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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In Matthaeum homiliae I-XC

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Kommentar zum Evangelium des hl. Matthäus (BKV)

6.

Auch in diesem Leben tust du noch vieles, wovon du nicht für dich selbst Nutzen erhoffst. Wenn aber jemand dir deine Kinder und Kindeskinder vorstellt, so glaubst du einen hinreichenden Ersatz für deine überflüssigen Bemühungen gefunden zu haben. Wenn du im höchsten Alter noch prachtvolle Häuser baust, wo der Erbauer oft stirbt, bevor sie fertig sind, wenn du Bäume pflanzest, die erst nach vielen Jahren Früchte bringen, wenn du Anwesen und Ländereien erstehst, von denen du erst nach langer Zeit einen Nutzen hast, und dir viele ähnliche Mühen machst, deren Früchte du nicht selbst genießen kannst, so frage ich dich: Tust du dies deinetwegen oder deinen Nachkommen zuliebe? Wäre es also da nicht die größte Torheit in diesen Dingen gar nicht auf die Länge der Zeit zu achten, obwohl du infolge derselben keinen Entgelt mehr für deine Mühen erntest, auf der anderen Seite dagegen dich wegen der langen Zwischenzeit völliger Untätigkeit hinzugeben, obwohl dir diese Dinge viel größeren Vorteil bringen, und du diese Schätze nicht anderen zu hinterlassen brauchst, sondern die Gaben für dich selbst aufbewahrst? Doch hiervon abgesehen, der Aufschub ist auch gar nicht einmal so groß. Das Jenseits steht ja schon vor der Tür, und wir wissen nicht, ob nicht schon zu unseren Lebzeiten die ganze Welt ein Ende nehmen, und jener schreckliche Tag kommen wird, der uns das furchtbare und unparteiische Gericht enthüllen soll. Die meisten S. 380 Anzeichen haben sich bereits erfüllt, das Evangelium ist schon auf dem ganzen Erdkreis verkündet, die vorhergesagten Kriege, Erdbeben und Hungersnöte sind eingetroffen, und lange wird es nicht mehr dauern.

Aber du siehst keine Wunderzeichen? Gerade das ist das größte Wunder. Auch zu Noes Zeiten bemerkten ja die Leute die Vorzeichen jenes allgemeinen Verderbens nicht! Während sie tanzten, aßen, heirateten, ihren gewohnten Geschäften nachgingen, wurden sie von jenem schrecklichen Gerichte erfasst. Ähnlich ging es den Bewohnern von Sodoma; während sie der Lust frönten und unbekümmert waren um das, was vor sich ging, wurden sie von den herabgesandten Blitzen versengt. Das alles wollen wir uns also zu Herzen nehmen und uns vorbereiten auf den Heimgang aus dieser Welt. Denn, wenn auch der gemeinsame Tag der Vollendung noch nicht bevorsteht, das Ende eines jeden einzelnen steht doch vor der Tür, ob einer alt ist oder jung; und wer einmal aus diesem Leben geschieden ist, hat hinfort keine Möglichkeit mehr, Öl zu kaufen1 , noch auf seine Bitten hin Verzeihung zu erlangen, und wenn selbst Abraham, oder Noe, oder Job, oder Daniel für ihn einträten. Sorgen wir also, so lange es nicht Zeit ist, dass wir mit vollem Vertrauen dem Gericht entgegensehen können, sammeln wir fleißig Öl, setzen wir unsere ganze Rechnung auf den Himmel, damit wir zur rechten Zeit, wenn wir es am meisten nötig haben, alles gebrauchen können durch die Gnade und Liebe unseres Herrn Jesus Christus, der die Ehre und die Macht besitzt, jetzt und immer und in alle Ewigkeit. Amen!


  1. Anspielung auf die fünf törichten Jungfrauen ↩

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Commentaire sur l'Evangile selon Saint Matthieu

6.

Que si vous m’alléguez la longueur du temps, et si vous vous plaignez du délai de la récompense que vous en devez recevoir, je pourrais par avance vous faire voir quels sont les biens que vous recevez dès ce monde. Mais sans m’arrêter à cela, je tâcherai de vous convaincre, par l’état même de cette vie, de la fausseté de ce prétexte dont vous vous couvrez. Car combien préparez-vous de choses en ce monde dont vous ne jouirez jamais? Si quelqu’un vous accusait en cela d’être peu sage, ne lui répondriez-vous pas que vous vous croyez trop bien payé de vos travaux en pensant que vos enfants et les enfants de vos enfants en pourront jouir? Car, lorsque dans la vieillesse la plus avancée vous bâtissez ces maisons magnifiques que votre mort souvent vous empêche d’achever, lorsque vous faites ces plantations d’arbres qui ne porteront du fruit que longtemps après votre mort, lorsque vous achetez des terres et des fonds dont vous ne devez avoir la propriété que plusieurs années après, lorsqu’enfin vous faites tant d’autres choses dont vous ne recevrez aucun fruit, croyez-vous les faire pour vous ou pour ceux qui vous survivront? N’est-ce donc pas une extrême folie de ne compter pour rien en ces sortes de choses la longueur du temps, lors même qu’elle est cause que tous nos travaux périssent pour nous, et de nous décourager ici d’un petit délai qui sert même à augmenter et à nous assurer notre gain, sans qu’il puisse passer à d’autres, et dont nous devons jouir pour jamais?

Considérez d’ailleurs que ce retard n’est pas long. Le jugement de Dieu est à notre porte, et nous ne savons pas si ce ne sera point de notre temps que le monde sera détruit, et que viendra ce grand jour où nous verrons Jésus-Christ assis sur ce tribunal si sévère et si redoutable. Nous en avons déjà vu beaucoup de signes : l’Evangile a été prêché presque par tout l’univers; les guerres, les tremblements de terre, les famines sont arrivées, et ce jour terrible ne peut pas être fort éloigné. (175) Mais vous ne voyez pas ces signes, dites-vous, et je vous réponds que c’est cela même qui est le plus grand de tous ces signes. Personne, du temps de Noé, ne voyait les signes de ce déluge qui était près d’inonder toute la terre; et lorsque les hommes ne pensaient qu’à se divertir, à faire festin, à se marier et à continuer toutes les choses auxquelles ils avaient accoutumé de s’occuper, ils furent tout d’un coup surpris par cette effroyable inondation qui les enveloppa tous. La même chose arriva aux gens de Sodome. Ils vivaient dans l’excès des délices, ils n’avaient pas le moindre soupçon de ce qui allait leur arriver, et c’est alors que le feu du ciel tomba sur eux et les consuma.

Considérons ces exemples, mes frères, et tenons-nous prêts à tous moments à sortir de cette vie. Quand le jour qui réduira tout ce monde en cendre ne serait pas encore si proche, celui de la mort de chacun de nous, soit vieux ou jeune, ne peut être fort éloigné. Quand ce moment sera venu, nous ne pourrons plus trouver d’huile pour nos lampes qui s’éteindront, ni obtenir le pardon que nous demanderons trop tard. Dieu nous rejettera alors, quand Abraham même, quand Noé, quand Job ou Daniel intercéderait pour nous. (Ezéch. XIV, 20.) C’est pourquoi, lorsqu’il nous reste encore du temps, préparons nos lampes, remplissons nos vases d’huile, faisons-nous comme un trésor de confiance, et mettons tout en dépôt dans le ciel; afin que lorsque nous serons dans le besoin, nous le retrouvions pour en jouir éternellement, par la grâce et par la miséricorde de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui est la gloire et l’empire, maintenant et toujours, et dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

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