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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In Matthaeum homiliae I-XC

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Commentaire sur l'Evangile selon Saint Matthieu

3.

Outre ces raisons, il y en a encore une autre. Car ce n’est pas sans sujet, qu’après avoir dit : «Juda engendra Pharès, » l’Evangéliste ajoute aussitôt, « et Zara. » Il paraissait assez inutile, après avoir nommé Pharès d’où Jésus-Christ descendait, de parler encore de Zara. Pourquoi donc le fait-il? En voici la raison. Lorsque Thamar accouchait de ces deux enfants, Zara fit passer le premier sa main dehors, que la sage-femme lia d’un cordon rouge, afin de connaître lequel des deux était l’aîné. Mais Zara retirant aussitôt son bras et s’étant renfermé dans le ventre de sa mère, Pharès en sortit le premier et Zara ensuite. La sage-femme dit à Pharès en voyant ce qui était arrivé : « Pourquoi la haie a-t-elle été coupée à cause de vous? » (Gen. XXXVIII, 29.) Considérez-vous les figures et les énigmes de nos mystères? Ce n’est point sans un motif grave que Dieu a fait marquer ces particularités dans l’Ecriture, Sans cela il aurait été indigne de la majesté de cette histoire, de rapporter les paroles d’une sage-femme et de particulariser ces circonstances, que l’un passa sa main le premier, quoiqu’il ne soit sorti qu’après son frère.

Que veut donc dire cette énigme? Car tout y est mystérieux, jusqu’au nom-même de cet enfant. Car le mot de « Pharès » veut dire, « séparation et division. » Voyons donc ce qu’un événement si extraordinaire nous marquait (22). Ce n’était point un effet naturel, que cet enfant qui avait passé sa main le premier, la retirât ensuite après qu’on lui eut lié le bras. Cela était contre tout l’ordre de la raison et de la nature. Il pouvait se faire assez naturellement que le premier avait passé sa main, l’autre le prévînt pour sortir; mais qu’il retirât sa main pour laisser passer l’autre, ce n’était plus la loi de la nature, mais celle de Dieu et de sa grâce, qui était présente à ces enfants et qui traçait en eux une image des choses futures.

Ceux qui ont examiné avec le plus de soin cette histoire, ont dit que ces deux enfants figuraient deux peuples, les Juifs et les Gentils. Et afin que nous comprenions que le dernier de ces deux peuples a brillé même avant le premier, l’un de ces deux petits enfants fait sortir sa main sans faire voir tout son corps, et après que son frère est sorti il paraît et se montre tout entier. C’est ce qui est arrivé dans l’un et l’autre des peuples. Car l’Eglise après avoir commencé à briller vers le temps d’Abraham, s’arrêta comme au milieu de sa course pour laisser passer tout le peuple juif et toutes ses cérémonies; et ce nouveau peuple parut ensuite avec toutes ses lois et toutes ses maximes saintes. C’est pour cela que cette sage-femme dit : « Pourquoi la haie a-t-elle été rompue à cause de vous? » la loi est survenue et a comme divisé et entrecoupé ce peuple libre qui l’avait devancée. Car l’Ecriture appelle assez ordinairement la loi du nom de haie: « Vous avez détruit la haie,» dit David, « et tous ceux qui passent par la voie ruinent cette vigne. » (Ps. LXXIX, 13) Et ailleurs « Il l’a environnée d’une haie. » (Matth. XXI, 33.) Et saint Paul dit : « Que Jésus-Christ a rompu la haie et la muraille de séparation .» (Eph. II, 14.)

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Kommentar zum Evangelium des hl. Matthäus (BKV)

3.

In dem Gesagten liegt aber auch noch ein anderer Grund, der den Evangelisten veranlasste, diese Geschichte anzufügen. Nicht ohne Grund wird nämlich nach Phares auch Zara erwähnt. Es war ja eigentlich umständlich und überflüssig, nach Erwähnung des Phares, von dem er Christi Abstammung weiterführen wollte, auch den Zara nochmals zu nennen. Weshalb kam er also überhaupt auf ihn zu sprechen? Als Thamar im Begriffe war, ihre beiden Kinder zur Welt zu bringen, und schon in Geburtswehen lag, streckte zuerst Zara seine Hand hervor; als die Amme dieses sah, band sie einen roten Faden um seine Hand, um so den Erstgeborenen wieder zu erkennen. Kaum war das geschehen, da zog das Kind seine Hand zurück, und während dessen ward Phares geboren und dann erst Zara. Da sagte die Amme: „Weshalb ward deinetwegen das Gehege durchbrochen?“1 Siehst du, dass ein Geheimnis darin verborgen liegt? Nicht umsonst ist also dies für uns niedergeschrieben worden. Denn an sich wäre es ja von gar keiner geschichtlichen Bedeutung zu wissen, was einmal diese Amme gesagt hat, noch ist es besonders interessant zu erfahren, dass der Zweitgeborene zuerst seine Hand hervorstreckte. Worin liegt also das S. 49Geheimnis? Zunächst finden wir in der Benennung des Knaben eine Antwort auf unsere Frage. Phares bedeutet nämlich Trennung, Öffnung; dann aber auch in der Sache selbst: der natürliche Vorgang bringt es ja nicht mit sich, dass eines zuerst die Hand vorstreckt und sie dann mit einem Band daran wieder zurückzieht; auch war eine solche Bewegung weder absichtlich gewollt, noch lag sie in der Natur der Sache. Dass der eine die Hand hervorstreckt, der andere aber zuerst geboren wird, das lässt sich natürlicherweise denken; sie aber wieder zurückziehen und dem anderen den Vortritt lassen, ist bei Geburten etwas ganz Außergewöhnliches. Es war eben die Gnade Gottes, die also über die Knaben verfügte, weil sie uns in ihnen ein Vorbild der Zukunft zeichnen wollte. Und welches? Einige von denen, die die Sache genau studiert haben, sagen, die beiden Knaben seien der Typus der zwei Völker. Um uns nämlich zu zeigen, wie das erste Volk bereits seine Bedeutung hatte, noch ehe das zweite erschienen war, streckte der erste Knabe seine Hand hervor, ohne selber ganz zum Vorschein zu kommen, und auch sie zog er alsbald wieder zurück. Erst nachdem sein Bruder ganz geboren war, ist auch er vollständig erschienen. So geschah es auch mit den beiden Völkern. Zur Zeit Abrahams trat das Reich der Kirche in die Erscheinung; dann verschwand es wieder und es kam das jüdische Volk und das Gesetz und erst dann erschien das Volk des Neuen Bundes mit seinen neuen Gesetzen. Darum also sprach die Amme: Weshalb ward deinetwegen das Gehege durchbrochen? Weil das Gesetz2 Freiheit unterbrach; denn auch die Hl. Schrift pflegte das Gesetz immer einen Zaun zu nennen. So sagt z.B. auch der Prophet: „Du hast ihr Gehege durchbrochen und alle, die des Weges kommen, sammeln Trauben darin“3 , und: „Einen Zaun hat er um sie gezogen“4 . Ebenso spricht Paulus: „Und niedergeworfen hast du due Hauptmauer seines Geheges“5 .


  1. Gen 38,29 ↩

  2. der Zustand der ↩

  3. Ps 79,13 ↩

  4. Jes 5,2 ↩

  5. Eph 2,14 ↩

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