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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In Matthaeum homiliae I-XC

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Commentaire sur l'Evangile selon Saint Matthieu

5.

Que si cette loi eût été mauvaise, ou qu’elle eût eu un autre principe que Dieu, Jésus-Christ ne l’aurait pas voulu accomplir. Car s’il ne s’y fût assujéti que pour attirer les Juifs, et non pour montrer l’union de l’une et de l’autre loi, et la conformité que la nouvelle avait avec l’ancienne, pourquoi ne s’assujétissait-il pas de même aux superstitions des gentils, pour les inviter de la même manière? Cela nous fait voir que si la loi ancienne cesse de sauver les hommes, ce n’est pas qu’elle soit mauvaise, mais c’est que maintenant le temps est venu d’une vertu plus parfaite. Que si elle est moins parfaite que la loi nouvelle, il ne s’ensuit pas pour cela qu’elle soit mauvaise, puisque cette condamnation de la première retomberait même sur la seconde. Car si l’on compare la science de cette vie avec celle du ciel, elle n’est presque rien, et elle sera détruite, quand cette seconde nous sera donnée, « Lorsque nous serons dans l’état parfait, » dit saint Paul, «ce qui est imparfait sera aboli. »(I Cor. XIII, 10.) C’est ce qui est arrivé à la loi ancienne, à l’égard de la nouvelle. Cependant nous ne blâmons point la loi de grâce, quoiqu’elle doive cesser lorsque nous serons dans le ciel, « car alors ce qui est imparfait sera « aboli; » et nous ne laissons pas de reconnaître qu’elle est grande et très-relevée. Puis donc que les récompenses promises y sont plus grandes que dans l’ancienne, et que la grâce du Saint-Esprit y est plus abondante, c’est avec juste raison qu’on nous demande plus de vertu.

Car on ne nous promet plus une terre coulante de lait et de miel, ni une longue vieillesse, ni un grand nombre d’enfants, ni beaucoup de blé ou de vin, ou de grands troupeaux de brebis et de boeufs; mais le ciel même, et les biens dont on y jouit; l’honneur d’être les enfants adoptifs de Dieu, les frères du Fils unique du Père, les héritiers de sa gloire, de son royaume ; et d’une infinité d’autres biens. Saint Paul nous fait assez voir combien nous avons reçu plus de grâce que les Juifs, lorsqu’il dit: « Il n’y a donc point de condamnation pour ceux qui sont incorporés en Jésus-Christ, qui vivent et qui marchent non selon la chair, mais selon l’esprit; parce que la loi de l’esprit de vie qui est en Jésus-Christ, m’a délivré de la loi du péché et de la mort.» (Rom. VIII, 1.)

Après donc que Jésus-Christ a étonné les violateurs de la loi, et établi de si grandes récompenses pour ceux qui y obéiraient, et qu’il a montré ainsi que c’est avec justice qu’il exige plus de nous que des anciens, il commence enfin à rapporter cette loi nouvelle en la coca. parant avec l’ancienne. Il le fait pour montrer (131) deux choses; la première, qu’il n’était point contraire à la loi de Moïse; mais qu’il s’accordait avec elle en établissant ses règles; et la seconde, qu’il avait grande raison de faire cette nouvelle addition, et de perfectionner la loi ancienne. Pour voir ceci plus clairement, considérons avec soin les paroles de Jésus-Christ :

« Vous avez appris, dit-il, qu’il a été dit aux anciens : Vous ne tuerez point, et quiconque tuera, méritera d’être puni en jugement (21).» (Exod. XX.) Ces commandements, c’était lui-même qui les avait donnés, mais il n’en indique point ici l’auteur. Car s’il eût dit : Vous avez appris que j’ai dit aux anciens, on n’eût pu souffrir cette parole. S’il eût dit aussi : Vous avez appris que mon Père a dit aux anciens , et qu’il eût ajouté aussitôt Mais moi je vous dis, etc., il eût paru être plus grand que son Père, et se glorifier en parlant de la sorte. Il se contente donc de rapporter ce commandement, sans marquer particulièrement celui qui l’avait fait, et il leur montre que le temps était venu de leur renouveler ce précepte. Car en disant : « Il a été dit aux anciens, » il marque qu’il y avait longtemps que cette loi leur avait été donnée : ce qu’il dit pour exciter ses auditeurs à s’avancer à une vertu plus parfaite, comme si un maître disait à un enfant paresseux, pour l’exhorter à l’étude : Considérez combien il y a déjà de temps que vous êtes à assembler des syllabes. C’est ce que Jésus-Christ insinue ici par ce mot d’anciens, excitant les Juifs à s’avancer enfin à une vertu plus parfaite, comme s’il leur disait : Il y a déjà longtemps que vous devez avoir appris ces préceptes, il est temps maintenant que vous passiez à d’autres plus relevés.

