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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In Matthaeum homiliae I-XC

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Commentaire sur l'Evangile selon Saint Matthieu

3.

Mais pourquoi la Vierge ne conçut-elle point avant que Joseph l’eût épousée? C’était, comme j’ai déjà dit, afin que ce mystère demeurât caché, et que la Vierge fût exempte de tout soupçon. Ensuite lorsqu’on voit un homme si juste qui eût dû plus que tout autre être jaloux en pareil cas, non seulement ne pas rejeter ni déshonorer son épouse, mais la garder avec lui respectueusement , mais la servir et la protéger pendant sa grossesse, on (28) doit reconnaître que s’il n’eût été convaincu que tout ce mystère était du Saint-Esprit, il n’eût jamais voulu la retenir auprès de lui, ni lui rendre les assistances qu’il lui a rendues.

Cette expression, « elle fut trouvée grosse, » est parfaitement choisie, elle marque une chose extraordinaire, surprenante, inattendue. N’allez donc pas plus loin dans ce mystère, et n’en demandez pas plus qu’on ne vous en dit. Ne dites point : Comment le Saint-Esprit a-t-il pu opérer cette merveille dans la Vierge? Car s’il est impossible d’expliquer la manière dont se fait la génération des hommes, lors même que la nature agit toute seule; comment le pourrons-nous faire, lorsque le Saint-Esprit agit lui-même, et d’une manière si ineffable? Aussi l’Evangéliste voulant arrêter votre curiosité, et couper court à toutes vos questions sur ce sujet, dit d’abord qui est Celui qui n fait cette merveille. Tout ce que je sais, dit-il c’est que. le Saint-Esprit a opéré.

Que ces esprits curieux rougissent ici de la témérité, avec laquelle ils veulent expliquer la naissance éternelle du Fils de Dieu. Car si cette naissance temporelle qui est prouvée par mille témoins, qui a été prédite avant tant de siècles, qui selon l’expression de saint Jean, « a été vue et touchée au doigt, » est néanmoins ineffable, quel n’est pas l’excès de ceux qui osent sonder avec un oeil curieux l’abîme profond de la génération divine? C’est pourquoi, l’archange saint Gabriel et l’évangéliste saint Matthieu n’en peuvent dire rien autre chose, sinon que c’est l’ouvrage du Saint-Esprit seul. Ni l’un ni l’autre n’entreprend d’expliquer comment et en quelle manière le Saint-Esprit a fait ce grand oeuvre, parce qu’ils savaient que ce secret est entièrement inexplicable.

Mais après que l’Evangile vous a enseigné que Jésus-Christ a été conçu du Saint-Esprit, ne croyez pas pour cela comprendre tout ce mystère. Il reste encore après cela beaucoup d’autres choses que nous ignorons. Car, comprenons-nous comment un Dieu infini s’est renfermé dans sa créature? comment Celui qui contient tout est porté dans le sein d’une femme? comment une vierge peut enfanter et demeurer toujours vierge? comment le Saint-Esprit a formé ce temple de chair? Pourquoi il n’a pas pris d’abord toute sa chair de la Vierge, mais seulement une partie, qui a pris son accroissement et sa forme dans la suite de l’âge?

Car on ne peut pas douter qu’il ne soit né de la Vierge après ce que dit l’Evangile: « Ce qui est né dans elle. » Saint Paul dit aussi : « Dieu a envoyé son Fils né d’une femme (Gal. IV, 4); » ce qui ferme la bouche à ceux qui disent que Jésus-Christ n’a passé par Marie que comme par un canal. Car si cela était, qu’aurait-il eu besoin d’être conçu dans le sein de la Vierge? qu’aurait-il de commun avec nous, puisque sa chair aurait été différente de celle des hommes, n’étant pas prise de la même masse que la nôtre? Comment donc est-il de la tige de Jessé? comment en est-il un rejeton et une fleur? comment est-il fils de l’homme? comment Marie est-elle sa mère? comment vient-il de la race de David? comment a-t-il pris la forme d’esclave? comment le Verbe s’est-il fait chair? comment saint Paul dit-il aux Romains : «Jésus-Christ est né des Juifs selon la chair, lui qui est Dieu élevé au-dessus de tout? » (Rom. IX, 5.) Nous voyons par toutes ces preuves et par beaucoup d’autres, que la chair de Jésus-Christ a été semblable à la nôtre et qu’il est né d’une mère vierge; mais nous ne voyons pas de même comment ces merveilles ont été faites. Ne vous mettez donc point en peine de les pénétrer. Recevez humblement ce que Dieu vous découvre et ne recherchez point curieusement ce qu’il vous cache.

