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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) Contra Iudaeos et gentiles quod Christus sit deus La divinité de Jésus-Christ prouvée contre les Juifs et les Gentils

7.

Les Juifs devaient être rejetés; cette réprobation n'a pas été passée sous silence, et le Prophète en parle en ces termes : Voici que la porte sera fermée sur vous, et vous n'allumerez plus vainement le feu sur mon autel. (Mal. I, 10.) Voici ensuite à qui sera confié désormais ce ministère. Depuis le levant jusqu'au couchant , continue la prophétie , mon nom est glorifié parmi les nations, et en tout lieu on m'offre un encens et une victime pure. ( Ibid. 11. ) Apercevez-vous la grandeur et l'excellence de ce culte? Et le changement accompli , le comprenez-vous ? Comprenez-vous que ce n'est pas le lieu mais la sainteté de la vie, que ce n'est pas la fumée ni l'odeur des viandes rôties ruais un culte différent qui fait l'essence de ce ministère ? Et comment, dira quelqu'un, les apôtres ont-ils attiré tant de nations? Comment ne parlant qu'une seule langue, la langue des Juifs , outils pu convaincre et le Scythe et l'Indien et.le Sarmate et le Thrace? C'est qu'ils avaient reçu du Saint-Esprit le don de la pluralité des langues. Voilà qui explique la conversion des Gentils; mais pour Israël à quoi a servi le don des langues? Le miracle de cette grâce n'a pas suffi pour attirer les Juifs. Ecoutez le Prophète qui l'assure : Je parlerai à ce peuple en différentes langues et par d'autres lèvres, et même alors ils ne m'écouteront pas, dit le Seigneur. (Is. XXVIII, 11.) Peut-on rien concevoir de plus évident? Les Juifs seront incrédules et les Gentils accourront; ce fait aussi a été prédit. C'est Isaïe qui le publie, écoutez encore ses paroles : Ceux qui ne me cherchent pas m'ont trouvé, et je me suis fait voir à ceux qui ne me demandent . pas. A une nation qui n'invoquait pas mon nom, j'ai dit : Me voici. » (Is. LXV, 1.) Mais pour Israël : Tout le jour j'ai étendu les mains vers un peuple incrédule et contradicteur. (Ibid. 2.) Et encore : Nous lui avons donné des avis comme à un enfant; il est comme une racine dans une terre desséchée. (Ib. LIII, 2.) Et encore : Seigneur, qui a cru à ce que nous rapportions, et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé? (Ibid. 1.) Il ne dit pas : A notre enseignement, pour montrer que les apôtres ne parlaient pas d'eux-mêmes, mais qu'ils rapportaient ce que Dieu leur avait appris.

Moïse proclame la prééminence de notre religion, et l'obligation de la préférer au judaïsme : Je les piquerai de jalousie, dit-il, en aimant ce qui n'était pas un peuple, et je les irriterai en leur préférant une nation insensée. (Deut. XXXII, 21.) Par ces expressions : ce qui n'était pas un peuple, il montre quelle était autrefois toute la bassesse de la gentilité; il ne la regarde pas même comme un peuple, tant elle était vile, extravagante, insensée. Mais tel est le changement opéré par la foi : ceux qui ne formaient pas même un peuple sont aujourd'hui bien plus honorés que ceux qui étaient comblés d'honneur. Voilà ce qui devait piquer les Juifs et les rendre meilleurs, comme le montre ce qui précède. Moïse dit bien : Je donnerai la préférence à ceux-ci, mais il ne s'en tient pas là et il nous fait voir aussi dans les autres une correction quelconque, fruit de la jalousie. Je vous piquerai de jalousie, dit-il, en aimant ce qui n'était pas un peuple. C'est comme s'il disait : Je les comblerai de tant de biens que vous en deviendrez jaloux et en serez piqués. Les Juifs sont donc ainsi devenus meilleurs. Ils avaient vu la mer partagée , les rochers fendus, des changements dans l'air et tant d'autres merveilles, et ils n'en immolaient pas moins leurs enfants , ils se consacraient au culte de Béelphégor et s'adonnaient à la magie; mais nous nous sommes approchés et notre religion a paru bien plus vénérable que la leur, dès lors ils ont été piqués de jalousie, ils se sont améliorés et ont mis des bornes à leurs crimes. Ainsi, le changement que la parole des prophètes, que la vue des prodiges n'avaient pu opérer, leur jalousie excitée contre nous l'a accompli. Il n'est plus personne aujourd'hui parmi eux qui immole ses enfants, personne qui coure aux idoles ou adore un veau.— Le nom de la sainte virginité n'est pas même prononcé dans l'Ancien Testament, mais elle devait briller dans le Nouveau, et voici David qui le prédit : Des vierges seront amenées au roi après elle, on les conduira dans le temple du roi. (Ps. XLIV, 16.) Il n'est pas jusqu'au nom des prêtres, des évêques, que le Prophète ne connaisse. J'établirai vos princes dans la paix, dit-il, et vos évêques dans la justice. (Is. LX, 17.)

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La divinité de Jésus-Christ prouvée contre les Juifs et les Gentils

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