Mais il est à remarquer que Jésus-Christ ne confond pas même l’ordre des préceptes, et qu’il commence par où la loi même commençait, pour montrer la parfaite conformité de ces deux lois.

«Mais moi je vous dis que quiconque se mettra en colère sans sujet contre son frère méritera d’être condamné en jugement (22).» Remarquez dans ces paroles la puissance de celui qui les dit. Considérez l’autorité avec laquelle il agit, et comme il parle en législateur. Car qui d’entre les prophètes, qui d’entre les. justes ou les patriarches a jamais parlé de la sorte? Ils commençaient par ces mots: « Voici ce que dit le Seigneur. » Mais le Fils de Dieu n’agit pas ainsi. Ils parlaient en serviteurs, et comme de la part de leur Maître; mais Jésus-Christ parle en Fils de Dieu, et de la part de son Père. Et lorsqu’il parle de la part de son père, il parle en même temps de la sienne; puisqu’il dit lui-même à son Père : « Tout ce qui est à moi est à vous; et tout ce qui est à vous est à moi. » (Jean, XVII, 10.) Les prophètes parlaient à des hommes, qui comme eux étaient serviteurs du même Maître mais Jésus-Christ parle à ses propres serviteurs.

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Kommentar zum Evangelium des hl. Matthäus (BKV)

5.

Aus all dem geht also klar hervor, dass das Alte Testament nicht deshalb nicht zum Himmel führt, weil es etwa schlecht wäre, sondern weil die Zeit für ein höheres Gesetz gekommen war. Wenn aber dann das Alte Testament nicht soviel1 Kraft verleihen kann wie das Neue, so ist auch das noch kein Beweis, dass es schlecht ist; sonst müsste man ja auch vom Neuen dasselbe sagen. Denn die Erkenntnis, die dieses Vermittelt, ist im Vergleich zu der, die unser im Himmel erwartet, nur gering und unvollkommen, und muss weichen, wenn jene eintritt. „Denn“, sagt der hl. Paulus,„ wenn die Vollendung kommt, dann muss alles Stückwerk verschwinden“2 . So ging es dem Alten Testament, als das Neue kam. Dadurch setzen wir aber seinen Wert durchaus nicht herab, denn auch der Neue Bund hört auf, wenn wir einmal im Himmel sind. „Denn dann“, heißt es, „wird alles Stückwerk verschwinden.“ Aber gleichwohl sagen wir, dass es etwas Großes ist.

S. 282Weil also der Lohn größer ist und reicher auch die Gnade des Heiligen Geistes, so verlangt es mit Recht auch unsererseits größerer Anstrengung. Uns ist ja nicht ein Land verheißen, das von Milch und Honig fließt, kein langes Alter und reicher Kindersegen, nicht Brot und Wein, Schafund Rinderhürden; nein, unser harrt der Himmel und sein Glück, wir werden Kinder Gottes sein und Brüder seines Eingeborenen, gemeinsam unser Erbe besitzen, mit ihm Ruhm und Herrschaft teilen und tausend andere Gaben empfangen. Dass wir aber auch größere Gnadenhilfe erlangt haben, kannst du vom hl. Paulus vernehmen, der da sagt: „Keine Verdammung also gibt es jetzt für diejenigen, die in Jesus Christus sind, die nicht nach dem Fleische wandeln, sondern nach dem Geiste. Denn das Gesetz des leben spendenden Geistes hat mich befreit von dem Gesetz der Sünde und des Todes“3 . So hat also der Herr den Gesetzesverächtern gedroht, denen aber, die auf dem rechten Wege wandeln, großen Lohn verheißen und hat gezeigt, dass er an uns mir Recht einen strengeren Maßstab anlegt als dies früher geschehen. Darauf beginnt er denn, sein eigenes Gesetz zu verkünden, nicht ohne alle Vorbereitung, sondern erst, nachdem er es dem Gesetze des Alten Bundes an die Seite gestellt. Damit wollte er zwei Dinge zeigen, erstens, dass er seine Satzungen gibt, nicht im Gegensatz, sondern in vollster Übereinstimmung mit den früheren Gesetzen, zweitens, dass er sie mit Recht und ganz zur richtigen Zeit zu den anderen hinzufügt. Damit ihr dies aber noch deutlicher einsehet, wollen wir die Worte des Gesetzgebers selber hören. Was sagt er also?