Il ne se contente pas de dire que cette naissance venait toute du Saint-Esprit, et qu’elle n’était pas le fruit d’un mariage ordinaire, il le prouve encore. Car pour empêcher qu’on ne dît: comment peut-on savoir cela? qui a jamais vu, qui a jamais entendu rien de semblable? et pour prévenir le soupçon qu’on aurait pu avoir que le disciple eût. inventé cette fiction afin de favoriser son maître, il fait paraître Joseph .qui prouve la vérité de cet événement par la peine qu’il en a soufferte, comme s’il disait : Si vous ne voulez pas me croire, si mon témoignage vous est suspect, croyez au moins celui de l’époux de cette Vierge : « Joseph, » dit-il, « son époux, étant juste, » etc. Ce mot de « juste, » en cet endroit, marque un homme qui avait toutes les vertus. Car le mot de justice se prend quelquefois particulièrement et pour une seule vertu, comme lorsqu’on dit : Celui qui n’est point avare est juste. Mais il se prend aussi généralement et. pour la perfection de toutes les vertus. L’Ecriture sainte le prend le plus (29) souvent dans ce dernier sens, comme lorsqu’elle dit d’un homme qu’il est juste et véridique : « Ils étaient tous deux, » dit saint Luc, « justes devant Dieu. » (Luc, I, 6.)

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Kommentar zum Evangelium des hl. Matthäus (BKV)

3.

