargé de marchandises précieuses, me plaçait au gouvernail et me proposait de traverser la mer Egée ou la mer Tyrrhénienne, je reculerais certainement d’effroi au premier mot. Et si l’on me demandait pourquoi: je répondrais que j’ai peur de perdre le navire. Quoi donc! dans une circonstance où il ne s’agit que de richesses périssables, d’une vie qui doit bientôt finir, personne ne se plaint que l’on montre trop de prudence et de défiance de soi-même; et dans l’appréhension d’un naufrage qui intéresse l’âme comme le corps, et qui menace, non pas des abîmes de la mer, mais d’un gouffre de flammes éternelles, je serai en butte à la colère, à la haine, parce que je ne me suis point jeté étourdiment dans cet effroyable malheur! Qu’il n’en soit pas ainsi, je vous en prie, je vous en conjure.

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