V.21: „Ihr habt gehört, dass den Alten gesagt worden ist: Du sollst nicht töten.“

Zwar ist er es selbst gewesen, der jene Gebote gegeben; aber vorläufig spricht er in unpersönlicher Redeweise. Hätte er nämlich gesagt: Ihr habt gehört, dass ich zu den Alten gesagt habe, so hätten seine Worte S. 283keine Zustimmung gefunden, sondern bei all seinen Zuhörern Anstoß erregt; oder wenn er gesagt hätte: Ihr habt gehört, dass den Alten von meinem Vater befohlen wurde, und dann hinzugefügt hätte:; Ich aber sage euch, so wäre der Schein der Anmaßung noch größer gewesen. So sagt er einfach nur dies und bezweckte damit bloß das eine, zu zeigen, dass seine Redeweise ganz den Umständen entsprach. Durch die Worte: „dass den Alten gesagt worden ist“ deutet er an, dass es schon lange her sei, dass sie dieses Gebot erhalten hatten. Das tat er aber, um diejenigen Zuhörer zu beschämen, die da zögerten, die höheren Satzungen anzunehmen; so wie etwa ein Lehrer zu einem faulen Jungen sagt: Weißt du denn nicht, wieviel Zeit du schon auf das Erlernen der Buchstaben verwendet hast? Darauf wollte auch der Herr anspielen durch die Erwähnung der Alten, um so ihre Aufmerksamkeit auf Höheres zu lenken. Er wollte gleichsam sagen: Ihr hattet Zeit genug, euch damit abzugeben; jetzt heißt es zu höheren Dingen übergehen.

Sehr gut war es auch, dass er die Reihenfolge der Gebote nicht durchbrochen, sondern zuerst mit dem anfing, mit dem auch das alte Gesetz begonnen hatte; auch das musste er ja tun, wenn er die beiderseitige Übereinstimmung zeigen wollte.

V.22: „Ich aber sage euch, wer seinem Bruder grundlos zürnt, wird des Gerichtes schuldig sein.“

Siehst du, wie vollkommen seine Gewalt ist? Siehst du, wie seine Haltung wirklich eines Gesetzgebers würdig ist? Welcher Prophet hat je in solchem Tone geredet? Welcher Gerechte? Welcher Patriarch? Keiner! Vielmehr hieß es nur immer: „Also spricht der Herr.“ Ganz anders der Sohn. Jene brachten eben die Botschaft des Herrn; er diejenige des Vaters. Wenn ich aber sage des Vaters, so sage ich damit auch seine eigene. „Denn“, sagt er selbst, „das Meine ist Dein, und das Deine mein“4 . Sie verkündeten das Gesetz denen, die gleich ihnen Gottes Knechte waren; er befahl seinen eigenen Untertanen.

S. 284Fragen wir also jene, die das Gesetz5 verwerfen: das Gebot niemand zu zürnen, widerspricht es dem anderen, niemand zu töten; oder ist es nicht vielmehr dessen Vollendung und zugleich die Vorbereitung zu ihm? Es ist doch ganz klar, dass das eine Gebot die Ergänzung des anderen ist und eben deshalb höher steht als jenes. Wer sich nämlich vom Zorne nicht beherrschen lässt, wird um so eher von einem Morde abstehen; wer seinen Unmut zügelt, wird um so eher seine eigenen Hände bemeistern. Der Zorn ist ja die Ursache des Mordes. Wer also die Wurzel abschneidet, tötet dadurch um so sicherer auch die Zweige; oder vielmehr, er macht es überhaupt unmöglich, dass Wurzeln entstehen.


  1. moralische ↩

  2. 1 Kor 13,10 ↩

  3. Röm 8,12 ↩

  4. Joh 17,10 ↩

  5. des Alten Bundes ↩

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