Warum hat sie aber nicht vor der Verlobung empfangen? Damit das Geschehene, wie ich schon anfangs sagte, vorläufig verborgen bliebe, und die Jungfrau jedem bösen Verdacht entginge. Wenn nämlich derjenige, der am ehesten von allen Veranlassung zu Argwohn gehabt hätte, sie nicht nur nicht an den Pranger stellt und sie nicht der Schande preisgibt, sondern sie auch bei sich aufnimmt und auch noch nach der Empfängnis für sie sorgt, so geht daraus klar hervor, dass er vollkommen überzeugt war, das Geschehene sei der Wirkung des Heiligen Geistes zuzuschreiben; sonst hätte er sich nicht damit zufrieden gegeben, und wäre ihr nicht in allem zu Diensten gewesen. Ein meisterhafter Zug ist es sodann, dass der Evangelist die Worte hinzugefügt hatte; „Man fand, dass sie schwanger war“; das pflegte man nämlich bei wunderbaren und überraschenden, ganz unerwarteten Dingen zu sagen. Forsche also auch du nicht weiter nach; wolle nicht mehr wissen, als was der Evangelist gesagt hat, und frage nicht: „Aber wie hat der Heilige Geist dies bei einer Jungfrau vermocht?“ Man kann ja schon das Wirken der Naturkräfte selber bei diesem Bildungsprozesse nicht erklären; wie sollen wir also die Wunder des Heiligen Geistes verstehen? Dadurch, dass der Evangelist den Urheber des Wunders nennt, entzog er sich eben allen Einwänden und lästigen Fragen. Er sagt damit gleichsam: Ich weiß selber nicht mehr, als dass das, was geschehen ist, durch den Heiligen Geist geschehen ist. Dadurch mögen auch diejenigen beschämt werden, welche die S. 63himmlische Geburt1 grübelnd erforschen wollen. Wenn schon diese Geburt2 , die doch tausend Zeugen hat, die vor so langen Zeiten vorherverkündet wurde, deren Frucht man sehen und betasten konnte, wenn schon diese niemand erklären kann, welches Übermaß von Torheit beweisen dann diejenigen, die jene unaussprechliche Geburt ergrübeln und fürwitzig erforschen wollen? Nicht einmal Gabriel, so wenig wie Matthäus, konnten uns mehr sagen, als dass diese vom Heiligen Geist bewirkt wurde. Das Wie? aber und die nähere Art und Weise hat keiner von beiden erklärt, und sie konnten es auch nicht. Glaube auch nicht, du habest alles erfahren, wenn du hörst, die Empfängnis komme vom Heiligen Geist. Auch so wissen wir noch gar vieles nicht. Zum Beispiel, wie es möglich ist, dass der Unendlich vom Mutterschoß umschlossen wird; wie der, der alles in sich begreift, im Schoße eines Weibes getragen werden kann; wie eine Jungfrau gebären und doch Jungfrau bleiben kann? Ja, sage mir doch, wie hat der Heilige Geist jenen Tempel gebildet? Warum hat er nicht den ganzen Leib durch den Mutterschoß bilden lassen, sondern nur einen Teil, der dann größer wurde und sich weiter ausbildete? Denn dass sein Leib aus dem Fleische der Jungfrau gebildet war, bezeugt uns der Evangelist mit den Worten: „denn, was aus ihr geboren ward“, und Paulus sagt: „geworden aus dem Weibe“3 , womit er diejenigen widerlegte, die da behaupten, Christus sei durch Maria wie durch einen Kanal hindurchgegangen Denn wenn das wahr wäre, wozu brauchte er dann überhaupt eine Mutter? Er hätte dann aber auch gar nichts mit uns gemein; er wäre Fleisch aus anderem, nicht aus unserem Fleisch. Wie stammte er also noch aus der Wurzel Jesse; wie wäre er dann Reis geworden, wie der Menschensohn, wie die Blüte? Und wie wäre Maria Mutter? Wie stammte der Herr aus dem Geschlechte Davids; wie hätte er Knechtsgestalt annehmen, wie das Wort Fleisch werden S. 64können?4 . Wie könnte Paulus an die Römer schreiben:„ Von denen Christus dem Fleische nach abstammt, der zugleich Gott ist, der über alles herrscht“?5 Dass er also aus unserem Geschlechte und aus unserem Fleische stammt und aus dem jungfräulichen Mutterschoß, ergibt sich klar aus diesen und aus vielen anderen Gründen. Das Wie? aber ist noch nicht klar. Versuche also auch du nicht, es zu verstehen, sondern glaube einfach, was dir geoffenbart worden und grüble nicht dem nach, was dir geheim gehalten worden.

V.19: „Joseph aber, ihr Mann, da er gerecht war und sie nicht überführen wollte, trug sich mit dem Gedanken, sie heimlich zu entlassen.“

Nachdem der Evangelist gesagt hat: „aus dem Heiligen Geist“ und „ohne menschliches Zutun“, bekräftigt er seine Worte auch noch auf andere Weise. Damit keiner sage: Wie kannst du das beweisen? Wer hat jemals etwas Ähnliches gesehen oder gehört? Damit du den Jünger nicht im Verdacht habest, er hätte nur seinem Meister zu Gefallen so etwas erfunden, führt er den Joseph ein, der durch seine eigene Erfahrung das Gesagte bestätigen kann und sagt damit gleichsam: Wenn du mir nicht glaubst und gegen mein Zeugnis Argwohn hegst, glaube wenigstens diesem: „denn Joseph, ihr Mann war gerecht“. Gerecht heißt aber hier soviel wie: in allem vollkommen Zur Gerechtigkeit gehört es ja auch, nicht habsüchtig zu sein; ja sie ist der Inbegriff jeglicher Tugend. Ganz besonders in diesem Sinne gebraucht die Hl. Schrift das Wort: „Gerechtigkeit“, wie wenn sie z.B. sagt: „Der Gerechte ist wahrhaftig“6 , und ein anderes Mal: „Es waren beide gerecht“7 .


  1. des Logos aus dem Vater ↩

  2. aus Maria ↩

  3. Gal 4,4 ↩

  4. Joh 1,14 ↩

  5. Röm 9,5 ↩

  6. Ijob 1,1 ↩

  7. Lk 1,6 ↩

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Kommentar zum Evangelium des hl. Matthäus (BKV)

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